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L’île du Nord de la Nouvelle-Zélande : paysages bucoliques et « vers luisants » dans l’obscurité!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 6e d’une longue série de reportages relatifs à un passionnant périple en Nouvelle-Zélande et en Australie, voyage que nous avons réalisé au début de l’hiver 2017!

Waitomo Glowworm Caves, Waitomo, Nouvelle-Zélande

Auckland - Waitomo - Rotorua, Nouvelle-Zélande, lundi 16 janvier 2017 - Nous quittons Auckland, la grande ville, et filons en direction des grottes de Waitomo, un ensemble de cavernes formant une attraction touristique majeure de l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande. Nous nous promènerons dans les grottes, tantôt à pied, tantôt en bateau, pour admirer, dans l’obscurité la plus complète, les « vers luisants »!

Mais pour nous y rendre, un trajet de trois heures en autocar est nécessaire. Notre guide en Nouvelle-Zélande, Linda, profitera de ce parcours aux paysages bucoliques pour nous parler de son pays d’adoption : sa géographie, son économie, sa flore… et l’histoire de sa population d’origine, les Māoris.

Notons qu’avant de descendre dans les cavernes, nous nous arrêterons pour dîner dans un charmant restaurant « Bar-B-Q » où nous dégusterons notre premier repas d’agneau… évidemment de Nouvelle-Zélande.

Photo ci-dessus : Les photos dans les cavernes de vers luisants de Waitomo sont interdites… Toutefois, à l’entrée on vous photographie et à la sortie on vous offre un joli et très intéressant carnet souvenir… Voici la photo prise de nous!

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Dès notre sortie du Musée maritime national, notre « chauffeuse d’autocar », Yvonne, prend la route nous permettant de sortir de la ville d’Auckland et de nous retrouver en très peu de temps au cœur de la campagne néo-zélandaise.

Auckland étant située tout au nord de l’île du Nord, nous filons plein sud, amorçant notre descente de l’île du Nord, un parcours qui nous mènera, dans quatre jours, dans la capitale, Wellington, d’où nous nous envolerons pour l’île du Sud…

Notre guide en Nouvelle-Zélande, Linda, nous informe que des bouteilles d’eau sont disponibles dans l’autocar au coût de 2 $ NZ (600 ml).

Fous de crème glacée les Kiwis
Puis, elle attire notre attention sur une « crèmerie » portant le nom de « Tip Top ».

Elle nous dit que c’est en Nouvelle-Zélande que l’on consomme la plus grande quantité de crème glacée par habitant… au monde!

« La crème glacée “Tip Top” est une des meilleures au pays. »

Le site Internet de « Tip Top » précise ceci quant à son produit : « Fabriquées en Nouvelle-Zélande à partir de lait frais, de crème fraîche et de vrais morceaux de fruits, les glaces “Tip Top” vous surprendront à chaque bouchée avec leur texture crémeuse… Les glaces “Tip Top” en feront voir de toutes les “saveurs” à vos papilles. »

« Les glaces “Tip Top” sont fabriquées uniquement à partir d’ingrédients 100 % naturels et de qualité. Elles ne contiennent aucun colorant ni arôme artificiel. »

Il faudra certainement s’y arrêter au moins une fois au cours du périple!

Quelques précisions géographiques
Linda profite du trajet pour nous fournir une multitude d’informations sur la Nouvelle-Zélande, dans un premier temps quant à la géographie du pays, puis à son économie et à son histoire.

« Du point de vue de sa grandeur, la Nouvelle-Zélande a une superficie à peu près équivalente à celle de l’Angleterre. Le Canada, quant à lui, est 37 fois plus grand que la Nouvelle-Zélande!

La densité de la population en Nouvelle-Zélande est de 15 personnes au kilomètre carré! C’est très peu par rapport à la France (97), mais beaucoup par rapport au Canada et à l’Australie, deux pays où l’on retrouve 3 habitants au kilomètre!

Le détroit de Cook sépare l’île du Nord et l’île du Sud. Il relie la mer de Tasman à l’océan Pacifique. À son point le plus large, le détroit s’étire sur 38 km, tandis qu’à son point le plus étroit, il fait 22 km. Pour le franchir en ferry, il faut 3 heures 30 minutes.

L’île du Sud est plus large que l’île du Nord.

Évidemment, quand les vents viennent du Sud, ils sont froids, car ils proviennent de l’Antarctique.

Les fjords de l’île du Sud sont considérés comme étant les plus froids du monde.

Aucune ville du pays n’est à plus de 120 km de la mer! Ainsi, les Néo-Zélandais et les touristes peuvent, s’ils le souhaitent, faire du ski le matin et du surf l’après-midi!

Le fleuve Waikato est le plus long de Nouvelle-Zélande. Il coule sur 425 km au cœur de l’île du Nord. Il se jette dans le lac Taupo, le plus grand lac de Nouvelle-Zélande. Mais, il ressort du lac à sa limite nord-est… puis il coule du nord-ouest à travers les plaines du Waikato pour finalement se jeter dans la mer de Tasman au sud d’Auckland.

Le long de ce fleuve, nous retrouvons onze centrales électriques. De plus, le pays compte huit centrales géothermiques. »

Centrale hydro-électrique, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Lors de notre trajet actuel, nous croisons d’ailleurs cet édifice abritant une centrale électrique.

« La Nouvelle-Zélande, reprend notre guide, a adopté une loi contre l’utilisation de l’énergie nucléaire. Elle est devenue, en 1985, le premier pays au monde à se dénucléariser. »

Nous traversons la petite ville de Karaka.

« En Nouvelle-Zélande, l’élevage de chevaux pur sang est populaire. En janvier et février, une grande foire de chevaux se tient ici à Karaka. On y vend des chevaux. Ceux-ci sont exportés en Polynésie, à Hong Kong et ailleurs dans le monde.

Les parcs nationaux constituent quelque 12 % de la superficie du pays!

Il y a aussi de l’or en Nouvelle-Zélande, trois grosses mines d’or sont exploitées sur le territoire. »

Paysages, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Paysages, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : Sur notre route, il y a beaucoup de végétation. Les arbres sont verts, mais les herbes sont jaunes, il y a une petite sécheresse actuellement.

Et Linda continue…

« La Nouvelle-Zélande est située sur “la ceinture de feu”, une zone de forte activité volcanique et hydrothermique.

La population partout au pays est préparée à d’éventuelles éruptions volcaniques. Les gens conservent chez eux de l’argent liquide, des couvertures, de l’eau, des aliments, etc. au cas où… »

Nous voyons parfois des fleurs en bordure de la route, dont de superbes agapanthes… tantôt violettes, tantôt blanches. Nous apercevons également quelques bougainvilliers en fleurs. C’est très beau.

La région que nous traversons est surtout constituée de pâturages. Nous croisons quelques fermes… et beaucoup de serres.

« La terre est propice à la culture, note notre guide, notamment des poivrons… des verts, des jaunes, autant que des rouges. On cultive également des tomates et des concombres.

Aussi, les fraises et les melons sont cultivés. La cueillette des fraises tire d’ailleurs à sa fin en cette période de l’année. »

Nous voyons des kiosques de fruits et légumes en bordure de la route.

Nous traversons la petite ville de Pokeno… En regardant en sens inverse nous constatons que nous avons franchi 50 kilomètres, puisqu’une affiche indique « Auckland 50 km »!

Nous apercevons un secteur résidentiel… ce qui pousse notre guide à nous dire : « Nous sommes très près d’Auckland et le prix des maisons ici est en conséquence… Pour chacune de ces petites maisons, le prix de base est de 500 000 $ », affirme-t-elle.

« Les routes sont gratuites en Nouvelle-Zélande… sauf une. En effet, seule une route sise au nord d’Auckland, une route dotée d’un pont permettant de se rendre aux îles du Nord, est payante… 2 $ par véhicule.

La sécurité automobile est une priorité au pays. Les véhicules doivent êtes inspectés annuellement, et ce, dès qu’ils ont quatre années d’usure! »

Nous traversons la ville de Huntly, « une cité d’origine écossaise », précise Linda.

« Nous sommes dans une région qui fut touchée sévèrement par les guerres māories, une série de conflits militaires entre les forces coloniales britanniques et les Māoris qui eurent lieu entre 1845 et 1872. La cause principale de ces guerres était la vente de terres māories aux colons britanniques. »

« La région est parsemée de nombreuses tombes de soldats inconnus! »

Petite pause… toute en fleur
Nous nous arrêtons à 11 h 55 pour une pause santé.

Il fait un temps superbe. Le soleil brille de tous ses feux.

Pendant que la majorité des membres du groupe entre dans une très jolie boutique… où sont offerts de beaux vêtements en laine de mérinos… très dispendieux, comme un chandail à 229 $, je profite plutôt de l’arrêt pour photographier de superbes agapanthes en bordure de la route.

Paysages, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Paysages, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Paysages, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : Agapanthes… en bordure de la route.

Nous repartons à 12 h 10.

Revenant sur les vêtements en laine mérinos vus à l’intérieur du magasin, Linda fait valoir que « les moutons mérinos produisent la meilleure qualité de laine ».

Et elle ajoute : « Les moutons mérinos proviennent d’Espagne. Il y en a 5 millions en Nouvelle-Zélande.

Ils sont élevés évidemment pour leur laine. Chacun d’eux produit cinq kilos de laine par année, soit l’équivalent de la laine nécessaire à la confection de cinq complets pour homme.

D’ailleurs, la laine mérinos de Nouvelle-Zélande est en partie exportée en Italie pour la confection d’habits de luxe pour homme.

Il y a 19 races de moutons en Nouvelle-Zélande. Chacune des races a ses qualités propres. Certaines races sont élevées pour la laine, d’autres pour la nourriture. Au cours du périple, nous verrons d’ailleurs une démonstration où on nous présentera des moutons de chacune de ces 19 races. »

Linda nous distribue une carte de la Nouvelle-Zélande.

La production laitière
Nous voyons des troupeaux de vaches noires, des pins de Monterrey et beaucoup de fougères.

« Sur l’île du Nord, nous verrons plus de vaches que de moutons, ces derniers se retrouvent plus sur l’île du Sud. Mais, ne vous inquiétez pas, nous verrons des moutons… il y en a pas moins de 30 millions en Nouvelle-Zélande. »

Paysages, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Les vaches sont regroupées en grand nombre dans les pâturages.

Linda attire notre attention sur un grand complexe industriel. « Il s’agit d’une grande entreprise laitière qui produit 7 millions de litres de lait par jour… ce qui donne une production de plusieurs “milliards” de litres par année! »

« Pas moins de 304 camions-citernes remplis de lait partent sur la route tous les jours.

Il y a six millions de vaches laitières en Nouvelle-Zélande, c’est-à-dire plus d’une vache par habitant (la population de la Nouvelle-Zélande est d’un peu plus de 4,8 millions d’habitants)! Les bovins se retrouvent dans des troupeaux qui comptent en moyenne 500 têtes. Chaque troupeau est installé dans des pâturages d’une grandeur d’environ 350 hectares.

Le paradis des vaches se trouve dans le nord du pays, dans la région vallonnée d’Auckland. Le climat ensoleillé, doux et humide garantit des prairies verdoyantes qui régalent les vaches. Ici, il est inutile de garder le bétail à l’étable ou de compléter le régime avec d’autres aliments.

Chaque année, les 10 700 producteurs laitiers de la Nouvelle-Zélande produisent 21 milliards de litres de lait, une production qui représente 31 % de la production mondiale!

La quasi-totalité de cette production est exportée sous forme de poudre de lait et de beurre, d’où sa place de numéro un mondial comme fournisseur de produits laitiers.

Il n’y a jamais eu de cas de “vache folle” déclarée en Nouvelle-Zélande.

Il y a plusieurs races de vaches en Nouvelle-Zélande, dont la “Angus Aberdeen”, une race de vache irlandaise au pelage noir, et la “Belted Galloway” d’Écosse, noire, elle aussi, mais avec une large bande blanche sur le corps. »

Vaches Belted Galloway, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Nous voyons justement des vaches « Belted Galloway » dans un champ.

« Outre les vaches, il y a aussi de nombreuses chèvres. On en fait l’élevage pour leur lait et pour la fabrication de fromage.

En Nouvelle-Zélande, le litre de lait se vend 2 $ NZ.

Outre les 6 millions de vaches, les 30 millions de moutons et la multitude de chèvres, on retrouve également pas moins de 40 millions d’opossums… un véritable fléau en Nouvelle-Zélande.

Bref, il y a beaucoup plus d’animaux que d’hommes au pays des Kiwis.

D’ailleurs, la Nouvelle-Zélande doit importer du maïs pour nourrir tous ces animaux. »

Un cimetière māori… une monarchie… et le traité de Waitangi
Poursuivant notre route, nous croisons un cimetière sur une colline en bordure de la route, un grand cimetière… « Il est réservé exclusivement pour les Māoris », nous indique notre guide.

Quelques tombes affichent le drapeau māori, tandis que d’autres sont décorées de fleurs.

Cimetière māori, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Un cimetière māori en bordure de route.

Selon Linda, les Māoris d’aujourd’hui seraient de la septième génération en Nouvelle-Zélande.

« Les Māoris ont un roi », nous surprend-elle. « Depuis 2006, c’est Tūheitia Paki. Il représente toutes les tribus Māoris du pays.

Celui-ci est originaire de la région que nous traversons. Il a fait ses études à la Rakaumanga School de Huntly.

La monarchie māori n’est pas une monarchie traditionnelle. Elle a été créée de toute pièce en réaction à la situation coloniale. Le premier roi māori a été nommé en 1858 pour tenter d’unifier les Māoris à la grandeur de la Nouvelle-Zélande, et ce, en réponse à l’expropriation grandissante des terres māoris par les autorités coloniales britanniques. »

« Il est impossible de parler des Māoris et de la Nouvelle-Zélande, lance notre guide, sans parler du traité de Waitangi qui fut signé le 8 février 1840, à Waitangi, entre les représentants de la couronne britannique et les chefs de la Confédération des Tribus unies de la Nouvelle-Zélande ainsi que d’autres chefs tribaux māoris. »

L’encyclopédie libre Wikipédia précise que « le traité de Waitangi fit formellement de la Nouvelle-Zélande une colonie britannique et il peut être considéré comme l’acte de fondation de la Nouvelle-Zélande en tant que nation. Ce traité et l’interprétation qui peut être faite des mots forgés dans sa version en māori occupent encore une place importante dans la politique néo-zélandaise moderne et reste l’objet de vives controverses. »

À écouter parler notre guide, nous comprenons rapidement que l’expression « vives controverses » utilisée par Wikipédia est un euphémisme.

« Les Māoris n’ont jamais pu accepter ce traité. Ils ont toujours considéré l’achat des terres par les Britanniques comme du vol.

Au moment de la signature du traité, les Māoris possédaient 20 millions d’hectares de terre… À la fin du XIXe siècle, il ne leur en restait que 4 millions!

Et c’était effectivement du vol, ajoute telle, les Britanniques ne payant que très peu pour acquérir les terres.

De toute façon, l’achat de terres est philosophiquement inacceptable pour le peuple māori, qui considère que la terre n’appartient pas à l’homme, mais que l’homme appartient à la terre.

Partant de là, les points de vue māori et anglais étaient, dès le départ, irréconciliables.

Au cours des dernières décennies, les Māoris ont reçu du gouvernement néo-zélandais des millions de dollars… et des excuses, et ce, même de la reine Élisabeth II, en 1995.

Le traité de Waitangi demeure, encore aujourd’hui, un sujet très délicat partout au pays. »

Nous voyons beaucoup de magnolias. « En Nouvelle-Zélande, les feuilles de magnolias servent à faire du thé », souligne Linda.

Paysages, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Nous passons devant cette belle colline.

Nous voyons des chevaux avec des « manteaux » sur le dos.

Un pays exemplaire pour l’égalité homme-femme
« La Nouvelle-Zélande a été le premier pays au monde à attribuer le droit de vote aux femmes, incluant aux femmes māoris, et le seul à le faire au XIXe siècle », lance fièrement notre guide.

« Ce droit a été obtenu après une pétition d’une impressionnante ampleur : près d’un quart de la totalité des femmes adultes du pays l’ont signée. La Nouvelle-Zélande a adopté le suffrage universel en 1893, permettant aux femmes de voter lors des élections législatives dès cette année-là.

Il fallut toutefois attendre en 1919 pour que les femmes puissent se présenter aux élections. »

Billet de 10 $ néo-zélandais, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : « Celle qui a mené le combat pour le droit de vote des femmes, Kate Sheppard, apparaît aujourd’hui sur le billet de 10 $ néo-zélandais », fait remarquer Linda. (Photo provenant d’Internet)

Des kiwis verts, des kiwis jaunes et des kiwis rouges
« Quelque 55 % des terres sont utilisés pour l’agriculture. La culture des fruits est importante. Ceux-ci sont exportés… tout comme les crustacés et la viande. »

Nous constatons que des haies bien coupées délimitent les terres… un peu comme nous avions vu en Angleterre.

« Ces haies, précise notre guide, entourent les terres où l’on cultive la “groseille chinoise”, un fruit beaucoup mieux connu sous le nom de kiwi.

Évidemment, “le kiwi”, dont la culture a été introduite en Nouvelle-Zélande en 1904, est le fruit le plus populaire du pays. Il y a des kiwis verts, jaunes et rouges.

La Nouvelle-Zélande est reconnue mondialement pour ses kiwis. Il n’y en a pas moins de trois milliards qui sont exportés par année.

C’est un fruit facile à exporter, car il peut se conserver durant neuf mois à une température de zéro degré Celsius.

On fabrique de plus avec le kiwi un jus de fruits excellent. Demain, nous aurons la chance d’en déguster au petit-déjeuner.

La cueillette des kiwis ne dure que six semaines annuellement. »

Des paysages de toute beauté
Nous traversons un village Otorohanga… « Une toute petite ville du point de vue du nombre d’habitants, mais avec un grand territoire. La terre y est ici en grande partie dévouée à l’industrie laitière. »

Paysages, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Nous croisons un autre pâturage.

Paysages, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Et cette belle colline.

Affiche, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : En traversant un petit village, nous voyons cette affiche pour le moins colorée.

Nous apercevons des autruches et des émeus dans les champs!

« Nous sommes dans la région de King Country. Les Māoris se sont retirés dans cette région, avec leur roi, durant la guerre contre les Britanniques, parce qu’ils connaissaient bien la forêt. »

Nous voyons des arbres, dont les grandes feuilles sont des fougères!

« La fougère argentée est l’emblème de la Nouvelle-Zélande. »

Paysages, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Paysages, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : De magnifiques fougères.

Un Bar-B-Q au Roselands Restaurant Waitomo Caves
Nous prenons une route étroite bordée de précipices!

« Nous allons nous arrêter pour dîner avant de nous diriger vers les cavernes », note Linda.

« Nous dînons au Roselands Restaurant Waitomo Caves, un endroit dédié aux touristes qui est exploité par un couple d’ici. Sur le site de leur restaurant, il y a les salles à manger, mais aussi des grottes, des jardins et une petite ferme! »

Nous descendons de l’autocar à 13 h 45…

Le repas est de style buffet.

Roselands Restaurant Waitomo Caves, Waitomo, Nouvelle-Zélande

Roselands Restaurant Waitomo Caves, Waitomo, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : Nous devons passer devant deux comptoirs Bar-B-Q où les propriétaires de l’établissement eux-mêmes nous servent… lui de l’agneau, elle du bœuf.

Nous nous servons une assiette avec des tranches d’agneau, de la sauce, des salades et de petites pommes de terre rôties. Céline prend de l’eau, je commande une bière, une Steinlager (9 $ NZ).

Pour dessert, un morceau de gâteau aux carottes, des biscuits, des kiwis… et un bon café.

Nous sortons de table à 14 h 30. Il fait toujours très beau et nous en profitons pour nous balader dans les jardins où il y a d’énormes hortensias mauves.

Roselands Restaurant Waitomo Caves, Waitomo, Nouvelle-Zélande

Roselands Restaurant Waitomo Caves, Waitomo, Nouvelle-Zélande

Roselands Restaurant Waitomo Caves, Waitomo, Nouvelle-Zélande

Roselands Restaurant Waitomo Caves, Waitomo, Nouvelle-Zélande

Roselands Restaurant Waitomo Caves, Waitomo, Nouvelle-Zélande

Roselands Restaurant Waitomo Caves, Waitomo, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : Les jardins du Roselands Restaurant de Waitomo sont superbes.

Les cavernes de vers luisants!
Nous remontons dans l’autocar à 14 h 50 et nous filons vers le site des cavernes de vers luisants… situées tout près.

Dans l’autocar, Linda nous mentionne que l’agneau qui nous a été servi ce midi était âgé de 9 mois!

Elle ajoute qu’à la « Caverne de Waitomo » nous aurons un guide local. « Il nous mènera dans les dédales d’une caverne jusqu’à un petit étang, où nous grimperons dans une barque, totalement dans le noir, d’où nous pourrons admirer les vers luisants. »

« Ceux-ci, précise-t-elle, ne vivent qu’en Nouvelle-Zélande et en Australie. »

Elle nous prévient que les photos sont interdites…

« Mais généralement, il y a un service de photographe à la porte d’entrée. Ils vous photographient et ils préparent, pendant l’expédition dans les cavernes, un beau document qu’ils offrent à la sortie »... moyennant plusieurs dollars néo-zélandais.

Nous nous plaçons dans une file et descendons dix minutes plus tard dans les Waitomo Glowworn Caves… après qu’on nous ait tiré le portrait!

Caverne de Waitomo, Waitomo, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Notre guide pour la visite de la caverne de Waitomo est Māori.

Après les mots de bienvenue, notre guide nous indique que : « Les cavernes ont été ouvertes au public il y a 127 ans!

Il y a 300 grottes dans la région, la plus longue fait 20 km!

Celle dans laquelle nous allons descendre s’étire sur 900 mètres. »

Nous descendons. Il y a des stalactites toutes blanches! C’est beau.

« Ces fascinantes sculptures calcaires naissent de l’eau qui s’écoule du plafond vers le sol laissant sur son passage un dépôt de calcaire cristallin. Les couches de cristaux s’accumulent avec le temps et elles s’allongent.

Les stalactites pendent du plafond de la grotte, tandis que les stalagmites s’élèvent à partir du sol.

Ce genre de sculptures peut prendre des centaines d’années pour se former. »

Nous arrivons dans un endroit de la caverne où, précise notre guide, « l’acoustique est impressionnante ».

À sa demande, notre groupe se met à chanter en chœur pour tester l’acoustique.

Notre guide nous explique le cycle de vie des vers luisants, dont le nom scientifique est « arachnocampa luminosa » : « Ils vivent environ 10 mois… et meurent quatre jours après la reproduction. »

Selon le document en français qui nous a été remis :

« La femelle pond environ 120 petits œufs ronds, dont les larves éclosent une vingtaine de jours plus tard.

Les larves se bâtissent un nid constitué de filaments. Une substance gluante recouvre les filaments qui piègent les insectes qui deviennent la nourriture de la larve.

Ce sont ces larves qui émettent une lumière visible.

Celles-ci grandissent lentement pendant neuf mois… puis elle se transforme en “pupe” un peu comme la chrysalide chez le papillon, et ce, pour une période de 13 jours.

Au terme de ces 13 jours, le ver luisant est adulte… il cherche à se reproduire et lorsqu’il réussit, il meurt quelques jours après. »

Le guide nous amène à un endroit où il y a plusieurs petits points qui brillent! Puis, il ouvre la lumière : nous voyons les filaments qui pendent et dans lesquels les insectes sont emprisonnés!

Il referme la lumière et nous marchons jusqu’à un petit quai. Nous embarquons par petit groupe dans les bateaux pour une balade sur l’eau.

Nous sommes dans une noirceur totale. Il n’y a que quelques points de lumière… qui sont en réalité les vers luisants qui brillent. C’est une expérience assez spéciale.

"Caverne de Waitomo, Waitomo, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Voilà ce que nous avons vu! (Photo provenant d’Internet)

Nous descendons du bateau, remercions notre guide, et sortons à l’extérieur par une sorte de jardin… qui nous mène dans la boutique-cadeau du site… où nous attendent nos photos.

Caverne de Waitomo, Waitomo, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Le point de vue à la sortie de la caverne!

La photo de nous est bonne et l’ensemble est joli. Nos photos, en fait toujours la même, sont présentées sur des arrière-plans différents à l’intérieur d’une brochure contenant les informations sur la caverne et sur la région.

C’est particulièrement dispendieux (35 $ NZ). Mais en bons touristes, nous l’achetons quand même.

Caverne de Waitomo, Waitomo, Nouvelle-Zélande

Caverne de Waitomo, Waitomo, Nouvelle-Zélande

Caverne de Waitomo, Waitomo, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : La « Caverne de Waitomo » a fêté ses 125 ans d’existence il y a deux ans et pour l’occasion des affiches avec des photos d’archives ont été installées sur les murs de la bâtisse.

En route pour Rotorua!
Nous sortons et remontons dans le car qui reprend la route à 16 h 25.

Nour reprenons notre traversée de l’île du Nord et filons à destination de Rotorua où nous nous installerons pour deux nuits.

Linda nous indique que le souper est libre ce soir. Elle nous rassure en nous précisant que tout près de notre hôtel il y a de nombreux restaurants.

« L’Hôtel, le Millennium, est situé tout près du lac de Rotorua où nous pourrons nous promener. »

« Et à un jet de pierre de l’hôtel, lance-t-elle, il y a le Polynesian Spa, la meilleure station thermale internationale de Nouvelle-Zélande qui nous offre rien de moins que 26 piscines d’eaux thermales naturelles ! »

Yvonne conduit son véhicule rapidement, freinant souvent assez brusquement. Nous ne perdrons pas de temps sur la route avec elle au volant.

Nous traversons le village de Arapuni, qui compte sur une population d’un peu plus de 2 000 habitants. Une petite centrale hydroélectrique a été construite entre 1924 et 1929 sur le lac près du village.

Paysages, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Tout près de la centrale électrique de Arapuni, il y a un pont suspendu.

Paysages, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Paysages, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Paysages, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Paysages, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : Les paysages que nous voyons de l’autocar sont tout simplement superbes.

Puis, nous passons par Putāruru où vivent tout près de 4 000 personnes… dont des Canadiens, car nous voyons une maison arborant le drapeau unifolié!

Il y a beaucoup de petites collines de style tumulus… « Elles sont dues à une éruption volcanique », explique notre guide.

Paysages, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : De nombreux petits tumulus provenant d’une éruption volcanique.

Nous apercevons le lac Rotorua, qui prend place dans le cratère d’un ancien volcan. « Avec 80 km carrés, il est le deuxième plus grand lac de l’île du Nord. Il aurait été créé suite à une éruption volcanique survenue il y a… 240 000 ans! »

« Le lac est aujourd’hui un lieu touristique important dans la région en raison de l’activité géothermique qu’on y retrouve. Le lac offre aux baigneurs des parties d’eau froide et des parties d’eau chaude. »

« Il y a 14 lacs dans la région, des plans d’eau où les truites arc-en-ciel sont présentes en grande quantité. »

« C’est ici que le tourisme est né dans le pays… en raison des bains thermaux. La région est d’ailleurs surnommée “The Las Vegas of the New Zealand”. »

« La population de Rotorua, environ 50 000 habitants, est composée de Māoris dans une proportion de plus de 30 %. Du reste de la population, 60 % sont d’origine européenne. »

« Lorsque nous descendrons du car, vous constaterez que l’on sent une odeur de soufre ».

« Dans le parc de Rotorua, nous verrons de la fumée qui sort du sol. Parfois de nouveaux geysers apparaissent sans que l’on s’y attende. Cela peut être dangereux. »

Nous arrivons dans la ville et nous voyons beaucoup de magasins et de restaurants sur la rue principale.

Il y a un centre d’informations touristiques qui prend place dans un beau bâtiment de style Tudor… sur la rue Fenton.

Nous arrivons à l’hôtel… à 18 h 25.

Hôtel Millennium, Rotorua, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : L’Hôtel Millennium de Rotorua.

Nous avons la chambre 3419 dans laquelle nous retrouvons les mêmes commodités que notre chambre de la veille, sauf qu’elle est plus petite.

Hôtel Millennium, Rotorua, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Notre chambre à l’Hôtel Millennium de Rotorua.

Nous montons y déposer nos bagages à main et nous quittons tous deux pour nous rendre au bord du lac.

Nous arrivons sur la rue piétonne aperçue de l’autocar… tous les magasins sont fermés!

La rue piétonne est courte. Il y a de nombreux restos avec terrasse, mais il y foule et les seules places disponibles sont à l’intérieur… où il n’y a pas d’air conditionné… en fait pas d’air du tout.

Nous marchons jusqu’à la fin de la rue piétonne qui aboutit à un grand parc au bout duquel on peut apercevoir le lac. Il est beaucoup plus loin que nous pensions…

Nous nous mettons donc à la recherche du restaurant que Céline a identifié lors de ses travaux préparatoires au voyage… Nous le trouvons rapidement, mais il n’y a pas de place sur la terrasse et la table qu’on nous offre à l’intérieur ne nous plaît pas. Nous sortons.

Nous revenons à l’hôtel et nous nous installons au restaurant « Nikay » même si tout est hors de prix.

Nous commandons des entrées : salade avec des œufs et verre de vin pour Céline et trio de saumon avec une bière pour moi (60 $ NZ).

Nous sommes un peu déçus.

À suivre…
Visite du parc naturel kiwi de Rainbow Springs!

Parc naturel kiwi de Rainbow Springs, Rotorua, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Même si les Néo-Zélandais se disent « Kiwis », voir les oiseaux kiwis à l’état sauvage est rare. Au parc naturel kiwi de Rainbow Springs, nous avons eu la chance d’en observer.

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