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Le mot du jour : maroquin

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

page-maroquinerie-13Vendredi, 27 février 2015

Source de la recherche
Les paragraphes suivants, tirés d’un éditorial d’Antoine Robitaille, publié dans le quotidien Le Devoir du 27 février 2015 :

«C’était devenu intenable. Yves Bolduc ne pouvait plus demeurer ministre de l’Éducation. Homme au tempérament volontaire, bon enfant, voire candide, il avait multiplié les bourdes depuis son arrivée en poste. À travers ces faux pas, un fil rouge : diminution des exigences, de l’importance de la culture, notamment québécoise ; refus d’admettre certains problèmes de fond du système. Toutes choses avec lesquelles son successeur devrait rompre.

Le maroquin de l’Éducation a toujours semblé une sorte de prix de consolation offert à l’ancien ministre de la Santé Yves Bolduc. Le jour de son assermentation, en avril 2014, il avait refusé de hiérarchiser les choses en ces termes : « Ministre de la Santé, c’était 9,5 sur 10, député avec une pratique médicale, c’était 9. L’Éducation, 9,5. » Sa performance ne mérite certainement pas la même note. Et nous n’avons pas ici en tête que ses bourdes, mais, surtout, ses décisions et orientations, souvent oubliées dans les analyses.»

Définition
Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote propose deux sens au nom masculin maroquin :

Tout d’abord : «Peau de chèvre ou de mouton tannée au sumac et à la noix de galle, teinte et souvent grainée. Exemple Maroquin rouge, brun.»

Puis, dans le registre familier, Antidote propose la définition suivante : «Poste de ministre.»

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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