Juil/160
Une Québécoise fière de porter le maillot français
Rosie Lyard s’est mise à la balle rapide il y a seulement deux ans
Revue de presse
Roby St-Gelais, Le Journal de Québec, 21 juillet 2016
Il y a trois mois, Rosie Lyard n’aurait jamais cru se retrouver au Championnat mondial féminin de balle rapide. La voilà pourtant qui aide l’équipe nationale française à se refaire une place parmi les puissances mondiales de ce sport.
Photo ci-dessus : Rosie Lyard avait fait bonne impression lors d’un tournoi préparatoire en Italie, le mois dernier. Il n’en fallait pas plus pour qu’elle obtienne la chance de se faire valoir avec la France au Championnat mondial féminin de balle rapide. (Photo Martin Chevalier)
La Québécoise née en France a été retenue pour participer à la compétition qui se tient actuellement à Surrey, en banlieue de Vancouver, après avoir fait bonne impression lors d’un tournoi préparatoire en Italie, le mois dernier.
«Je n’avais aucune idée de tout ça il y a trois mois! Et, de me retrouver là, j’avoue que ça va vite, mais c’est un honneur de porter le maillot de la France. Je suis rendue au niveau international et j’espère que ça va durer», a exprimé au bout du fil la joueuse de 21 ans qui a troqué le baseball pour la balle rapide il y a à peine deux ans.
Une nouvelle position
À la veille d’amorcer sa première saison en NCAA, avec les Arrows d’Ursuline College près de Cleveland en Division 2, Lyard chérit chaque moment que cette expérience internationale lui fait vivre. La voltigeuse a même été employée à une nouvelle position.
«J’ai disputé ma première partie complète au premier but contre le Japon, les championnes du monde! J’avais joué deux manches en Floride (Junior College) au premier but et, là, je commence à avoir les réflexes et à être plus à l’aise. Pourquoi pas développer une deuxième position? Ça paraît bien sur un CV, que tu joues régulièrement à deux positions, et, en tant que personne, c’est une expérience formidable», a souligné l’ancienne des Canonniers de Québec.
Même si son rôle offensif est limité, Lyard ne s’en plaint pas. «Au bâton, on me demande des amortis sacrifices et surprises. J’ai compris que je ne serais pas une frappeuse de puissance sur cette équipe, mais j’apporte un petit quelque chose.»
L’ajout de 15 nouvelles équipes au Championnat du monde a permis à la France de renouer avec ce tournoi pour la première fois depuis 1994. Après des défaites de 7-0 aux mains des Japonaises et des Vénézuéliennes en qualifications, les représentantes de l’Hexagone ont été reléguées dans le groupe des pays moins puissants.
«On a montré du beau softball. Les coachs étaient heureux. C’étaient des puissances mondiales et, il y a quelques années, ça aurait été des parties à 25-0. On arrive un peu sur la map au niveau international», a expliqué Lyard, qui n’avait aucune attente par rapport au calibre en se joignant à la formation nationale.
Et le Canada?
Rêve-t-elle de jouer un jour sous les couleurs du Canada? «On parle d’un autre calibre très différent. Rien n’est impossible, mais c’est la France qui m’a donné une chance et je vais toujours en être reconnaissante.»
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.
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