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Place au Stade Stéréo Plus

Revue de presse

Nicolas Ducharme, Le Nouvelliste, le 23 juin 2016

Stade  Stéréo+

(Trois-Rivières) Les Aigles de Trois-Rivières devraient être en mesure de rester à flot pour les trois prochaines années. Comme l'annonçait Le Nouvelliste lundi, le stade Fernand-Bédard portera maintenant le nom de Stade Stéréo Plus.

Photo ci-dessus : Une bannière noire, illuminée la nuit, aux couleurs de la firme Stéréo Plus a été apposée sur la devanture du stade, tout comme deux autres affiches sur les côtés de l'enceinte. (Photo : François Gervais, Le Nouvelliste)

Une entente d'une valeur de 405 000 $ qui se poursuivra jusqu'en 2019. Ainsi, les Oiseaux obtiendront, grâce à ce contrat, 235 000 $ en argent ainsi que plus de 170 000 $ en équipements électroniques et autres produits.

Pour les Aigles, dont le budget d'opération annuel est d'environ 1,5 M$, il s'agit d'un partenariat d'une importance capitale. Avec un plafond salarial de 110 000 $ annuellement dans la Ligue Can-Am, c'est donc dire que les salaires des joueurs seront assurés durant toute la durée du partenariat. «Les équipes professionnelles, il y a des coûts, c'est une réalité. Trois-Rivières n'est pas un gros marché et on se doit de maximiser toutes les possibilités de partenariat. Celui du stade est majeur», se réjouissait le président et copropriétaire de l'équipe, Marc-André Bergeron.

D'autres ententes de partenariat pourraient permettre aux Aigles d'écrire leur bilan à l'encre noir... pâle. Rien pour combler le déficit de 400 000 $ de la première année causé par l'administration précédente.

«Nous ne sommes pas rendus où nous devons être. On est en restructuration et on veut que les Aigles restent ici», poursuit M. Bergeron.

Le stade modernisé
C'est au terme d'un processus de plusieurs mois que l'équipe s'est finalement entendue avec l'entreprise trifluvienne. L'organisation avait commandé une étude de la firme Cossette afin de connaître la valeur que pouvait représenter le nom de l'enceinte de 4500 sièges. Deux entreprises ont levé la main et c'est finalement Stéréo Plus qui a eu le dessus.

«C'est une initiative de mon directeur marketing Carl Alarie. Il m'est arrivé avec l'idée de mettre notre nom sur un building. Je trouvais que c'était inatteignable comme objectif, mais en discutant avec les Aigles, j'ai vu que c'était possible. Je suis très fier et même impressionné par le résultat», mentionne le président de l'entreprise, Stéphane Roy.

Une bannière noire, illuminée la nuit, aux couleurs de la firme a été apposée sur la devanture du stade, tout comme deux autres affiches sur les côtés de l'enceinte. Deux changements qui ont dû être approuvés par les instances municipales puisqu'il s'agit d'un bâtiment historique. C'est toutefois à l'intérieur du stade que les changements risquent d'être les plus visibles. Plusieurs projets trottent déjà dans la tête de M. Roy pour faire entrer le stade en 2016 en termes de technologies. Des télévisions seront ajoutées et le système sonore amélioré.

«Ma seule demande était de rajeunir le bâtiment, d'y mettre la touche Stéréo Plus. On le fait déjà avec les caméras mais on va le faire beaucoup plus.»

Fernand Bédard absent
Comme il en avait fait l'annonce dans nos pages, Fernand Bédard n'était pas présent lors de la conférence de presse. Celui qui a vu son nom disparaître de l'enceinte n'a pas aimé la façon dont le dossier a été géré, lui qui a appris le tout par téléphone.

Le maire Yves Lévesque, qui est venu donner son appui aux Aigles dans la tourmente qui s'en est suivie, estime qu'il faudra tourner la page.

«Le dossier est réglé. C'était une tempête dans un verre d'eau. Tout ce qui a été fait aujourd'hui a été fait de manière transparente. Fernand Bédard, je l'avais rencontré avant. C'est sûr qu'en ayant un stade de cette envergure, c'est pour un jour avoir un commanditaire, et ce commanditaire, il veut s'afficher. Mais le stade restera toujours en l'honneur de Fernand Bédard et si ce n'est plus Stéréo Plus, ça reviendra le stade Fernand-Bédard», dit-il, rappelant que la ville ne sera pas gagnante si, après des rénovations de 6,4 M$ en 2008, elle voit les Aigles fermer leurs livres. «C'est facile de critiquer. Quand les Saints sont partis, les gens disaient que ça ne pouvait pas marcher. Nous en avons une qui marche maintenant, même si elle perd de l'argent. Il faut mettre toutes les chances de notre côté pour la garder.»

Marc-André Bergeron a préféré ne pas revenir sur le sujet de M. Bédard, mais il désire toujours rendre hommage à ce grand bâtisseur du stade.

«C'est une possibilité qu'on considère. Si M. Bédard veut nous parler, on est ouvert à l'idée.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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