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Sébastien Boucher n’accrochera pas son gant

Revue de presse

Antony, Da Silva-Casimiro, Info07.com, 6 janvier 2016

Sébastien Boucher

CAN-AM. Les lanceurs du circuit Wolff devront attendre encore un peu. Sébastien Boucher jouera à la balle en 2016.

Les Champions d'Ottawa ne l'ont pas annoncé – contrairement à son retour à titre d'entraîneur-adjoint –, mais le Gatinois qui a soufflé ses 34 bougies à l'automne a encore la flamme.

«Je vais revenir. Je me sens prêt. À moins d'une grave blessure, je serais sur le terrain avec les autres gars», a-t-il indiqué, lui qui rayonnait de confiance.

Photo ci-dessus : Sébastien Boucher.

Boucher est un joueur dangereux au marbre. Il a prouvé plusieurs fois que son bâton est une arme redoutable. Et pas question pour lui de ranger son gant. Surtout pas après la dernière campagne.

La saison 2015 n'a pas été comme souhaitée. Tant sur le plan individuel que collectif. Les Champions ont passé bien près de participer aux séries éliminatoires dès leur année d'expansion dans la Ligue Can-Am, mais leurs chances ont disparu en fumée en raison des nombreuses blessures qui ont fait déborder l'infirmerie.

Ça et le manque de puissance au bâton.

«Au marbre, on n'était vraiment pas intimidant. On veut s'améliorer. L'échange de Bryant va probablement nous apporter quelque chose de bien. On l’a vu avec Sussex qu'il était fort défensivement et qu'il avait une grosse puissance avec son bâton. Ça devrait aussi régler notre problème au premier but.»

L'ancien choix des Mariners de Seattle espère surtout qu'il aura un peu d'aide à l'offensive. Les lanceurs ont été peu généreux envers Boucher, lui accordant plusieurs buts sur balle. En fait, c'était une année record pour le voltigeur de centre qui n'avait jamais autant vue de but sur balle intentionnel lui être offert.

«J'ai connu une saison ordinaire au bâton. Je n'ai pas eu la chance de me faire affronter. C'est pour ça qu'on a besoin de joueurs intimidants. Il faut qu'on est du support de ce côté.»

«Je suis capable d'avoir une bonne frappe et mettre la balle en jeu pour créer de l'action sur le terrain. Je n'ai pas de doute là-dessus et je veux prouver que je peux faire un peu mieux en 2016», a-t-il ajouté.

Et tout est possible dans la Can-Am. Les Aigles de Trois-Rivières l'ont prouvé en remportant les séries éliminatoires. Une source de motivation, admet Boucher.

«Ils ont tourné leur saison sur un dix cennes dans le temps de le dire. Ils ont travaillé fort, ont tous fait ensemble, se sont rapprochés comme équipe et ç'a porté fruit.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault

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