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Un dernier musée avant le retour au Québec… le Palacio Nacional de las Artes de Buenos Aires!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 53e et dernier d’une série de reportages sur notre superbe odyssée à Buenos Aires en Argentine, un périple réalisé à la fin de l’hiver 2016!

Palacio Nacional de las Artes, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine

Buenos Aires, Argentine, vendredi 18 mars 2016 — Toute bonne chose a une fin! C’est aujourd’hui la dernière journée de notre belle odyssée à Buenos Aires. Incluant aujourd’hui, nous aurons exploré la capitale de l’Argentine pendant 20 jours, y découvrant une cité au patrimoine artistique et architectural incroyable.

Jamais auparavant nous n’avions pu admirer autant de monuments et avec sa pléthore de musées, Buenos Aires n’a vraiment rien à envier à New York!

Pour cette dernière journée… la pluie tombe sur Buenos Aires. Nous en profiterons pour prendre notre dernière journée de visites un peu plus « relaxe », et ce, avant notre longue journée de retour au pays de demain. Aujourd’hui, nous ne visiterons qu’un seul musée, le Palacio Nacional de las Artes, qui prend place dans un ancien « Palais de Glace ». S’il s’agissait vraiment d’un « aréna », il ne devait pas en avoir d’aussi beau nulle part au monde!

Photo ci-dessus : Une des œuvres présentées à l’exposition temporaire « Leonel Marchesi » au « Palacio Nacional de las Artes ».

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Notre très longue promenade au « gros » soleil d’hier nous a probablement plus fatigués que nous pensions… où est-ce parce qu’il n’y a pas de soleil ce matin ? Toujours est-il que nous paressons, ne sortant des bras de Morphée qu’à 8 h 30.

Étant donné qu’il pleut, nous décidons de retourner prendre notre petit-déjeuner au restaurant Tiendas Naturales, un endroit des plus agréable où la nourriture excellente.

Nous y arrivons à 9 h 30. Céline fait bombance ce matin! Bol de salade de fruits frais, deux médialunas et un capucino ! Quant à moi, je me régale d’une assiette de rôties de trois pains de grains différents. Le tout servi avec confitures, beurre fouetté, jus d’orange et café doble.

Un excellent repas (206 pesos argentins).

De retour à l’appartement, nous commençons à refaire nos valises.

Le « Palais de Glace »
Vers 14 heures, la pluie a cessé. Nous partons pour une dernière expédition dans le quartier Recoleta… que nous avons tant adoré !

Nous nous rendons au « Palais de Glace », un édifice qui abritait une patinoire de 21 mètres de diamètre lors de son inauguration en 1910. Il s’agissait à l’époque d’un club utilisé par certaines des familles aisées de la ville.

Plus tard, il a été converti en une salle de bal, où sont passés bon nombre des grands orchestres de tango des années 1940. Depuis les années 1960, il accueille des expositions, étant devenu le Palacio Nacional de las Artes.

Entre 1979 et 1982, une mezzanine fut ajoutée, laquelle accueille elle aussi des expositions.

Nous y arrivons à 14 h 50.

Le Palais de Glace, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine

Le Palais de Glace, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : L’édifice de l’ancien « Palais de Glace »… et les affiches annonçant les expositions en cours au « Palacio Nacional de las Artes ».

Une affiche à l’entrée nous indique que « depuis 2007, ils ont reçu 1 400 000 visiteurs ». Une mention pour le moins surprenante!

C’est gratuit.

Nous entrons dans une première salle d’exposition temporaire, une grande salle ronde, probablement l’endroit où prenait place la patinoire.

Les œuvres sont de l’artiste argentin Marcelo Bordese, né en 1962. Son travail ressemble à des aquarelles… Les toiles sont presque toutes à connotation sexuelle.

Il y a quatre séries de toiles : une de Sade, une de Mishima, une de Lautréamont et finalement une d’Arrabal.

Palacio Nacional de las Artes, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : « El minotauro », une œuvre de 1991.

Palacio Nacional de las Artes, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : « Crucifixión ».

Palacio Nacional de las Artes, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : « Sans titre », datant de 2007.

Lors de nos recherches visant la rédaction de ce texte nous avons lu sur Internet comment l’artiste lui-même qualifiait son travail :

« Mes thèmes sont : la crucifixion, les jumeaux siamois, les pendus et les hermaphrodites. »

« Je m’intéresse aux images sacrificielles où la douleur, l’absurdité et l’impuissance sont au premier plan. »

« Quant au corps - mon thème par excellence - je m’intéresse à la difformité, à la distorsion : je ne peins pas des monstres, mais des corps déformés... Ce sont des leçons d’anatomie pour qui que ce soit… »

« Un être déformé souffre dans son corps d’inconfort, de surmenage, de dérision, de silence, de perplexité, de complexité, d’absurdité. »

Alors, ça dit tout!

Puis, nous arrivons devant une sculpture rouge intitulée Los setenta - visualización 3-D, une œuvre de 2011 de l’artiste Alfredo María Williams.

Palacio Nacional de las Artes, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : « Los setenta - visualización 3-D », une œuvre de 2011 de Alfredo María Williams.

Palacio Nacional de las Artes, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : « Ofrenda », qui peut se traduire par « Offrir », un bas relief de l’artiste uruguayen Juan Carlos Oliva Navarro (1888-1951), une œuvre de 1937.

La toxicité de l’agriculture chimique
Nous montons à l’étage.

Il y a une exposition de photos réalisée par le photographe argentin Pablo Ernesto Piovano. Le titre de l’exposition est El conto humano de los agrotoxico/fotografias, ce qui signifie « Le coût humain des produits agrochimiques : les photos »!

En novembre et décembre 2014, le photographe a visité les zones rurales des provinces situées entre le Río Chaco et Río Misiones et il a photographié les familles affectées par les fumigations réalisées avec des produits agrochimiques.

Une affiche indique que « Les fumigations constantes multiplient de deux à quatre fois la moyenne nationale des taux de cancer et autres maladies graves chez les travailleurs agricoles et les résidents, qui souffrent de malformations ou d’affections cutanées. »

El conto humano de los agrotoxico, Palacio Nacional de las Artes, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine

El conto humano de los agrotoxico, Palacio Nacional de las Artes, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine

El conto humano de los agrotoxico, Palacio Nacional de las Artes, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Une véritable tragédie… et nous ne reproduisons pas les pires atrocités.

Réalité et personnages de fiction
Il y a aussi une autre exposition à l’étage. Elle présente des œuvres de Leonel Marchesi et est intitulée Un personal territorio criollo pinturas y objetos.

C’est un curieux mélange! Les toiles affichent des gens importants de l’histoire de l’Argentine… présentés avec des personnages de bandes dessinées, dont quelques super héros!

Palacio Nacional de las Artes, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : L’affiche de l’exposition des œuvres de Leonel Marchesi

Palacio Nacional de las Artes, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Une « Passion du Christ » assez particulière.

Palacio Nacional de las Artes, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : « El Superman », une toile de 2015.

Palacio Nacional de las Artes, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : « Danic, for you », 2007.

Palacio Nacional de las Artes, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine
Photo ci-dessus : « Me ama, Evita me ama », ce qui signifie « Elle m’aime, Evita elle m’aime! » (2006)

Palacio Nacional de las Artes, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : « Los dos curly » (2010).

Palacio Nacional de las Artes, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : « El Cosito » (2015)

Palacio Nacional de las Artes, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine

Palacio Nacional de las Artes, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine

Palacio Nacional de las Artes, quartier Recoleta, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : « El general » et « La dama del Pueblo », de 2015.

Les salles sont très belles avec une voûte en partie fenestrée qui laisse entrer la lumière du jour.

C’est un bel endroit pour des expositions, mais nous ne pouvons pas dire que nous avons apprécié les expositions qui avaient cours lors de notre passage.

Nous sortons après moins d’une heure de visite.

Il est près de 16 heures. Nous revenons sur nos pas et nous nous mettons à la recherche d’un restaurant pour dîner.

Nous entrons au « Café Martinez », tout près de notre appartement, en fait à l’angle des rues Scalabrini Ortiz et Servino.

On y sert de la restauration rapide, mais nos repas, une salade César au poulet et un sandwich roulé au saumon sont excellents (330 pesos argentins).

En sortant, avant de regagner notre appartement, nous nous arrêtons à la petite librairie située tout juste à côté de notre immeuble.

Nous y achetons quelques livres « en espagnol » pour nos petits-enfants! Le premier tome de Harry Potter et un Jeronimo Stilton intitulé : « Aventura en Nueva York » (500 pesos argentins).

En espérant que ces livres leur seront utiles dans leur cour s’espagnol.

Puis, nous revenons à l’appartement… C’est vraiment terminé. Nous bouclons nos valises… et nous nous couchons tôt.

Buenos Aires, Miami, Montréal
Notre réveille-matin fait entendre sa sonnerie dès 4 h 30 en ce samedi où nous serons dans les transports, terrestre et aérien, pour un peu moins de 21 heures!

Nous descendons avec nos valises, laissant la clef dans notre appartement. Mais surprise, à la réception de l’immeuble il y a un gardien. Céline remonte, reprend les clefs, redescend et remet les clefs au gardien.

Le taxi que nous avions demandé pour 5 h 00 arrive à l’heure pile. Il est banalisé. C’est certainement un Uber. Nous partons pour l’aéroport où nous arrivons après un trajet, en silence, de 35 minutes (550 pesos argentins, incluant le pourboire).

L’enregistrement auprès d’American Airlines, le passage aux douanes et les contrôles de sécurité sont très rapides. En tout, moins de 35 minutes, incluant une prise de photo et d’empreintes digitales!

Nous nous installons dans un petit « Café » pour prendre notre petit-déjeuner, puis nous nous rendons à notre porte d’embarquement.

Nous montons dans l’avion à 8 h 45. Assez curieusement, des agents de sécurité y vont d’un contrôle exhaustif des bagages à main juste avant de grimper dans l’appareil.

L’avion décolle à 9 h 25… avec un tout petit cinq minutes de retard! Nous filons vers Miami en Floride, un vol prévu pour un peu plus de neuf heures!

Dès 10 heures on nous sert une petite collation. Sacs de grignotines et café. Puis, à 10 h 30, un repas, des pâtes ou du poulet… avec vin et bière!

… puis une autre collation à 16 h 20.

L’avion se pose à Miami à 17 h 40, heures, pour nous toutefois, il est 18 h 40. Ici, le mercure indique 84 degrés Fahrenheit, ce qui est très semblable à la température de Buenos Aires. Gageons que ce sera passablement différent à notre arrivée à Montréal.

Nous descendons rapidement… Mais ici nous sommes aux États-Unis et les contrôles sont très très longs… et pénibles.

Enfin, nous arrivons à notre porte d’embarquement à 19 h 30… et dire que nous ne sommes qu’en transit. Il était temps… Car nous montons dans l’avion à 19 h 35… un peu plus et nous étions en retard.

On nous annonce que la température à Montréal est de 0 degré Celsius!

Finalement, l’avion décolle à 20 h 25… avec une trentaine de minutes de retard. Le vol est prévu pour un peu plus de 3 h 30, mais dès 23 h 25, soit après 3 heures de vol, nous arrivons à Montréal-Trudeau.

Le passage aux douanes et la récupération des valises se font rondement, car il y a peu d’arrivées à cette heure tardive.

Nous récupérons nos vêtements au vestiaire (68 $) et sautons dans un taxi.

Nous arrivons à la maison à minuit 30…, 21 heures après être sortis du lit ce matin. Nous sommes exténués, mais très heureux de notre voyage.

Fin.

Pour lire l'ensemble de nos textes sur Buenos Aires, cliquez sur le lien suivant pour obtenir la table des matières :Buenos Aires, Argentine

Bibliographie

Atlas en fiches, Buenos Aires, Éditions Atlas, 2008;

Cartoville - Buenos Aires, Guides Gallimard, 2014;

Buenos Aires, Le petit futé, 2014, 360 pages;

Encyclopédie libre Wikipédia, Argentine, Buenos Aires, Plaza de Mayo, Casa Rosada, et plusieurs autres pages;

Escale à Buenos Aires, Ulysse, 2014, 176 pages.

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