Fév/160
Buenos Aires : la Galería General Güemes et les Galerías Pacífico!
Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault
Voici le 5e d’une série de reportages sur notre superbe odyssée à Buenos Aires en Argentine, un périple réalisé à la fin de l’hiver 2016!
Buenos Aires, Argentine, lundi 29 février 2016 - Notre première journée de visites dans la capitale argentine a été des plus intéressantes. La superbe Plaza de Mayo et ses monuments exceptionnels, la Casa Rosada et la magnifique Catedral Metropolitana, qui prennent place dans l’espace d’un « mouchoir de poche » au cœur de Buenos Aires, nous ont hautement impressionnés. Tout comme les musées du Cabildo et du « Bicentenaire de l’indépendance de l’Argentine » qui nous ont permis de nous initier à l’histoire de ce grand pays d’Amérique du Sud.
Pour le début de notre deuxième jour de visite, nous nous rendons dans deux édifices extravagants. Tout d’abord la Galería General Güemes où nous grimperons au 14e étage pour admirer Buenos Aires du haut des airs. Puis, les Galerías Pacífico… qui affichent des fresques époustouflantes… et qui abritent le Centro cultural Borges, un lieu d’expositions hors de l’ordinaire.
Photo ci-dessus : Buenos Aires… vue du haut du mirador de la « Galería General Güemes »!
Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.
N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.
Nous sortons des bras de Morphée à 7 h 15 ce matin. Dès notre premier regard à l’extérieur, nous sommes éblouis par le soleil. Le ciel n’affiche que du bleu. Wow!
Durant notre petit-déjeuner à l’appartement, nous apprenons toutefois que les météorologues argentins prévoient de la pluie pour demain. Étant donné que notre programme de visites de cette journée inclut une longue promenade dans les rues de la ville, nous inversons le programme d’aujourd’hui avec celui de demain.
Nous partons à 9 h 30 et marchons, comme hier, jusqu’à la station de Subte Scalabrini-Ortiz.
Mais contrairement à la journée dominicale d’hier, il y a foule aujourd’hui! Le métro est beaucoup plus lent, il y a attente à chaque station, histoire de permettre aux voyageurs d’entrer dans les wagons avant de fermer les portes.
À 10 h 15, nous descendons à la station 9 de Julio et sortons.
Nous sommes tout près de l’obélisque, l’Obelisco, un des monuments emblématiques de la ville… qui est situé au centre d’un grand boulevard très achalandé, l’avenida du 9 de Julio.
Même si l’Obelisco n’est pas à notre programme d’aujourd’hui, nous allons lui jeter un rapide coup d’œil. Il est au centre de la Plaza de la República, à l’intersection des avenues Corrientes et du 9 de Julio.
Photo ci-dessus : « L’Obelisco » est haut de 67 mètres et a été construit en 1936 par Alberto Prebisch pour célébrer les 400 ans de la ville. En effet, Buenos Aires a été fondée le 2 février 1536 par Pedro de Mendoza.
Puis, nous prenons la direction opposée sur l’avenida Roque Sáenz Peña, elle qui se nomme aussi Diagonal Norte.
Nous nous arrêtons devant une belle statue, celle de Lisandro de la Torre (1868-1939), un avocat et un homme politique argentin qui a, entre autres, fondé le journal « La República » en 1898.
Photo ci-dessus : En 1935, alors qu’il était membre de la chambre des représentants, Lisandro de la Torre a ouvert une enquête sur le commerce de la viande… qui a eu d’importantes répercussions, dont des assassinats!
Tout près, il y a une belle boutique de souvenirs. Nous y entrons et achetons six petits aimants à réfrigérateurs… (375 pesos argentins)
Nous poursuivons notre trajet et arrivons sur la calle Florida, où il y a beaucoup d’animation.
Il y a déjà de nombreux touristes et plusieurs jeunes hommes offrent des pesos argentins en échange de dollars américains, et ce, à des taux des plus avantageux… Mais, nos guides de voyages nous ont prévenus que souvent, ces vendeurs refilaient de faux billets!
Galería General Güemes
Nous arrivons devant l’édifice de la Galería General Güemes, où nous entrons. Il y a plusieurs boutiques et restos. Nous nous arrêtons dans l’un d’eux pour y savourer un capucino et un expresso (83 pesos argentins).
Photo ci-dessus : Une plaque au sol nous indique que la « Galería Güemes » prend place dans l’édifice Protegido construit entre 1912 et 1915.
L’édifice, haut de 14 étages qui s’étire sur 87 mètres vers le firmament, est de l’architecte italien Francisco Gianotti. Il a été construit en béton dans un style « Art nouveau argentin ». Ses constructeurs se sont rapidement targués de préciser qu’il a été le premier gratte-ciel de Buenos Aires. Il a été baptisé en l’honneur du général Martín Miguel de Güemes, pilote et héros de la guerre d’indépendance argentine.
Lors de son inauguration en 1915, l’édifice comptait 350 bureaux, 70 appartements de luxe, 2 restaurants, dont un au 14e étage, une salle de danse dans le sous-sol, des cafés, des bars, des salons de coiffure, etc. Qui plus est, les étages supérieurs étaient accessibles grâce à 14 ascenseurs modernes.
La bâtisse a été restaurée au début des années 2000 et, en avril 2010, un mirador offrant une vue à 360 degrés sur les hauteurs de Buenos Aires a été ouvert.
L’intérieur de la galerie est d’une richesse époustouflante.
Au rez-de-chaussée, le passage entre les rues Florida et San Martin, le pasaje, est haut de 20 mètres et surmonté d’un dôme circulaire.
Photo ci-dessus : La magnifique coupole de la « Galería Güemes ».
Les deux entrées sont magnifiquement décorées…
Photos ci-dessus : L’entrée des « Galería General Güemes » sur l’avenida San Martín.
Photo ci-dessus : Il y a de nombreuses décorations en marbre.
L’écrivain et aviateur Antoine de Saint-Exupéry a écrit son roman « Vol de nuit » (1931) alors qu’il habitait dans un appartement au sixième étage de cet édifice, du côté de la rue San Martin.
Photo ci-dessus : Une plaque, rédigée en français, indique d’ailleurs que Saint-Exupéry a vécu dans cet immeuble au cours des années 1929 et 1930.
Nous décidons de monter au mirador. Nous achetons nos billets au coût de 40 pesos argentin chacun. La dame au guichet nous remet un document d’informations.
Nous prenons tout d’abord un ascenseur qui nous mène jusqu’au 14e étage. Puis, nous montons des escaliers de métal et sortons.
Photo ci-dessus : Un petit escalier en métal à monter… pour arriver sur la terrasse du mirador.
Wow! La vue sur Buenos Aires sur 360 degrés est magnifique.
Photos ci-dessus : Vue spectaculaire sur la ville de Buenos Aires!
Nous redescendons à 11 h 45.
Photos ci-dessus : Le « pasaje » des Galería General Güemes… de toute beauté.
Nous sortons alors que le mercure a déjà grimpé à 28 degrés Celsius.
Nous entrons dans une succursale de la librairie El Ateneo, histoire de flâner quelques instants… entourés de toutes parts de littérature espagnole.
Nous avons dans notre programme de visites, le siège social de cette librairie… Il est situé dans un théâtre royal. Il s’agit d’une de plus belles librairies au monde.
Nous ressortons et croisons sur le trottoir un artiste qui œuvre à une « murale »… sur le sol, avec des pastels.
Photos ci-dessus : Un artiste à l’œuvre sur l’avenida Corrientes.
Galerías Pacífico
Nous poursuivons notre promenade sur la calle Florida et arrivons aux Galerías Pacífico.
Photo ci-dessus : Les « Galerías Pacífico », situées dans une galerie de la fin du XIXe siècle, est un centre commercial qui accueille des enseignes de luxe!
Nous entrons et nous nous retrouvons sous une superbe verrière décorée d’une magnifique coupole… et de tout plein de fresques peintes.
Nous nous approchons d’une rambarde et apercevons en bas… une belle fontaine.
Photo ci-dessus : La fontaine des « Galerías Pacífico ».
Nous descendons au rez-de-chaussée pour trouver le comptoir d’informations. Nous avons lu lors de la préparation de notre voyage qu’une visite guidée pour expliquer les fresques était offerte.
Mais, nous arrivons un peu trop tard, la visite est en cours actuellement, ayant commencé à 11 heures… Un moindre mal toutefois, car elle était uniquement en espagnol et en anglais.
L’édifice abritant les Galerías Pacífico a été construit en 1889 par les architectes Emilio Agrelo et Roland Le Vacher dans le style Beaux-arts! Il a été érigé pour accueillir le magasin « Le Bon Marché argentin »… inspiré du « Bon Marché » de Paris.
Il fut par la suite occupé par la compagnie de chemin de fer Ferrocarril Buenos Aires Al Pacifico… d’où son nom.
Les fresques qui décorent la coupole centrale ont été réalisées en 1946 lors d’importants travaux de restauration. Elles sont des œuvres des peintres Antonio Berni, Lino Spilimbergo, Juan Carlos Castagnino, Demetrio Urruchua et Antonio Colmeiro.
Nous remontons, nous assoyons pour admirer justement les fresques!
Photos ci-dessus : Les fresques époustouflantes des « Galerías Pacífico » sont considérées comme les plus importantes de Buenos Aires.
Photos ci-dessus : Outre les fresques, il y a également ces deux superbes murales.
Photo ci-dessus : Une des galeries marchandes des « Galerías Pacífico ».
Depuis 1995, les Galerías Pacífico abritent le Centro Cultural Borges, nommé en l’honneur du plus célèbre auteur argentin, Jorge Luis Borges.
Nous nous y rendons.
À suivre…
Les expositions hors de l’ordinaire du Centro Cultural Borges.
Photo ci-dessus : Une des œuvres que nous avons admirées au « Centro Cultural Borges ».
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Bibliographie
Atlas en fiches, Buenos Aires, Éditions Atlas, 2008;
Cartoville - Buenos Aires, Guides Gallimard, 2014;
Buenos Aires, Le petit futé, 2014, 360 pages;
Encyclopédie libre Wikipédia, Argentine, Buenos Aires, Plaza de Mayo, Casa Rosada, et plusieurs autres pages;
Escale à Buenos Aires, Ulysse, 2014, 176 pages.
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