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Buenos Aires : la plaza República de Chile… encore de superbes monuments!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 21e d’une série de reportages sur notre superbe odyssée à Buenos Aires en Argentine, un périple réalisé à la fin de l’hiver 2016!

José de San Martín, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Buenos Aires, Argentine, vendredi 4 mars 2016 - Une journée presque entièrement consacrée à l’art aujourd’hui! Dès le début de notre promenade, ce matin, nous avons admiré des monuments. Celui de Carlos Tejedor, puis une colonne persane, une réplique d’une autre se trouvant au palais de Persépolis en Iran, et un autre monument, honorant, quant à lui, la mémoire de Justo José de Urquiza. Après une pause devant l’édifice à l’étrange architecture du « Planétarium », nous nous sommes rendus au « Jardin japonais » de Buenos Aires, là où l’art se traduit par des aménagements paysagers superbes.

Par la suite, en route pour une époustouflante visite au Museo de Arte Latino Americano de Buenos Aires, nous avons croisé deux autres monuments, ceux de Sebastián Garcilaso de la Vega y Vargas et, ensuite, celui de Miguel Grau… avant de nous extasier devant les œuvres des Diego Rivera, Frida Kahlo, Fernando Botero, Alejandro Xul Solar, Antonio Berni, Maria Martins et bien d’autres!

Nous filons maintenant vers le Museo Nacional de Arte Decorativo, qui se révélera être un véritable musée des beaux-arts, tant les œuvres des grands maîtres sont présentes. Mais, avant, nous traversons le quartier des ambassades… et surtout la plaza República de Chile… en quelque sorte, un musée à ciel ouvert.

Photo ci-dessus : Le grand « Libérateur » de l’Argentine, José de San Martín, présenté sur ce monument loin de ses chevaux et de ses sabres, assis, portant des vêtements civils, s’amusant avec ses petites-filles Maria Mercedes et Josefina Dominga… en France, où il termina sa vie.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Il est 15 heures lorsque nous sortons du restaurant « Dashi »… où Céline a dégusté son meilleur repas depuis notre arrivée à Buenos Aires. Nous sommes chanceux, la pluie qui est tombée pendant que nous mangions a cessé et le ciel se dégage petit à petit.

Nous filons maintenant vers le Museo Nacional de Arte Decorativo en traversant un beau secteur résidentiel où les maisons ressemblent à d’anciens palais!

Quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : De la petite rue que nous empruntons, nous apercevons le quartier des gratte-ciel.

Quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : De superbes maisons, certainement d’anciens palais.

Quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Un autre panneau publicitaire… plutôt aguichant celui-ci. On dirait encore une fois, une version très moderne de « Suzanne au bain ».

Nous sommes à l’angle des calle Ortiz et O’Campo… et il y a un très beau buste en bronze. C’est celui d’Alejandro Petion (1770-1818), un ancien président d’Haïti.

Alejandro Petion, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Alejandro Petion, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Alejandro Petion, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : L’encyclopédie libre « Wikipédia » nous apprend qu’Alexandre Sabès, dit Pétion (1770-1818) est né à Port-au-Prince, en Haïti, d’un riche colon français et d’une mulâtresse. Il fut président de la République au pouvoir dans le sud d’Haïti de 1806 à sa mort en 1818.

Nous semblons être dans le quartier des ambassades. Nous passons devant l’édifice de l’ambassade de Grèce.

Quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Édifice de l’ambassade de la Grèce à Buenos Aires.

Quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Une sculpture qui prend place sur le terrain de l’ambassade de la Grèce à Buenos Aires.

Il y a de gros arbres sur le trottoir. J’en profite pour photographier Céline en partie cachée par l’un d’eux.

Quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Céline qui joue à cache-cache avec mon appareil photo.

Puis, nous croisons les ambassades du Portugal, de l’Arabie saoudite et de l’Espagne.

Quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : L’ambassade du Portugal à Buenos Aires.

Monument « Le grand-père immortel »
Nous sommes maintenant à l’intersection de l’avenida Mariscal Ramón Castilla et de la calle Alejandro Aguado… où il y a un imposant monument représentant, à première vue, un grand-père avec ses petits-enfants.

Le monument honore la mémoire de José de San Martín, le libérateur de l’Argentine, du Chili et du Pérou… dont nous avons déjà vu plusieurs monuments depuis notre arrivée à Buenos Aires… mais sur celui-ci, on voit le général en civil.

Il s’agit, dit-on, d’un des plus beaux monuments de Buenos Aires. Il est connu ici sous le nom de monument « Le grand-père immortel ».

On y voit le grand « Libérateur » présenté loin de ses chevaux et de ses sabres, assis, habillé de vêtements civils s’amusant avec ses petites-filles Maria Mercedes et Josefina Dominga… en France, là où il termina sa vie.

L’œuvre en bronze a été réalisée en 1951, plus d’un siècle après la mort de San Martín, par le sculpteur Angel Eusebio Ibarra García (1892 -1972).

José de San Martín, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

José de San Martín, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : « Le grand-père immortel », un monument présentant José de San Martín, le libérateur de l’Argentine, du Chili et du Pérou, en grand-père aimant qu’il est devenu lors de son exil en France.

José de San Martín, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

José de San Martín, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

José de San Martín, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : L’ensemble de statues prend place sur un piédestal de granit décoré de trois bas-reliefs évoquant des événements ordinaires de la vie de tous les jours : « cultiver les dahlias », « se promener sur les bords de la Seine » et « nettoyer ses armes. »

La plaza República de Chile… celle des camarades de José de San Martín
Tout à côté, il y a un parc… où les monuments se suivent l’un après l’autre!

Il s’agit de la plaza República de Chile, « une place, peut-on lire sur “Wikipédia”, où les grands arbres et les petits sentiers de graviers ne servent qu’à mettre en valeur une série d’œuvres sculpturales commémoratives qui rappellent des personnages des domaines littéraire, artistique et surtout militaire. »

Plaza República de Chile, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Une plaque qui aurait besoin d’être rafraîchie

Et effectivement, il y a une pléthore de monuments! Il y a celui de Ramón Castilla, un autre rendant hommage à l’Instituto Nacional Sanmartiniano, un à la Nuestra Senora del Carmen de Cuyo, et plusieurs à des généraux, Martín de Puyerredon, Grégorio de Las Heras, Álvarez de Arenales, Juan Martín de Güemes, Bernardo O’Higgins, etc.

Le premier monument devant lequel nous nous arrêtons est celui du Ramón Castilla (1797-1867), un militaire et homme politique péruvien qui est devenu président du Pérou à deux reprises : de 1845-1851 et de 1855 à 1862. En 1863. Il assuma également la présidence provisoire pendant quelques jours, en raison de la mort du président Miguel de San Román.

Il a gouverné au total pendant 12 ans, amenant des réformes importantes dans la politique et la société de son temps… comme l’émancipation des esclaves noirs en 1854, la liberté de la presse, l’abolition de la peine de mort, etc.

Ramón Castilla, plaza República de Chile, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Ramón Castilla, plaza República de Chile, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Ramón Castilla, plaza República de Chile, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Ramón Castilla, plaza República de Chile, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Un superbe monument honorant la mémoire d’un président du Pérou, Ramón Castilla. Il a été réalisé en 1953 par le sculpteur Vicente Torró Simó.

Puis nous passons au suivant, celui célébrant le centenaire de l’Instituto Nacional Sanmartiniano, le Monumento Año del Centenario Sanmartiniano, réalisé en 1950 par le sculpteur Vicente Roselli (1891-1958).

Centenaire de l’Instituto Nacional Sanmartiniano, plaza República de Chile, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Centenaire de l’Instituto Nacional Sanmartiniano, plaza República de Chile, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Centenaire de l’Instituto Nacional Sanmartiniano, plaza República de Chile, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Le monument érigé pour l’année du centenaire de l’Institut National Sanmartiniano, un organisme voué à la recherche historique qui relève du ministère de la Culture de la présidence de la nation argentine. La statue au sommet du monument représente Alejandro Aguado, un ami de San Martin.

Tout près prend place la statue de Martín de Pueyrredón (1777-1850), un autre militaire et homme politique argentin.

Martín de Pueyrredón, plaza República de Chile, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Martín de Pueyrredón, plaza República de Chile, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : La statue du général Martín de Pueyrredón, sur l’épaule duquel prend place un énorme nid d’abeilles ou de guêpes ou d'une autre bestiole, est une œuvre du sculpteur argentin Wifredo Viladrich (1950 -) datant de 1971. C’est le même artiste qui a réalisé le monument de Liliana Crociati de Szaszak et de son chien Sabú que nous avons admiré au cimetière de la Recoleta.

Nous voici maintenant devant un monument religieux. Il s’agit de celui de la Nuestra Senora del Carmen de Cuyo, une sainte-patronne fort populaire en Argentine. Elle est d’ailleurs devenue, en 1814, la protectrice des paisibles habitants de Cuyo, que San Martin transforma en soldats héroïques qui contribuèrent à la liberté du pays.

Nuestra Senora del Carmen de Cuyo, plaza República de Chile, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Nuestra Senora del Carmen de Cuyo, plaza República de Chile, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Nuestra Senora del Carmen de Cuyo, plaza República de Chile, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Le monument érigé en l’honneur de la « Nuestra Senora del Carmen de Cuyo » est une œuvre de 1950 de Quintino Piana.

Tout à côté, c’est le monument au général Gregorio de Las Heras, celui qui a donné son nom à une grande avenue près de notre appartement.

Juan Gregorio de las Heras (1780-1866) était lui aussi un militaire argentin qui participa aux guerres d’indépendance en Amérique du Sud. Retiré de l’armée, il devient gouverneur de la province de Buenos Aires… avant de s’exiler au Chili où il mourut à l’âge de 86 ans.

Général Gregorio de Las Heras, plaza República de Chile, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Le monument représentant le général Gregorio de Las Heras est une œuvre de 1970 du sculpteur italien Orio Dal Porto (1938-2016).

Un autre monument de militaire, celui d’Álvarez de Arenales, (1770-1831) un Argentin d’origine espagnole - considéré comme Bolivien pour son activité dans ce pays, qui a lui aussi combattu dans les guerres pour l’indépendance des provinces unies du Rio de la Plata, du Chili et du Pérou.

Général Álvarez de Arenales, plaza República de Chile, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : La sculpture du monument au général Álvarez de Arenales est une œuvre de 1971 d’Alberto Ruíz Holgado.

Et maintenant, place au général Juan Martín de Güemes (1785-1821), un autre militaire qui a réussi des exploits exceptionnels lors de la guerre d’Indépendance de l’Argentine et dans les guerres civiles qui suivirent. Il fut de plus, pendant six ans, gouverneur de la province de Salta.

Général Juan Martín de Güemes, plaza República de Chile, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Général Juan Martín de Güemes, plaza República de Chile, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Le monument érigé en l’honneur du général Juan Martín de Güemes est une œuvre de 1971 du sculpteur italien Mario Arrigutti 1(901-1992).

Finalement, en voici un dernier, celui de Bernardo O’Higgins (1778-1842) qui fut un officier militaire chilien considéré comme l’un des pères de la patrie chilienne, car il fut l’une des figures militaires fondamentales de l’indépendance en plus de devenir le premier chef d’État du Chili indépendant.

Général O’Higgins, plaza República de Chile, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Général O’Higgins, plaza República de Chile, quartier Palermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Le superbe monument du général Bernardo O’Higgins a été érigé en 1918. Il est l’œuvre du sculpteur chilien Guillermo Córdova Maza (1869-1936).

Le Museo nacional de arte decorativo
Nous traversons l’avenida del Libertador… et arrivons devant le Museo nacional de arte decorativo, le musée national des arts décoratifs.

Museo Nacional de Arte Decorativo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Le musée national des arts décoratifs a été créé en 1937. Il prend place dans l’édifice qui fut à l’origine la résidence de la famille de Josefina de Alvear et de son mari Matías Errázuriz Ortúzar. Le bâtiment est de l’architecte français René Sergent (1865-1927), qui l’a réalisé en 1911. La bâtisse est un excellent exemple du style éclectique français qui fit tant fureur dans la ville de Buenos Aires au début du XXe siècle.

L’édifice abritant le musée est celui ayant été la résidence des familles de Alvear et Errázuriz Ortúzar, toutes deux d’origine espagnole et arrivées en Amérique du Sud au XVIIIe siècle.

Les Errázuriz s’installèrent au Chili et l’on retrouve parmi les membres de leur famille des présidents, des politiciens, des hommes d’affaires et des professeurs d’université… qui ont tous eu une grande influence sur la société chilienne.

Quant aux Alvear, dont nous avons plusieurs fois croisé l’histoire depuis notre arrivée à Buenos Aires, ils se sont installés en Argentine où ils ont été des acteurs de premier plan dans le domaine politique et social, et ce, depuis la fin du XVIIIe siècle.

Mentionnons que le général de brigade Carlos María de Alvear, le grand-père de Josefina, a participé aux luttes pour l’indépendance (1816-1820). Le docteur Diego de Alvear, le père de Josefina, a organisé des rassemblements et des réunions de grande influence dans la politique argentine de la fin du XIXe siècle, tandis que Torcuato de Alvear, son oncle, fut le premier maire de la ville de Buenos Aires en 1880. De plus, Marcelo T. de Alvear, son cousin, fut président de la République en 1922!

Sur le terrain du musée, il y a un beau restaurant-terrasse. Il se nomme « Croque Madame » et il est le restaurant du musée. Nous y dînerons d’ailleurs un peu plus tard au cours du périple.

Museo nacional de arte decorativo, Palermo, Buenos Aires

Museo nacional de arte decorativo, Palermo, Buenos Aires

Photos ci-dessus : Le restaurant du musée national des arts décoratifs se nomme « Croque Madame »… eh oui, en français.

À suivre…
La visite du magnifique Musée national des arts décoratifs, le Museo Nacional de Arte Decorativo.

Museo nacional de arte decorativo, Palermo, Buenos Aires

Photo ci-dessus : Un des magnifiques foyers du « Museo Nacional de Arte Decorativo
de Buenos Aires »… une œuvre d’Auguste Rodin!

Pour lire nos textes précédents sur Buenos Aires, cliquez sur les liens suivants :

1er texte: En route pour Buenos Aires en Argentine!

2e texte: Buenos Aires : plaza de Mayo, Casa Rosada... et de beaux monuments!

3e texte: La Catedral Metropolitana de Buenos Aires… un véritable musée!

4e texte: Les musées du Cabildo et du bicentenaire de l’indépendance argentine!

5e texte: La Galería General Güemes et les Galerías Pacífico!

6e texte: De l’art résolument moderne au Centro cultural Borges!

7e texte: Fascinante « flânerie » sur la calle Florida de Buenos Aires!

8e texte: Buenos Aires : première incursion dans le mythique quartier San Telmo!

9e texte: Les Porteños manifestent… la Basílica de Nuestra Señora de la Merced!

10e texte: Café Tortoni, église San-Ignacio... et place des héros des Malouines!

11e texte: L’Avenida 9 de julio et la plaza del Congreso… Wow!

12e texte: Plaza Houssay, faculté de Médecine de l’Université et Palacio de Aguas Corrientes!

13e texte: Le magnifique parc de la Plaza Lavalle et le superbe Teatro Colón!

14e texte: La synagogue, l’Obélisque de Buenos Aires… et le magnifique Palacio Barolo!

15e texte: Gomero, monuments et église superbe: la Basílica Nuestra Señora del Pilar!

16e texte: Buenos Aires : le cimetière de la Recoleta. Wow!

17e texte: L’enfilade de parcs de l’avenida del Libertador... de monuments (1re partie)

18e texte: L’enfilade de parcs de l’avenida del Libertador... de monuments (2e partie)

19e texte: Encore des monuments, le planétarium et le superbe « Jardin japonais »!

20e texte: Le Museo de Arte Latino Americano... des artistes du «Nouveau Monde»

Bibliographie

Atlas en fiches, Buenos Aires, Éditions Atlas, 2008;

Cartoville - Buenos Aires, Guides Gallimard, 2014;

Buenos Aires, Le petit futé, 2014, 360 pages;

Encyclopédie libre Wikipédia, Argentine, Buenos Aires, Plaza de Mayo, Casa Rosada, et plusieurs autres pages;

Escale à Buenos Aires, Ulysse, 2014, 176 pages.

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