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Stanton se sent déjà chez lui!

Revue de presse

Louis-Simon Gauthier, Le Nouvelliste, le 27 juillet 2016

Simon Gravel

(Trois-Rivières) Quelques jours après avoir muselé son ancienne équipe des Capitales deux fois en trois sorties, T.J. Stanton a fait une entrée remarquée dans son nouveau rôle de gérant des Aigles au Stade Stéréo Plus.

Devant plus de 1500 témoins mardi, l'Américain de 35 ans a guidé ses hommes vers des victoires de 5-2 et de 3-2 face aux Jackals du New Jersey.

Photo ci-dessus : Simon Gravel était d’office derrière le marbre pour un des deux matchs du programme double d’hier et il a bien fait, ramenant entre autres, un dossier de 1-en-3 à la frappe.

Les Aigles ont maintenant remporté quatre de leurs cinq dernières sorties. Ils se rapprochent à deux matchs et demi des Miners de Sussex et du cinquième rang de la Ligue Can-Am.

La fougue et la sagesse
Depuis qu'il a pris la barre du club, Stanton a souvent été aux premières loges pour assister à des performances remarquables de ses lanceurs partants. Encore une fois mardi, ses deux artilleurs d'office pour entamer les parties du programme double, un jeune loup (Matt Horan) et un vieux sage (Matthew Rusch), ont assuré.

À son deuxième départ chez les pros, Horan a pu savourer sa première victoire. Solide pendant cinq manches et deux tiers, il a vu deux vétérans du club, Javier Herrera et Steve Brown, lui donner un coussin de 5-1.

Herrera a notamment fait parler son talent pur en catapultant l'offrande du vis-à-vis Matt Loosen de l'autre côté de la clôture du champ centre en première manche, une claque bonne pour deux points. Le sympathique vénézuélien a fabriqué un troisième point à l'aide d'un simple, pendant que son ami Brown en concoctait deux.

Pour revenir à Horan, il a quitté le match en début de sixième, alors que les Jackals menaçaient avec les buts remplis. Scott Kuzminsky a cependant forcé le toujours dangereux Michael O'Neill à s'élancer pour un faible ballon à l'avant-champ, ce qui a mis un terme à la manche.

Kaohi Downing a par la suite préservé l'avance des siens en récoltant son neuvième sauvetage de l'année.

Les deux équipes ont de nouveau sauté sur le terrain une demi-heure plus tard et cette fois, les Jackals ont attaqué avec panache. Après les trois premiers tours au bâton, ils menaient 2-1 grâce à sept coups sûrs réussis contre le vétéran Matthew Rusch, qui semblait en léger manque de contrôle.

Fin renard, Rusch a su s'ajuster et les Aigles ont tonné au bon moment, c'est-à-dire en fin de sixième manche. Delvis Morales a alors produit son deuxième point du match grâce à un simple, puis quelques instants plus tard, Ryan Brockett s'est sacrifié en laissant la balle le toucher avec les sentiers tous occupés.

Rusch est revenu une dernière fois sur la butte en septième et n'a pas fait durer le suspense. Entre les manches quatre et sept, l'as des Oiseaux n'a alloué qu'un coup sûr aux visiteurs.

Soulagement
De retour dans son bureau plusieurs minutes après avoir célébré cette victoire avec ses proches, Stanton rendait hommage à ses hommes.

«Wow, quelles performances de nos lanceurs! Ce n'était pas évident d'aborder ces matchs en sachant que les Jackals nous avaient battus 11 fois en 12 parties, mais j'ai toujours senti les gars en contrôle. Quand je suis arrivé ici, j'ai dit que je n'acceptais pas l'égoïsme. Ce soir, j'ai vu une équipe se sacrifier et jouer ensemble.»

Une erreur d'inattention de Stanton aurait toutefois pu s'avérer coûteuse. Entre les deux matchs, le gérant a livré une mauvaise copie de son alignement aux officiels, l'ordre de Connor Crane et Daniel Mateo ayant été inversé. Crane a claqué un simple, mais a dû aussitôt rentrer à l'abri puisque c'était au tour de Mateo de frapper.

Heureusement, cette crampe au cerveau n'a pas eu d'impact sur le résultat du match.

«C'est mieux que ça survienne dans une victoire. On fait comme si ce n'était jamais arrivé», plaisantait Stanton, qui peut néanmoins dire mission accomplie.

Carnet de notes
Enthousiastes, plusieurs amateurs ont quitté le stade mardi en entonnant les célèbres «olé olé olé». Pendant un instant, on se serait cru en septembre 2015, durant les séries éliminatoires...

À moins que le match ne soit reporté en raison de la pluie, T.J. Stanton confiera la balle à Ryan Bollinger mercredi pour le troisième et dernier épisode de cette série.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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