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Aumont «pas abattu» d’aboutir dans le AA

Revue de presse

Marc Brassard, Le Droit, le 25 avril 2018

Phillippe Aumont

Phillippe Aumont s’est fait lancer une courbe dans sa tentative de retourner dans les majeures.

Le lanceur gatinois avait amorcé comme prévu la saison au niveau AAA dans l’organisation des Tigers de Detroit, avec les Mud Hens de Toledo, dans la Ligue internationale.

Mais après une dizaine de jours et à peine trois petites sorties en relève, Aumont a été rétrogradé au niveau AA, avec les SeaWolves d’Érié, en Pennsylvanie, à sa grande surprise.

L’ancien des organisations des Mariners de Seattle et des Phillies de Philadelphie ne se décourage pas pour autant alors qu’il tente de relancer sa carrière dans le baseball organisé, après avoir passé la dernière campagne avec les Champions d’Ottawa, de la Ligue Can-Am.

Photo ci-dessus : Phillippe Aumont, qui avait amorcé comme prévu la saison au niveau AAA dans l’organisation des Tigers de Detroit, avec les Mud Hens de Toledo, dans la Ligue internationale, se retrouve aujourd'hui avec les SeaWolves d'Erie dans la Ligue Eastern, en classe AA. (Simon Séguin-Bertrand, Archives Le Droit)

« Le retour se passe assez bien, c’est une réadaptation de revenir dans le baseball organisé, c’est un niveau un peu plus élevé de compétition et ça demande un peu plus de préparation », a-t-il confié au Droit lorsque joint mardi quelques heures avant un match disputé à Altoona, en Pennsylvanie.

« Pour ce qui est du passage du AAA au AA, les dirigeants m’ont dit que ce n’était que temporaire. Ils avaient un problème de partants à Toledo et comme j’ai été mis sous contrat pour être dans le “bullpen”, c’est mon nom qui est sorti du chapeau pour faire de la place. Ça fait partie de la “business”, je ne suis pas abattu pour autant. »

Aumont racontait que ses trois premières sorties avec Toledo s’étaient bien déroulées, lui qui présentait une moyenne de points mérités de 4,05 en six manches et deux tiers de travail où il avait accordé trois points, dont deux sur un circuit. « J’ai donné un circuit de deux points, mais ça avait été sur mon seul mauvais lancer de ma présence. Ma deuxième sortie a été moyenne alors que j’ai tiré de l’arrière contre quelques frappeurs, mais ma troisième avait été à peu près parfaite », a-t-il dit.

Le grand droitier de 6’ 7’’ et 240 livres s’est donc posé des questions quand les dirigeants des Tigers lui ont indiqué le chemin d’Érié, ville située aux abords du lac du même nom, entre Buffalo et Cleveland.

« J’en ai parlé un peu avec mon agent. Je pensais avoir été mis sous contrat pour apporter de la profondeur au niveau AAA ainsi que des majeures, pas du AAA et du AA. Si ce n’est pas pour être le cas, on pourrait regarder d’autres options. Mais comme ils ont dit que ce n’est pas permanent, on va les croire sur parole. En attendant, ça me permet de travailler un quatrième lancer que j’essaie de perfectionner, une “cutter”, qui me permettrait de garder les frappeurs sur les talons encore plus », explique Aumont, qui n’a accordé qu’un coup sûr et aucun point en deux sorties avec les SeaWolves.

Celui-ci estime avoir une bonne vélocité pour le début de la saison (entre 91 et 96 milles à l’heure sur sa rapide) et il affiche aussi un excellent contrôle depuis le début de la campagne, n’ayant alloué que deux buts sur balles contre huit retraits sur des prises entre les deux niveaux de jeu. « Je ne suis pas encore à 100 %, je dirais, mais je ne suis pas à 80 % non plus. Il fait pas mal froid dans le coin et à 29 ans, le corps n’est plus pareil comme à 22 ans. Ma vélocité est quand même bonne, c’est dans la moyenne des lanceurs (des majeures). Je me concentre surtout à lancer le plus de prises possible », souligne-t-il.

Fort de son expérience avec les Champions l’an dernier, où il agissait également comme instructeur des lanceurs, il cherche aussi à aider les plus jeunes artilleurs qui se retrouvent au niveau AA, où il a passé la dernière fois en 2011 (Reading). « Je ne pensais pas aimer être entraîneur autant que ça, c’est valorisant quand tu donnes un conseil à un gars et que ça “clique” ensuite », ajoute Aumont.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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