«Vue sur» le voltigeur Sasha LaGarde

Revue de presse

Marianne Côté, Hebdo Journal, 31 août 2015

BASEBALL. Âgé de 24 ans, le voltigeur Sasha LaGarde caresse toujours le rêve de poursuivre sa passion avec une équipe des ligues majeures. Le porte-couleurs des Aigles est l'un des quatre Québécois sous-contrats au sein de la formation trifluvienne cette saison.

Photo ci-dessus : Le voltigeur des Aigles de Trois-Rivières, Sasha LaGarde. (Photo Jonathan Cossette)

Sasha LaGarde a commencé à frapper des balles à 12 ans et trois ans plus tard, il a choisi d'en faire sa passion. «Je n'ai jamais regretté mon choix depuis, même si je suis conscient qu'intégrer une équipe des majeures est un chemin parsemé d'embûches», admet-il.

C'est dans l'uniforme rouge et blanc des Cardinals de LaSalle qu'il a amorcé sa carrière Élite en 2009 où il était d'ailleurs reconnu comme étant un frappeur redoutable. Le Montréalais a par la suite joué quatre ans chez nos voisins du sud avec Mercer University et Chipola College.

Il a fait ses débuts dans la ligue Can-Am en 2014 avant d'être libéré par le gérant des Aigles de Trois-Rivières, Pierre-Luc Laforest. Ce dernier a finalement donné une seconde chance au voltigeur. En début de saison, il a décroché un poste au champ extérieur.

À sa deuxième année chez les professionnels, le québécois de 6 pieds et 205 livres a maintenu une moyenne au bâton de 0.199 en 57 parties en plus d'enregistrer un coup de circuit. LaGarde est un joueur reconnu pour son sens du baseball, sa rapidité et son intensité.

Entrevue «Vue sur» le joueur…

- Quel type de musique écoutes-tu?

«J'écoute beaucoup de country puisque j'ai étudié quatre ans aux États-Unis. J'ai donc succombé. Sinon, j'aime aussi la musique pop».

- En tant que joueur, as-tu des superstitions?

«J'en avais lorsque j'étais au collège, mais elles ont arrêté de me porter chance alors, j'ai arrêté. Aujourd'hui, je rentre seulement 20 min avant tout le monde sur le terrain avant les parties».

- Qu'est-ce que tu fais l'hiver?

«Je retourne chez moi à Montréal où je travaille au restaurant Jack Astor's avec mon frère jumeau. Je continue également à m'entraîner et à faire des camps de baseball pour me garder en forme».

- Que ferais-tu comme carrière si tu n’étais pas un joueur de baseball professionnel?

«J'aimerais ça être enseignant, j'ai justement complété mes études en littérature anglaise. Je vais sûrement continuer à donner de mon temps pour les jeunes du midget AAA, comme avant».

- Comment va ta saison jusqu'à maintenant?

«L'équipe en général, ça va bien. Nous gagnons beaucoup plus de parties que la saison dernière. Pour moi personnellement, je sais que je peux en donner encore plus. J'aimerais avoir l'occasion de faire les séries cette année».- Aimes-tu jouer à Trois-Rivières?

- Aimes-tu jouer à Trois-Rivières?

«Oui, j'avais déjà eu l'occasion de venir jouer ici lorsque j'étais Élites, entre 15 et 17 ans. C'est à ce moment que j'ai rencontré David Leblanc qui lançait pour les Aigles Plante Sports».

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.