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Sydney-Auckland-Vancouver-Montréal : tumultueux retour vers le Québec!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 49e et dernier d’une longue série de reportages relatifs à un passionnant périple en Nouvelle-Zélande et en Australie, voyage que nous avons réalisé au début de l’hiver 2017!

Sydney, Australie, Auckland, Nouvelle-Zélande, vendredi 3 février 2017 - Voilà, notre superbe périple en Australie Nouvelle-Zélande est bel et bien terminé! Nous amorçons ce matin notre retour vers le Québec. Un retour qui sera difficile, s’étirant sur plus de 36 heures.

Nous sommes déçus de l’organisation de ce voyage de retour de la part de Voyages Lambert. Ces derniers ont planifié un voyage de retour Sydney-Auckland-Vancouver-Montréal avec Air Canada… alors que la compagnie d’aviation canadienne offrait pratiquement aux mêmes heures un vol Sydney-Vancouver-Montréal… ce qui nous aurait évité un vol de 3 h 10 et une attente du même temps à l’aéroport d’Auckland. Retrancher 6 heures 20 minutes d’un trajet de 36 heures… ce n’est pas rien.

De plus, nous sommes en colère contre Air Canada… qui n’a pas été capable de nous vendre le moindre repas sur le vol Vancouver-Montréal… alors que nous avons été confinés dans l’appareil durant rien de moins que 8 heures!

Dommage, car avant de grimper dans l’appareil ce matin-là à Sydney, nous flottions tellement nous étions heureux de nos découvertes en Océanie.


Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Photos ci-dessus : Quelques images de notre périple... tout d'abord l'Australie, puis la Nouvelle-Zélande.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Réveil aux aurores ce matin, 5 h 50. Nous descendons prendre le petit-déjeuner au restaurant de notre hôtel The Grace Hotel de Sydney. Puis nous remontons à la chambre et bouclons nos valises pour la dernière fois du périple!

Nous rejoignons les autres membres du groupe de Voyageurs Lambert à 8 h 15. C’est nuageux ce matin.

Une de nos camarades a déjà quitté, ayant réservé elle-même son vol de retour, un vol Sydney-Vancouver-Montréal… ce qui raccourcit son voyage de retour d’un peu plus de six heures. Nous l’envions!

Nous grimpons dans l’autocar à 8 h 30 et partons en direction de l’aéroport de Sydney. Nous y arrivons un peu plus de 30 minutes plus tard.

Après être descendus du véhicule, nous marchons avec nos valises sur une assez longue distance avant d’atteindre les appareils où nous devons nous inscrire électroniquement. Une employée d’Air New Zealand nous aide à entrer les informations. Elle est d’une grande gentillesse.

Puis, nous déposons nos valises et allons saluer et remercier notre accompagnateur, Jean-Marc Lechat qui retourne chez lui, en France, sur un vol différent du nôtre.

Nous passons les mesures de sécurité allègrement… nous commençons à y être habitués!

Nous nous rendons ensuite à la barrière 57 d’où par notre vol NZ 0104 à destination d’Auckland en Nouvelle-Zélande doit prendre son envol à 11 h 50.

Finalement, nous partons avec une vingtaine de minutes de retard, mais nous arrivons tout de même à l’heure à Auckland, où il est 17 heures (pour nous il n’est que 15 heures).

Sur ce vol, il ne devait pas y avoir de repas. Nous en avons eu un… Poulet pour Céline, agneau pour moi, le tout accompagné d’un petit pain chaud, d’un morceau de gâteau et de deux verres de vin! Fort agréable, car nous avions faim.

Après notre descente d’avion, nous passons de nouveaux contrôles de sécurité et nous nous retrouvons dans la zone d’attente.

Une rencontre imprévisible
Nous profitons de notre attente à l’aéroport d’Auckland pour acheter deux chandails aux couleurs de la Nouvelle-Zélande (26 $ NZ).

Puis, en sortant du magasin, surprise! Céline aperçoit dans la foule une de ses amies qui était en voyage en Nouvelle-Zélande… J’aimerais bien connaître les probabilités que nous avions de rencontrer, lors d’une escale à Auckland, des amis québécois voyageant comme nous à l’autre bout du monde!

Son amie, Johanne, et son mari viennent de terminer leur séjour en Nouvelle-Zélande et ils se dirigent maintenant vers l’Australie où ils y seront jusqu’au 16 mars!

Tous les quatre sommes fort heureux de cette rencontre… tellement improbable.

Vers 19 heures, on affiche enfin le numéro de la barrière où nous embarquerons dans l’appareil, un Boeing 777-200 de la compagnie Air New Zealand!

Notre trajet à bord de cet avion (vol NZ 0024) devrait être de 13 heures! Le départ à destination de Vancouver est prévu pour 20 h 10… Nous partons à l’heure prévue!

Rapidement en cours de vol, on nous sert un repas. Encore du poulet et de l’agneau, mais apprêtés différemment. C’est excellent. Nous avons droit à du pain chaud, des craquelins, du fromage, une petite salade de pâtes et crème glacée avec café pour dessert… et nous avions également un choix de deux vins rouges et de deux vins blancs.

Après le souper, nous nous assoupissons… un peu!

Puis, on nous sert le petit déjeuner… œufs avec saucisses ou céréale, fruits et yogourt. Nous optons pour le repas plus léger!

Au nom de la sécurité… gaspillons l’argent des contribuables!
Nous arrivons à Vancouver à 11 h 55. Nous ne savons plus quelle heure il est pour nous. Nous avons perdu le compte.

Ici, il neige!

Le débarquement est très long. Nous sommes dans une longue file de voyageurs… attendant « le tri », et ce, afin d’être dirigés aux bonnes guérites des douanes!

Après une longue attente, nous obtenons un terminal pour enregistrer notre retour au pays.

Puis, nous passons à un douanier qui nous questionne, soupçonneux sur notre voyage… quel mauvais accueil et quelle inutile duplication! Surtout quand on sait que tout plein d’illégaux entrent au pays sans passer les douanes, attendus, eux, par le premier ministre ou par le maire de la ville pour leur souhaiter la bienvenue!

Puis, nous y allons d’une longue marche pour récupérer nos valises… le plus surprenant c’est qu’elles n’y sont pas encore.

Nous les récupérons et passons à une salle tout à côté pour y redéposer nos valises. Nous sommes vraiment de retour dans notre pays où l’inefficacité des institutions gouvernementales est de mise. Pourquoi partout dans le monde pouvons-nous faire escale sans reprendre nos valises alors que dans les aéroports canadiens il faut les reprendre pour les remettre quelques minutes plus tard ?

Et croyez-le ou non, autre attente pour passer la sécurité où il n’y a qu’un seul poste ouvert!

Mais, ce qui est le plus déconcertant est que malgré que nous ayons toujours été en zone de transit depuis notre descente d’avion nous devions encore passer la sécurité. Quel magnifique cadeau de notre gouvernement aux compagnies privées de sécurité!

Nous cherchons le numéro de notre porte d’embarquement… Nous le trouvons finalement : C45.

Nous marchons. C’est à l’autre bout du monde. Incroyable! Nous y arrivons enfin.

Temps total pour traverser toutes ces formalités : 1 h 45! Une chance que notre escale à Vancouver n’était pas de moins de deux heures!

Notre prochain vol, le AC 1144, est prévu pour prendre son envol à 15 h 10. Beau cadeau d’Air Canada, nous ne sommes pas assis ensemble. Céline est d’un côté de l’appareil, je suis de l’autre!

Peu avant l’heure prévue de l’embarquement, on nous annonce que le vol est survendu! On demande trois volontaires, pour prendre plutôt le vol de fin de soirée. On offre une compensation, un rabais de 600 $ sur un futur vol… Compensation qui passe à 800 $ au troisième appel. Vous comprendrez certainement que nous ne nous sommes pas portés volontaires!

Nous embarquons finalement et une compagne de notre groupe de Voyages Lambert accepte de changer de place avec Céline. Nous nous retrouvons ensemble. Un grand merci.

Il neige de plus en plus et la visibilité est très mauvaise, du moins lorsque nous regardons de notre hublot.

À 15 h 20, alors que nous devrions être en vol depuis 10 minutes, le commandant nous avise qu’il y aura des délais pour le décollage.

À 16 heures, notre appareil n’ayant à peine reculé que d’une vingtaine de mètres… on annonce que nous sommes le septième avion dans l’ordre de décollage… et nous devons avant de prendre notre envol passer au déglaçage! Il faudra, nous mentionne le commandant, dix minutes à chacun des appareils devant nous… donc un minimum de 70 minutes!

Finalement, nous décollons à 17 h 40 avec 2 h 30 de retard… et 5 heures de vol à subir, et ce, après des vols de 13 h et de 3 heures et des attentes de 3 heures et 4 h 30!

Dès que l’avion atteint son altitude de vol, on commence à offrir les repas… tout d’abord aux passagers du devant de l’appareil.

Évidemment, bénéficiant de billets de groupe, nous sommes assis à l’arrière de l’appareil et lorsque l’on nous propose le souper payant… il n’y a plus que des soupes en sachet réchauffées au four micro-ondes et des tablettes de chocolat!

Nous sommes en colère. Comment une compagnie aérienne peut ne pas prévoir de repas en quantité suffisante pour tous les passagers sur un vol de près de six heures ? Vraiment, avec Air Canada nous allons de déception en déception.

Nous arrivons finalement à Montréal à 00 h 35 minutes… toujours en colère!

Une chance, nous n’avons pas de douanes à traverser. Nous récupérons nos valises, puis nos manteaux, qui étaient en consigne aux vestiaires (73 $), et nous sautons dans un taxi (62 $)… duquel nous descendons chez nous à 2 heures du matin… exténués et déçus! Quelle mauvaise façon de terminer un aussi beau voyage!

Fin

Remplis sous: Australie, Voyages Mots clés:
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