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Du baseball à la québécoise

Revue de presse

Olivier Bossé, Le Soleil, le 1er juin 2015

1015519-coach-storm-josh-colafemina-peut(Québec) Ils viennent du pays du Babe. Leur sport est le «passe-temps favori» aux États-Unis. Mais une fois au nord de la frontière, leurs yeux s'illuminent à la vue de nos beaux terrains pourvus de vestiaires. Bienvenue à baseball P.Q.

Photo ci-dessus : Le coach du Storm, c'est Josh Colafemina. Peut-être le meilleur joueur de deuxième coussin de l'histoire des Capitales de Québec (2008 à 2012). (LE SOLEIL, ERICK LABBÉ)

«Où nous jouons, il n'y a pas de clubhouse. Les gars adorent ça, ici», a lancé le gérant du Storm, dimanche matin, à la porte du petit bâtiment de béton du parc Henri-Casault de Charlesbourg.

Le coach, c'est Josh Colafemina. Peut-être le meilleur joueur de deuxième coussin de l'histoire des Capitales de Québec (2008 à 2012). Après sa dernière saison dans la ligue Can-Am, avec Trois-Rivières, en 2013, le petit joueur d'avant-champ est rentré dans sa ville natale, Schenectady, dans l'État de New York, pas loin d'Albany, pour transmettre son savoir-faire sur un losange.

Deux ans plus tard, il revient avec une équipe de baseballeurs âgés de 15 et 16 ans pour affronter les équipes midget AAA de la région de Québec. Mais pas le temps de faire du tourisme. Les jeunes avaient de l'école, ce matin.

«Quand j'étais petit, je suis allé voir des matchs des Expos à Montréal, mais je ne m'en rappelle pas vraiment», raconte Franco Stec, voltigeur de centre du Storm. Il a 16 ans. La dernière saison des Expos remonte à 2004.

«Les gens sont vraiment gentils ici, très accueillants. Les terrains sont très beaux, aussi. [Samedi, au stade Georges-Maranda de Lévis], malgré toute la pluie, on a quand même réussi à jouer quelques manches. Aux États-Unis, peu de terrains sont équipés d'un système de drainage, à moins qu'une équipe professionnelle y joue, et même là.»

Leurs adversaires québécois sont plus grands et plus gros, le midget AAA réunissant des gars de 16, 17et 18 ans. Autrement, «ils ne sont pas très différents de nous, sauf qu'ils parlent en français, remarque Stec. Ils ont aussi une approche très professionnelle.»

Un été sur la route
Le groupe du centre d'entraînement mené par Dan Sausville, un autre ancien des Capitales, a roulé près de 1200 km pour une vingtaine de manches de baseball et une nuit d'hôtel.

Ils disputeront environ 80 rencontres durant l'été : matchs de ligue les mardis et les mercredis, puis tournois un peu partout la fin de semaine, en Virginie, à Long Island. Ils reviendront à Montréal dans quelques semaines.

«C'est plaisant de se mesurer à eux pour voir où on se situe par rapport aux États-Unis, la sommité en baseball», fait valoir le gérant des Condors de Charlesbourg, Pierre-Luc Noël. «Et leurs lanceurs ont plus de vélocité que ce qu'on voit d'habitude dans notre ligue, alors c'est un plus pour nos joueurs.»

Au-delà des balles et des prises, Colafemina y voit une expérience enrichissante pour ses protégés. «Ils voient comment les gars d'ici ont faim de baseball et aiment le sport, ça pousse les nôtres encore plus», affirme celui qui dirige aussi une équipe à l'école secondaire de Colonie.

Après une courte correction de 7-1 infligée aux Monarques de Lévis, samedi, les visiteurs ont perdu 3-2 et 9-1 contre les Condors, dimanche. Cinq ou six bons joueurs manquaient toutefois au Storm. Ces matchs comptent au classement des équipes d'ici. Le lien a été tissé par Jean-Philippe Roy, ex-entraîneur adjoint des Capitales et responsable du programme baseball-études de la région de Québec.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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