Buenos Aires : au cœur de la nature dans la Reserva Ecológica Costanera Sur!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 48e d’une série de reportages sur notre superbe odyssée à Buenos Aires en Argentine, un périple réalisé à la fin de l’hiver 2016!

Buenos Aires, Argentine, mardi 15 mars 2016 - Depuis notre arrivée à Buenos Aires, nos visites ont été particulièrement diversifiées… des places et des parcs superbes, des bâtiments historiques très intéressants, des édifices fabuleux, des avenues où les façades des maisons affichent de véritables œuvres d’art, des musées de toute beauté, d’impressionnantes églises… et des monuments grandioses partout, mais vraiment partout.

Aujourd’hui, nous amorçons notre journée de visite dans la nature! Nous allons déambuler sur une distance de 2,2 kilomètres sur le site de la Reserva Ecológica Costanera Sur. Wow, des belles fleurs, une végétation luxuriante, des oiseaux aux chants mélodieux… et une vue imprenable sur les gratte-ciel de Puerto Madero.

Photo ci-dessus : La nature nous a offert ce qu’elle a de plus beau lors de notre promenade dans la « Reserva Ecológica Costanera Sur ». C’était tout simplement féerique.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Ce matin, nous allons nous balader dans une réserve écologique naturelle, la Reserva Ecológica Costanera Sur.

Les prévisions météorologiques pour la journée s’annoncent excellentes pour ce genre de promenade. Il devrait y avoir beaucoup de soleil avec quelques passages nuageux. Les météorologues prévoient 22 degrés Celsius pour la matinée… et un très chaud 28 en après-midi.

Après notre petit-déjeuner à l’appartement, nous nous aspergeons de chasse-moustiques, il n’y a pas de chance à prendre avec le « zika ». Puis, munis d’une bouteille d’eau chacun et d’un tube de crème solaire nous partons à 10 heures en direction de notre station de subte, la estación Scalabrini Ortiz. Nous descendons, après un transfert, à la station Leandro N. Alem.

À 10 h 35, nous sommes à l’air libre et marchons sur l’avenida Corrientes… Nous croisons la plaza Roma, qui est dominée par un monument rendant hommage à Giuseppe Mazzini.

Photo ci-dessus : La statue de Giuseppe Mazzini qui domine la « plaza Roma » est une œuvre du sculpteur italien Giulio Monteverde (1837-1917). Elle a été inaugurée le 16 mars 1878, alors que la place était renommée la « plaza Mazzini ».

Giuseppe Mazzini (1805-1872) a été un révolutionnaire et un patriote italien qui a largement contribué à l’unité italienne. Avec Giuseppe Garibaldi, Victor-Emmanuel II et Camillo Cavour, il est considéré comme l’un des « pères de la patrie ».

Cinq ans après sa mort, suite à une demande de la communauté italienne de Buenos Aires, l’Assemblée législative de la province de Buenos Aires a adopté une loi permettant d’ériger un monument à l’honneur de Mazzini.

Toutefois, soulignons qu’en 1961, la plaza Mazzini a été renommée plaza Roma.

Photo ci-dessus : Tout près de la plaza Roma, devant un édifice, une belle feuille stylisée.

La Reserva Ecológica Costanera Sur
Nous arrivons à l’entrée de la Reserva Ecológica Costanera Sur à 11 heures… et ce, après avoir mis notre vie en danger en traversant de grands boulevards bondés de gros camions pour nous y rendre. L’endroit n’est vraiment pas aménagé pour les piétons, encore moins pour y recevoir des touristes.

Il y a très peu de trottoirs, et ceux qu’il y a sont en réparation…, et ce, dans les deux sens. Et des passages piétons… n’en chercher pas, il n’y en a aucun!

Photo ci-dessus : L’entrée du parc de la « Reserva Ecológica Costanera Sur ».

Nous marchons maintenant sur un sentier de terre battue.

La Reserva Ecológica Costanera Sur, aussi appelée la « Réserve écologique de Buenos Aires », est un gigantesque espace vert de 350 hectares (3,5 kilomètres carrés) situé sur la côte du Río de la Plata, dans le quartier de Puerto Madero.

L’encyclopédie libre Wikipédia nous apprend « qu’elle a une importance capitale notamment du point de vue de la préservation des oiseaux migrateurs ».

« La réserve, peut-on lire, prend place sur un terrain étendu gagné sur le Río de la Plata… par remplissage d’une portion de ce dernier par les décombres des démolitions opérées dans la ville pour la construction des autoroutes dans les décennies 1970 et 1980. »

Trois plans d’eau s’y sont formés. Ce sont la laguna de los Coipos, celle de los Patos et celle de las Gaviotas.

Il y a deux entrées pour accéder à la réserve écologique de Costanera Sur, l’une par la calle Brasil et l’autre par la calle Viamonte. Nous sommes entrés par la rue Viamonte… mais nous sortirons par la rue du Brésil… après avoir marché 2,2 km dans la nature!

Photos ci-dessus : En entrant, il y a un grand bassin avec des plantes vertes et des fleurs mauves.

Nous voyons un arbre avec de belles fleurs mauves foncées.

Photos ci-dessus : La nature est particulièrement belle.

Photo ci-dessus : L’endroit est désert, mais pourtant la ville est toute proche.

Nous sommes seuls sur les lieux. Nous nous demandons s’il est bien prudent de faire une promenade ici.

Puis, nous apercevons une petite maison. Nous nous en approchons. Il y a un homme à l’intérieur. Il nous remet un plan sur lequel quatre pistes sont présentées.

Nous allons suivre la première piste, elle s’étire sur 2,2 km. Les autres sont de 3,3, de 4,2 et de 7,9 km!

Nous amorçons notre promenade en croisant quelques travailleurs, un cycliste et un joggeur!

Photos ci-dessus : C’est féerique.

Photo ci-dessus : Une vue sur les gratte-ciel de la ville.

Nous entendons et voyons beaucoup d’oiseaux. Il y a des plantes inconnues, même des lianes. Une affiche indique de ne pas s’approcher des serpents!

Photos ci-dessus : La végétation est luxuriante.

Photo ci-dessus : On dirait bien un plant de cannabis!

Nous arrivons dans une zone marécageuse. Normal, le climat à Buenos Aires est subtropical humide et chaud sans saison sèche.

Photo ci-dessus : C’est un endroit où nous n’irions pas nous tremper les pieds.

Même s’il y a peu de soleil, c’est chaud et humide.

Plus nous avançons, plus nous croisons de gens. Il y a parfois un véhicule de la réserve qui semble faire une tournée de surveillance.

Dans les champs, nous apercevons des miradors en bois, installés ici et là. Probablement pour observer les oiseaux.

La vue s’ouvre sur une clairière et nous apercevons les gratte-ciel que nous avons vus lors de notre visite dans Puerto Madero.

Photos ci-dessus : Les gratte-ciel de Puerto Madero… vus de la réserve écologique!

Nous marchons sur le camino de los Lagartos, suivant la lagune de los Coipos qui s’étire sur notre droite. Nous faisons route en direction de la sortie de la calle de Brasil.

Nous apercevons un bâtiment constitué de deux tours. Il s’agit du complexe Torres El Faro, ce qui signifie en français « Tours le Phare ».

Photos ci-dessus : Chacune des deux tours résidentielles du complexe « Torres El Faro » compte 46 étages et s’élève à 170 mètres de hauteur.

Photo ci-dessus : Une accumulation de plantes aquatiques.

Photos ci-dessus : De notre côté de la lagune, le calme, de l’autre côté… un véritable stationnement de véhicules récréatifs.

Photo ci-dessus : C’est tellement beau.

Photo ci-dessus : Les gens de l’entretien des lagunes de la « Reserva Ecológica Costanera Sur » étaient à l’œuvre lors de notre passage.

Nous arrivons à la porte de sortie. Nous avons donc marché 2,2 km.

Nous constatons que les installations pour accueillir les visiteurs ici, sont nettement meilleures que de l’autre côté.

À suivre…
De retour dans le quartier de Puerto Madero… notamment sur le paseo de la Gloria.

Photo ci-dessus : Une des gloires du « paseo de la Gloria », Gabriella Sabatini, une joueuse de tennis ayant gagné les « Masters » en 1988 et en1994 et l’US Open en 1990.

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Bibliographie

Atlas en fiches, Buenos Aires, Éditions Atlas, 2008;

Cartoville - Buenos Aires, Guides Gallimard, 2014;

Buenos Aires, Le petit futé, 2014, 360 pages;

Encyclopédie libre Wikipédia, Argentine, Buenos Aires, Plaza de Mayo, Casa Rosada, et plusieurs autres pages;

Escale à Buenos Aires, Ulysse, 2014, 176 pages.