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Nouveau délai pour les Cubains

Revue de presse

Kathleen Lavoie, Le Soleil, le 20 mai 2016

Cédric Vallières

Nouveau rebondissement dans la saga des trois joueurs cubains des Capitales. Contrairement à ce qui avait été prévu, Yordan Manduley, Yurisbel Gracial et Roel Santos, n'ont pas été autorisés à quitter leur pays en direction du Québec jeudi, en raison d'un nouveau délai administratif.

Photo ci-dessus : Appelé en renfort pour pallier l'absence des Cubains, Cédric Vallières a été blanchi en trois apparitions au bâton. (Photo : Le Nouvelliste, Sylvain Mayer)

Attendus à Trois-Rivières où ils devaient s'aligner avec les Capitales en soirée, le trio ne s'est jamais présenté, interdit de quitter Cuba, au grand dam de la direction de l'équipe.

«Michel [Laplante, président] a mis des heures de malade non seulement pour faire venir nos trois Cubains, mais aussi pour faire venir l'équipe nationale cubaine. Il est donc très, très déçu parce qu'il s'était donné comme défi de s'assurer que les gars soient ici pour l'ouverture de la saison», a commenté le gérant Patrick Scalabrini, à quelques heures du premier match opposant les Capitales aux Aigles.

Un sceau d'approbation essentiel aux documents de voyage des trois joueurs serait la cause de ce nouveau retard. L'étampe en question aurait finalement été apposée jeudi après-midi à Cuba et devait permettre aux trois joueurs de prendre un vol en direction du Québec vendredi ou samedi.

Vallières en renfort
Dans l'intervalle, Scalabrini a dû user d'imagination et puiser dans la profondeur de son alignement pour remplacer les absents en vue du match en soirée. Il a d'abord appelé en renfort l'avant-champ Cédric Vallières, qu'il a assigné au deuxième but. Les réservistes Lachlan Fontaine, Scott David et Trevor Gretzky ont quant à eux été respectivement désignés troisième-but, frappeur désigné et champ-gauche.

«Ça nous met un petit peu dans l'embarras. On a été obligés, à la dernière minute, de se revirer de bord et de commencer la saison avec trois recrues dans l'alignement. Ceci dit, admettons que les Cubains manquaient quelques matchs, on en joue quand même 100 dans une saison. S'ils sont là pour les 99 suivants, on va bien vivre avec ça. C'est décevant, parce que des matchs d'ouverture, c'est spécial. On aurait aimé qu'ils vivent ça et qu'on vive ça ensemble, en équipe», a déploré Scalabrini.

Le gérant constate que les démarches visant à amener des joueurs cubains à Québec ont été plus complexes cette saison que la saison dernière, même si le programme en était à sa deuxième année. «On a commencé plus tôt, mais ils ont repoussé le délai à cause de la série contre les Rays. Ils ne voulaient pas nous donner une réponse avant ça, alors ç'a peut-être retardé le processus un petit peu.

«Mais honnêtement, il y a toujours des choses qu'on ne comprend pas trop. Ç'a été extrêmement long, cette année. Mais on voit enfin la lumière au bout du tunnel. En espérant qu'ils soient dans l'avion [vendredi]...»

Scalabrini ne croit pas que la défection en février des frères de Yunieski Gurriel, Lourdes Jr et Yulieski, soit en cause dans les délais ayant marqué les négociations entre les Capitales et les autorités cubaines.

«J'aurais cru que oui, mais le discours qu'ils tiennent à notre endroit a toujours été positif, à savoir que ça n'avait rien à voir avec nous, que notre relation avait toujours été belle, qu'on avait toujours respecté nos engagements. Même qu'ils nous avaient offert Yunieski encore cette année. Si ça avait eu un impact, ils nous auraient enlevé Yuni, ce qui n'a pas été le cas. S'il n'est pas ici, c'est en raison de blessures.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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