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Ascension au sommet du mont Kasprowy Wierch… à cheval sur la frontière polono-slovaque!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 38e d’une longue série de reportages relatifs à un fascinant voyage que nous avons réalisé en Pologne à la fin de l’été 2016!

Mont Kasprowy Wierch, Tatras, Pologne

Zakopane, Pologne, jeudi 8 septembre 2016 - Après avoir consacré la matinée à la découverte du patrimoine religieux de Zakopane : la petite église en bois du Sacré-Cœur de Jésus, l’église Notre-Dame-de-Fatima, puis la plus vieille église de Zakopane, Stary Kościół, ainsi que le tout premier cimetière de la ville… nous partons maintenant à la conquête d’un des sommets des monts Tatras, le mont Kasprowy Wierch, lui qui culmine à 1 987 mètres d’altitude!

Évidemment, notre randonnée s’effectuera pour la plus grande partie en téléphérique… mais rendus au sommet nous grimperons encore, juste assez pour poser un pied en Slovaquie.

Puis en soirée, nous aurons droit à un souper-spectacle à Zakopane.

Photo ci-dessus : Me voici sur un des pics du mont Kasprowy Wierch… maître de l’univers!

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Après notre dîner au restaurant Gazdowo Kuznia et au terme de notre petite promenade dans le centre-ville de Zakopane, nous rejoignons notre groupe de voyageurs à 14 heures.

Guidés par notre accompagnatrice de Voyages Lambert, Krystyna Wozniak, nous marchons jusqu’au car et nous repartons en direction de Kuźnice… où prend place la station de téléphérique qui nous mènera au sommet du mont Kasprowy Wierch.

Il fait magnifiquement beau, le mercure indique rien de moins que 29 beaux degrés Celsius.

En cours de route, Krystyna nous raconte l’histoire d’une vieille dame qui vend le fameux fromage fumé de Zakopane, l’oscypek, tout à côté du restaurant où nous avons mangé.

« Elle tient un kiosque à côté du restaurant où nous avons dîné. C’est une paysanne âgée, qui n’avait pas un sou pour investir dans un kiosque fonctionnel et surtout confortable. Vendant son fromage à l’année, elle devait faire face aux intempéries, ce qui n’est pas vraiment agréable, surtout quand on prend de l’âge. »

« Finalement, c’est le restaurant qui a payé pour lui fournir un petit kiosque. En en retour, elle fournit le restaurant en fromage qu’elle fabrique elle-même. »

D’ailleurs, dans le plat que Céline a mangé ce midi, il y avait des morceaux de ce fromage… fait à 100 % de lait de brebis.

Fromage oscypek, Zakopane, Pologne

Photo ci-dessus : Le fromage « oscypek » a la particularité de prendre plusieurs formes et d’être décoré de motifs rustiques. (Photo provenant d’Internet)

Nous nous arrêtons un instant à l’hôtel où Krystyna récupère les billets de téléphérique qu’elle a achetés par Internet.

Première étape… se rendre au point de départ du téléphérique!
L’autobus nous laisse finalement à 14 h 30 en bas d’un chemin pentu qui grimpe sur deux kilomètres dans la montagne.

Nous devons marcher ces deux kilomètres, les grimper serait plus juste, pour nous rendre jusqu’à la station de départ du téléphérique.

Nous mettrons un peu plus de 30 minutes pour y arriver, mais certains membres du groupe mettront beaucoup plus de temps et arriveront tout en haut… totalement exténués.

Krystyna nous y rejoint et nous remet nos billets. Le départ du téléphérique est prévu à 15 h 40.

Il y a foule à la billetterie du téléphérique de Kasprowy Wierch… où on parle de plusieurs heures d’attentes pour obtenir une place.

Krystyna, qui a trois billets de trop en raison du désistement de trois membres du groupe à faire cette balade, réussit à les revendre rapidement à des personnes dans la file… à 50 % du prix!

Station de départ du téléphérique, Kuźnice, Pologne

Photo ci-dessus : Une partie des gens qui attendent pour se procurer des billets pour le téléphérique. (Photo provenant d’Internet)

Deuxième et troisième étapes… ascension en télécabine
Nous entrons finalement dans la bâtisse quelques minutes avant notre heure de départ.

Nous voyons sur un moniteur de télévision des gens qui montent à pied… Il y a également une affiche qui prévient les visiteurs qu’au sommet la température est de… 12 degrés Celsius.

Station de départ du téléphérique, Kuźnice, Pologne

Photo ci-dessus : La cabine dans laquelle nous embarquons pour l’ascension vers le sommet du mont Kasprowy Wierch. (Photo provenant d’Internet)

Le voyage en télécabine vers le sommet du mont Kasprowy Wierch, situé à 1 987 mètres au-dessus du niveau de la mer, dure environ 15 minutes et se déroule en deux étapes, avec un changement de télécabine à Myślenickie Turnie, un arrêt sis à 1 325 mètres d’altitude.

Au total, le trajet s’effectue sur 4 000 mètres… et surtout sur un dénivelé de 936 mètres!

Dernière étape… la contemplation
À 16 heures, nous descendons de la cabine… nous sommes à une altitude de 1 959 mètres. Wow!

Krystyna nous informe que nous sommes libres de nous rendre où nous voulons. « Vous pouvez redescendre à tout moment, mais pas plus tard que 17 h 40 toutefois ».

C’est époustouflant!

C’est une sorte de paysage lunaire dans de hautes montagnes. Nous voyons les télésièges sur les pistes de ski d’hiver.

Nous sortons nos polars, car c’est vraiment plus froid.

Mont Kasprowy Wierch, Tatras, Pologne

Mont Kasprowy Wierch, Tatras, Pologne

Photos ci-dessus : Une vue spectaculaire sur les télésièges pour le ski.

Nous marchons, nous grimpons, mais finalement nous n’allons pas jusqu’en haut, c’est éreintant… et il fait franchement froid!

Mont Kasprowy Wierch, Tatras, Pologne

Mont Kasprowy Wierch, Tatras, Pologne

Mont Kasprowy Wierch, Tatras, Pologne

Photos ci-dessus : Nous nous croyons, pour un moment, les maîtres de l’univers.

Mont Kasprowy Wierch, Tatras, Pologne

Photos ci-dessus : Des vues imprenables!.

Mont Kasprowy Wierch, Tatras, Pologne

Mont Kasprowy Wierch, Tatras, Pologne

Mont Kasprowy Wierch, Tatras, Pologne

Mont Kasprowy Wierch, Tatras, Pologne

Photos ci-dessus : Une dernière colline à grimper et nous serons à la frontière de la Slovaquie.

Mont Kasprowy Wierch, Tatras, Pologne

Photo ci-dessus : Voici à la frontière, d’un côté la Pologne, de l’autre la Slovaquie!

Mont Kasprowy Wierch, Tatras, Pologne

Photo ci-dessus : Céline, appuyée sur le bloc de béton… du côté de la Slovaquie! Je la photographie de la Pologne!

Mont Kasprowy Wierch, Tatras, Pologne

Photo ci-dessus : Nous revenons sur nos pas et croisons un couple d’amis.

Mont Kasprowy Wierch, Tatras, Pologne

Photo ci-dessus : Dernier regard sur le paysage avant de redescendre.

Nous prenons le téléphérique pour redescendre à 17 heures.

En bas, nous attendons un moment, savourant les lieux une dernière fois. Puis, nous redescendons à pied vers l’autocar dans lequel nous grimpons à 18 heures.

En cours de trajet, Krystyna nous indique que ce soir nous nous retrouverons dans le lobby de l’hôtel à 19 h 15.

« Nous marcherons de 10 à 15 minutes pour nous rendre au restaurant. »

Elle profite de l’occasion pour nous préciser l’heure du départ de demain matin : « 11 heures ».

Excellent, nous aurons donc l’occasion de retourner dans le centre-ville de Zakopane!

En route pour un souper-spectacle
Nous arrivons finalement à notre chambre à 18 h 10… Nous nous préparons tranquillement.

Nous descendons finalement à 19 h 10.

Krystyna constate que la majorité des dames du groupe portent un collier à grosses boules. Elle est enchantée!

Hôtel Litwor, Zakopane, Pologne

Photo ci-dessus : Les dames du groupe arborent ce soir un joli collier aux grosses boules rouges! (Photo Gaétan Busque, compagnon de voyage)

Zakopane, Pologne

Photo ci-dessus : Voici le collier que Céline porte. Un achat que nous avons fait ce midi lors de notre petite promenade dans le centre-ville de Zakopane.

Nous quittons l’hôtel et marchons une quinzaine de minutes jusqu’au restaurant Karczma.

Restaurant Karczma, Zakopane, Pologne

Photo ci-dessus : Le restaurant Karczma (Photo provenant d’Internet)

Nous entrons et nous installons à trois grandes tables.

Il y a un ensemble de six musiciens et danseurs en costume de la région. L’une et l’un deux font danser les membres du groupe à tour de rôle.

Restaurant Karczma, Zakopane, Pologne
Photo ci-dessus : Ensemble de six musiciens et danseurs en costume de la région du restaurant Karczma.

On nous sert une soupe à la choucroute…

Puis les serveurs nous apportent deux plateaux flambés par table… dont les couverts sont tous levés en même temps… au son d'une cloche.

L’assiette comprend plusieurs sortes de viandes, avec de la laitue et des patates rôties.

Sur la table, il y a des plateaux de pain de seigle.

Nous accompagnons le repas d’un verre de vin blanc pour Céline et d’une bière pour moi (20 zł).

Pour dessert on nous sert une pomme au four! Mais vraiment trop cuite…

Au terme du souper, que nous n’avons pas particulièrement apprécié, nous sommes les premiers à revenir à l’hôtel, il est 22 heures.

À suivre…
L’église Saint-Michel Archange de Dębno.

Saint-Michel Archange de Debno, Pologne

Photo ci-dessus : Sur le parterre de la petite église de bois Saint-Michel Archange de Dębno... un chapelet!

Bibliographie

Atlas en fiches, Pologne, Gdańsk, Vistule, Économie de la Pologne, etc., Éditions Atlas, 2008;

Auschwitz-Birkenau, Histoire et présent, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 34 pages;

Encyclopédie libre Wikipédia Pologne, Gdańsk, Malbork, Oliwa, Sopot, Toruń, Vistule et plusieurs autres pages;

Château de Malbork, Éditions VIA s.c., 2015, 32 pages;

Découvrir Gdańsk, Département de la promotion de la ville de Gdańsk, 2015, 36 pages;

Gdansk, La Voie Royale, Département de la promotion de la ville de Gdańsk, 2015, 18 pages;

Les incontournables des Gdańsk, Département de la promotion de la ville de Gdańsk, 2015, 36 pages;

C’est à Gdańsk que tout a commencé, Département de la promotion de la ville de Gdańsk, 2016, 28 pages;

Jerzy Duda-Gracz — Golgota ​Jasnogórska , Paulinianum, 32 pages;

Guide de conversation polonais, Édition Lonely Planet, 2016, 252 pages;

Le Patrimoine mondial de l’UNESCO, Éditions UNESCO, 2009, 832 pages;

Petit futé - Pologne, Petit Futé, 2015, 480 pages.

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