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Transition facile pour Luke Carlin

Revue de presse

Marc Brassard, Le Droit, le 5 mai 2016

Luke Carlin

Yogi Berra, Ned Yost, Mike Scoscia, Joe Torre, Jim Fanning (avec les Expos), Buck Martinez (avec les Blue Jays): la liste des anciens receveurs au baseball qui ont ensuite connu du succès comme gérants d'équipes est très longue.

Alors qu'il vient de prendre sa retraite comme joueur, Luke Carlin espère qu'on pourra un jour ajouter son nom à cette liste. Il a récemment accepté un poste d'entraîneur adjoint avec les RubberDucks d'Akron, filiale de niveau AA des Indians de Cleveland dans la ligue Eastern.

Photo ci-dessus : Luke Carlin, alors qu'il portait l'uniforme des Indians de Cleveland.

Après 14 saisons chez les professionnels - et à l'âge de 35 ans -, il était temps pour le joueur originaire du secteur Aylmer de passer à la prochaine étape de sa carrière, même si elle implique de continuer à sillonner l'Amérique du Nord en autobus.

Invité au dernier camp d'entraînement des Tigers de Detroit, ils ont bouclé la boucle en le remerciant, puisqu'ils avaient repêché l'ancien de l'école secondaire Philemon-Wright en 10e ronde du repêchage de 2002, à sa sortie de l'Université Northeastern.

Le frappeur ambidextre spécialiste de la défensive avait partagé sa saison dernière entre les Sounds de Nashville et les Cubs de l'Iowa, ses 16e et 17e clubs des mineures en carrière.

«Je savais que je deviendrais entraîneur une fois que j'aurais fini de jouer. Quand j'ai été coupé, j'ai eu une couple d'autres offres pour continuer, mais je n'avais pas de garantie que ce serait pour toute la saison. Tandis que les Indians, une organisation que je connais bien pour avoir passé trois ans avec eux, m'ont offert un poste qui me permet d'apprendre ce nouveau métier», a-t-il confié au Droit lorsque joint mercredi en Ohio.

«Je n'ai pas considéré le baseball indépendant (comme la Ligue Can-Am, dont font partie les Champions d'Ottawa). C'est certes bon pour certains gars, mais moi, je ne voulais pas juste jouer pour continuer à jouer alors que j'ai une opportunité de carrière devant moi... On verra où ça va me mener, j'aimerais éventuellement devenir gérant, faire mes classes et gravir les échelons des mineures. Le but est le même que comme joueur, soit d'atteindre les majeures et de gagner la Série mondiale un jour», a-t-il ajouté.

Aucun regret
Carlin a réalisé une partie de son rêve de petit gars en atteignant les majeures, lui qui a joué un total de 56 matches avec les Padres de San Diego, les Diamondbacks de l'Arizona et les Indians. Lors de ces séjours, il a frappé pour une moyenne de ,179, avec 3 circuits et 11 points produits.

La majorité de la dernière décennie, il l'a passée au niveau AAA, gagnant deux championnats des séries de la Ligue internationale de suite avec les Clippers de Columbus (2010 et 2011).

«Je n'ai pas de regret. Pour un petit Canadien d'Aylmer, j'ai eu une bonne carrière. Tout le monde aimerait se rendre au Temple de la renommée, mais ce n'est pas réaliste dans la plupart des cas», dit l'ancien des Diamants de Québec au baseball junior.

Quand on lui demande quels sont ses meilleurs souvenirs comme joueur, il doit y penser un peu. «Bonne question, commence-t-il. Mon premier rappel dans les majeures (10 mai 2008) alors que j'ai été le receveur du 350e gain en carrière de Greg Maddux, est certes très mémorable, même si j'ai été retiré trois fois sur des prises au bâton. Les championnats le sont aussi alors que c'est la même sensation, mais partagée en équipe plutôt qu'une joie individuelle», dit celui qui a obtenu son premier coup sûr à son deuxième match, contre le releveur Manny Corpus, des Rockies du Colorado.

Le père de deux filles habite à Dallas avec sa conjointe pendant la saison morte, mais il vient voir la famille de sa mère à Ottawa et ses amis d'Aylmer chaque année.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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