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De belles funérailles pour mon papa !

Texte de Jacques Lanciault

Hommage à papa

Laval, Québec, dimanche 15 mai 2016 – C’est jour de grande tristesse aujourd’hui, alors que nous célébrons les funérailles de mon papa, André Lanciault, décédé le 29 avril dernier à l’âge de 86 ans.

De nombreux parents et amis sont venus saluer mon père une dernière fois au Complexe funéraire Magnus Poirier situé sur la rue Sherbrooke Est à Montréal.

A suivi une célébration religieuse au cours de laquelle mon fils, Marc-André, accompagné de ses enfants Chloé et Félix, a rendu hommage à mon père, tout comme ma sœur Louise et moi qui avons lu des textes que la vie de notre père nous a inspirés.

Nous souhaitons d’ailleurs partager avec vous ces textes que nous présentons ci-dessous :

Texte de Marc-André

Quand je me suis mis à penser à ce que j’allais dire aujourd’hui devant vous, je me suis rappelé plein de petits et de grands souvenirs.

Pour moi Grand-Papa, c’est la chaise berçante, les mots croisés et le dictionnaire de mots croisés. C’est le calme et la paix.

C’est aussi sa collection de macarons. Wow! Il en avait tellement des macarons !

C’est le poivre en quantité industrielle dans son assiette.

C’est la poudre foncée qu’il mettait dans un verre d’eau chaude. Ça m’a pris plusieurs années avant de comprendre que c’était du café… Je me demande encore comment il faisait pour boire ça...

Quand je repense à Grand-Papa, c’est la maison de la rue Grandbois qui me vient en tête. Je me souviens de son bureau. Dans mon souvenir, c’était une pièce qui respirait la dignité.

Hommage à papa

La pièce de couture de Grand-Maman, où je m’amusais à couper du tissu avec ces ciseaux tellement bizarres, avec de grosses dents. Je n’ai jamais vraiment compris à quoi ça servait.

Je me souviens du salon avec la fameuse chaise berçante. Ce salon qui a réuni tant de fois toute la famille à Noël. J’ai beaucoup de souvenirs de ces Noëls. Des souvenirs de joie, de bonheur.

Je me souviens aussi du sous-sol, qui, je ne sais pas pourquoi, me faisait peur. Mais si je réussissais à l’affronter jusqu’au bout, je pouvais aller dans l’établi de Grand-Papa. Et là, dans mon souvenir, il y avait plein d’outils, de planches, de clous. Et je m’amusais avec tout ça. J’avais vraiment du gros fun.

Mais, bizarrement, je n’avais jamais vu Grand-Papa y mettre les pieds. C’est beaucoup d’années plus tard que j’ai appris que Grand-Papa ne savait même pas planter un clou. Je me rappelle avoir trouvé ça bizarre parce que dans ma tête, son établi c’était pour moi le royaume du bricoleur! Mais d’un autre côté, ça m’a aussi permis de comprendre d’où venaient les talents pointus de mon père dans le monde des vis et des marteaux...

J’ai passé beaucoup de temps avec Grand-Papa quand j’étais jeune. Je me rappelle une fois en voyage avec mes parents et mes grands-parents, moi et Grand-Papa on était dans la mer et on jouait au ballon. Et à un moment donné, le ballon a été emporté par le vent. Je me rappelle encore de l’émotion de tristesse que j’ai ressentie dans mon petit corps d’enfant. Et mon grand-père n’a fait ni une ni deux et il est parti à la poursuite du ballon de plage et l’a sauvé d’une mort certaine. Ce jour-là, Grand-papa a été mon héros .

Un autre petit souvenir qui a marqué mon enfance, c’est quand j’étais dans la voiture avec Grand-Papa et qu’on était arrêté à une lumière rouge, il m’a montré un truc pour faire changer la lumière au vert.

« C’est simple, il faut dire le nom d’un fruit rouge: comme fraise, framboise, pomme. Et à un moment donné, quand la lumière aime le fruit, elle change! »

Ça m’a tellement marqué que je l’ai fait plusieurs fois avec mes enfants quand ils étaient petits.

Toute ma vie adulte, le souvenir que j’ai de Grand-Papa c’est l’homme qui s’implique dans plein de projets, pleins d’organisations et qui se donne à fond. Aucune demi-mesure. Je vois d’où mon père prend ça . Et ma femme vous dirait probablement qu’elle confirme que je continue moi-même dans la même lignée établie par mon grand-père et mon père! On verra si mes enfants seront comme cela aussi!

Parlant de mes enfants. Je me rappelle de la première fois que Grand-Papa a vu Félix. C’était quelques jours après la naissance de mon fils. Il était dans un incubateur. Minuscule à 4 livres et demi.

Grand-Papa et moi on portait des sarraus bleus, on le regardait à travers la vitre. Et ensuite il l’a pris dans ses bras. Je me rappelle encore l’expression de grand-papa. Les yeux mouillés, l’émerveillement qui illuminait son visage. La fierté. Son premier arrière-petit-fils.

La fierté. Il était tellement fier de sa famille. Fier de ses enfants, de ses petits-enfants, de ses arrières-petits-enfants. Il y a quelques années, Grand-Papa est tombé sur un article de La Presse qui parlait de moi et de ma compagnie. Il m’a appelé. J’ai malheureusement manqué son appel, mais il m’a laissé un message. « Salut c’est Grand-Poppa, je viens de te voir dans la Presse. Je suis fier de toi!!! ». Il avait le trémolo dans la voix. La fierté, la joie, le bonheur.

Je suis reconnaissant d’avoir eu mon grand-père et mon parrain si longtemps dans ma vie. Je suis reconnaissant que mes enfants aient eu la chance, eux aussi, de l’avoir dans leur vie si longtemps. Pour eux, il était Grand-Papa Pépère. Et à chaque fois qu’ils le voyaient, leur Grand-Papa Pépère avait toujours quelque chose pour eux: un jeu de cartes, des collants, des porte-clés, toujours un petit quelque chose.

Mes enfants ont compris il y a quelques années que la vie était une roue qui continue toujours de tourner. Ils l’ont compris quand un jour, ils ont réalisé que lorsqu’ils auront des enfants, c’est leur Grand-Papa Jacques qui, à son tour, deviendrait un Grand-Papa Pépère.

Grand-Papa, merci d’avoir créé cette famille extraordinaire. Merci d’avoir donné à mon père, les valeurs qui t'étaient chères. Ces valeurs, mon père me les a transmises, et en ton nom, je les transmets tous les jours à mes enfants.

(les enfants)

« Je voulais dire que je suis très contente de l’avoir connu. » - Chloé

« Grand-Papa pépère, je te remercie pour tous les cadeaux, les crayons, les jeux de cartes que tu m’as donnés pendant toutes ces années. Je te fais un gros câlin et je te dis au revoir. » - Félix

Hommage à papa

Texte de Louise

Cher papa,

La mort vient de mettre un point final à ta vie. Depuis un moment déjà, nous sentions que tu amorçais ton dernier virage.

Tout trahissait ton âge et ta fatigue. La fragilité était devenue ton rayon. Tu avais déjà capitulé. Plus aucun projet ne t’habitait, aucune activité ne semblait t’intéresser, bref, on ne te reconnaissait plus.

Tu perdais doucement tous tes repères. Ta mémoire flanchait, tes yeux n’avaient plus leur lueur d’antan. Une simple conversation devenait impossible. Les idées se brouillaient et perdaient tout leurs sens. On aurait dit que tu n’étais plus là, bien que nous puissions te toucher, t’écouter et te parler. Seul un mince fil te reliait encore à la vie. Un filet qui se rétrécissait de jour en jour, et qui a fini par céder. Tu nous as quittés.

Papa, tu nous laisses le souvenir d’un homme d’action, un leader, un vrai de vrai. Quelqu’un qui avait le goût de se dépasser et de faire une différence sur son chemin. On peut dire mission accomplie puisque tu laisses un si bel héritage dans ton sillon et tu as réussi à toucher tant de gens sur ton passage.

Tu étais du genre hyperactif avant même que le mot n’existe vraiment. Nous ne t’avons pas vu souvent te tourner les pouces sauf, lorsqu’on était en vacances toute la famille et qu’après quelques jours d’oisiveté, tu avais déjà hâte de retourner dans l’action.

Hommage à papa

Papa, tu aimais te démarquer même si ça voulait dire travailler d’arrache-pied. Tu investissais beaucoup sur le plan professionnel. On t’appréciait pour la sûreté de ton jugement et ta fiabilité à toute épreuve.

Quand on t’offrait une marque d’appréciation, tu en étais ému aux larmes et tu devenais sans mot.

Nous avons toujours su que tes actions étaient guidées par tes convictions profondes, ce qui donnait tant de force à tes réalisations.

Si nous avions à nommer une seule de tes nombreuses qualités, nous opterions sans aucune hésitation pour ton sens de l’à propos. C’était vraiment remarquable chez toi et c’est ce qui te rendait si unique.

Papa, tu faisais partie de cette race d’homme qui savait se tenir debout et qui n’avait qu’une parole.

Tu connaissais par coeur le texte « Être un homme, mon fils ». Ce texte a d’ailleurs trôné sur ton bureau pendant toutes nos années d’enfance. Te souviens-tu que tu avais exigé que Jacques, l’aîné de la famille l’apprenne par cœur et puisse le réciter d’un seul trait ? Pour ceux qui ne connaissent pas ce texte, je vais en citer une phrase pour que vous puissiez en avoir une idée. « Si tu peux voir détruire l’ouvrage de ta vie et sans un geste, sans un soupir te mettre à le rebâtir, alors, tu seras un homme, mon fils. »

Quand même inspirant…

Tu étais un joueur de cartes hors-pair. Ta mémoire d’éléphant te permettait de bien comptabiliser tes « coups » au désarroi de tes adversaires. Les cartes, c’était du sérieux alors tu t’y appliquais avec toute l’attention du monde. Tu étais compétitif et tu aimais gagner. Alors, tes partenaires devaient se le tenir pour dit et ne pas faire d’erreur puisqu’ils allaient en entendre parler. On t’a déjà vu discuter de l’erreur commise au 21ième coup précédant et en débattre alors que plus personne ne s’en souvenait vraiment.

Tu possédais un répertoire de blagues assez développé. Quand tu partais avec tes « Il était une fois, un gars… », on pouvait en avoir pour longtemps. On rigolait tellement surtout quand la même histoire revenait, à nouveau.

Tu ne savais pas manier le marteau, ni la truelle. Sur ce plan, tu étais d’une maladresse déconcertante. Tu manifestais beaucoup d’impatience avec un tournevis à la main. Alors, que maman devenait franchement nerveuse de te voir si désemparé, nous, les enfants, nous avions toujours un petit sourire en coin. Même que des fois, nous allions nous cacher pour rire un bon coup. Ça fait partie de nos souvenirs d’enfance et bien sûr, nous te pardonnons toutes tes incompétences en la matière puisque tu avais tellement d’autres atouts dans ton jeu.

Tu avais un don pour les fleurs. Nous avions une des plus belles plates-bandes de St-Léonard. Tu as d’ailleurs gagné plusieurs concours d’embellissement. Tu achetais des caisses et des caisses de fleurs de toutes les couleurs et de toutes les variétés. Tu avais le flair de les placer au bon endroit pour créer un tableau impressionnant. Les passants arrêtaient devant la maison et admiraient l’œuvre. Tu en retirais une grande fierté.

Nous avons été si chanceux de t’avoir comme père. Tu étais un personnage connu, aimé, voire même admiré. Ta réputation d’homme intègre avait des répercussions sur nous, tes enfants.

On aurait dit qu’être le fils ou la fille de M. Lanciault inspirait quelque chose de bien. Il y avait un genre de préjugé favorable à notre endroit et tu en étais la cause.

Excuse-nous papa si nous n’avons pas toujours su être à la hauteur.

Alors que tu devenais un viel homme avec encore plus de sagesse, tu nous disais combien tu étais heureux et fier de la vie qui avait été la tienne.

Si tu savais combien ces paroles adoucissent aujourd’hui le choc de ton départ.

En terminant, nous voulons te dire que nous sommes contents de voir que maman et toi logerez dorénavant à la même adresse, après plus de 24 ans de séparation.

Pouvons-nous imaginer la douceur des retrouvailles!

On te laisse entre bonnes mains papa et ne doutez jamais maman et toi de notre amour et de notre reconnaissance.

Adieu papa et merci pour tout!

Texte de Jacques

Bonjour,

Mon nom est Jacques Lanciault.

Longtemps dans ma vie, surtout au cours de ma vie professionnelle à la CUM, lorsque je disais cette toute petite phrase, « mon nom est Jacques Lanciault », la réponse était invariablement la même : êtes-vous parent avec André Lanciault ?

Lorsqu’on est un tout jeune homme et que l’on veut prendre sa place dans la société, se faire un nom dans la vie, disons que de pratiquement toujours être « le fils de » devient rapidement quelque peu frustrant.

Il y a, me semble-t-il, une éternité, alors que j’approchais de la trentaine, un peu tanné de cette situation, je me suis dit, « si mon père est si connu, c’est probablement parce que j’œuvre à la CUM, qui sans être une succursale de la Ville de Montréal en était tout de même proche, alors je vais m’investir dans un autre milieu.

À cette époque, mon fils Marc-André, venant tout juste de commencer à jouer au baseball, c’est donc dans le baseball que j’allais m’investir pour me faire un nom à moi!

Je me souviens encore très bien de ma première réunion au sein de la Ligue de baseball inter-cité métropolitaine. Il s’agissait de l’assemblée générale annuelle. J’entre dans la salle où il y a déjà une trentaine de personnes. Je vois qu’il y a une place libre à côté d’un monsieur qui n’est plus vraiment très jeune.

Je m’approche et me présente, « Bonjour mon nom est Jacques Lanciault, je suis de baseball ville d’Anjou. Et le monsieur me répond : « Raymond Perron, Ville-Marie »…

Rien d’autre. Wow! J’avais raison.

Nous jasons de tout et de rien en attendant que le président ouvre l’assemblée et… dans mon for intérieur je me dis, voilà, il s’agissait tout simplement de sortir du monde municipal!

C’est certain mon père ayant été président du Syndicat des fonctionnaires à la ville de Montréal, tout le monde le connaît dans ce milieu, mais ailleurs, je peux bien être tout simplement Jacques Lanciault.

Hommage à papa
Mais non…

Soudainement, monsieur Perron se tourne vers moi et me dit : « Lanciault, tu ne serais pas parent par hasard avec le Lanciault des Caisses populaires! »

Eh oui, mon père était aussi, à l’époque, président de la Caisse populaire Sainte Angèle de Mérici et oeuvrait au sein de la Fédération des Caisses Desjardins!

Que puis-je y faire, mon père est un homme connu et il faudra faire avec!

Et j’ai appris à vivre avec cette situation… qui avec le temps s’est transformée en une source de grande fierté lorsqu’on me disait : êtes-vous parent avec André Lanciault?

Tout ce prologue, juste pour vous dire que mon père était connu… bien connu, et surtout porteur d’une sapristi de belle réputation.

Un homme honnête, un homme intègre, un homme droit, un homme qui savait écouter, un homme qui savait aider, un organisateur né!

C’est un peu normal que mon père ait été si connu.

Il s’est investi dans tellement d’organismes et auprès de tant de personnes qu’il serait bien trop long ici de même n’en évoquer qu’une infime partie.


Mon père était d’une race d’homme qui, je crois, est en voie d’extinction.

C’est-à-dire d’une race d’hommes qui ont placé au centre de leur vie le bien-être de leur entourage.

Mon père aimait aider son prochain, je dirais même que c’était sa raison de vivre!

Il l’a fait au sein de sa famille… nous aidant, nous ses enfants…

Aidant frère, sœur, beaux-frères, belles-sœurs, cousins, cousines, voisins, voisines, et surtout la veuve et l’orphelin!

Il les a aidés à régler toutes sortes de problèmes… vraiment n’importe lesquels… même ceux pour lesquels il n’avait aucune connaissance ou presque!

Je me souviens tellement des mois d’avril où il m’appelait et me disait : « Jacques, j’ai fait le rapport d’impôt d’un tel ou d’une telle. J’aimerais que tu le révises, il me semble que ça n’a pas d’allure qu’il paie tant! » Il n’avait jamais étudié la fiscalité… en fait plutôt que de réviser, je devais refaire!

Mon père avait à cœur que tous et chacun soit heureux dans leur vie… dans leur travail, dans leur quartier, dans leur paroisse, dans leur famille…

Tout comme lui était heureux dans sa famille!

C’est sans doute pour cela qu’il s’est tant investi que ce soit à la paroisse de Saint-Angèle oeuvrant comme marguiller, puis comme secrétaire de la fabrique, à la Caisse populaire, au centre Berthelet… etc.

Il était très très intéressé par la politique. Tant scolaire, municipale, provinciale que fédérale! Il s’y est beaucoup impliqué, travaillant d’arrache-pied à faire élire les candidats qu’il appuyait.

Mais, même s’il a été sollicité de nombreuses fois pour être candidat à tous les paliers, il s’y est toujours refusé. Je pense qu’il a toujours eu peur d’y perdre son intégrité.

Tout cela, il l’a fait alors qu’il ne comptait pas ses heures à la Ville de Montréal ou au syndicat… évidemment en plus de s’occuper de sa famille de quatre enfants, de ses nombreux amis et de son « fameux » Club de cartes!

Qui plus est, reconnu dans sa profession, il a été largement sollicité par le ministère du Travail comme arbitre, par des organismes, par des entreprises, même par des partis politiques pour agir à titre de conseiller!

Ma mère lui reprochait toujours d’ailleurs de ne pas être capable de dire « non »!

Puis, arrivé à la retraite particulièrement jeune, à 52 ans, il s’est alors lancé avec ma mère dans l’organisation d’activités de loisirs pour les gens de son quartier : club d’âge d’or, club de pétanque, club d’artisanat, ligues de quilles, soirée de cartes, voyages… et tant d’autres activités.

Il y a deux ou trois ans, il s’est attelé à un projet, qui fut son dernier grand projet.

Je pense qu’il savait fort bien que cette tâche serait son dernier accomplissement.

Ce projet, c’était d’écrire ses mémoires. Il y avait longtemps qu’il y pensait. Cela lui tenait à coeur. Il voulait tellement que ses enfants, ses petits-enfants et ses arrières-petits-enfants puissent tout connaître des grands événements de sa vie dont il était si fier!

C’est ma sœur Louise qui a agi comme secrétaire et comme rédactrice dans ce projet.

Lorsqu’après pratiquement une année d’écriture, de lecture, de réécriture et de relecture, j’ai pris connaissance du texte composé par ma sœur… une seule phrase m’est venue à l’esprit comme titre pour ce document :

« Une vie au service des autres » et vraiment ce fut cela, la vie de mon père…

C’est de cette vie, que moi, que mes sœurs Louise et Martine et que mon frère Daniel sommes si fier!

Papa, tu étais un grand homme et nous ne t’oublierons jamais!

Hommage à papa

Je vous remercie beaucoup d’être aussi nombreux ici aujourd’hui pour le saluer une dernière fois!

Remplis sous: 8 - Parents Jacques, Nouvelles Mots clés:
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