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Raphaël Gladu vit son rêve au baseball américain

Revue de presse

Jonathan Cossette, L’Hebdo Journal, le 5 février 2015

Raphaël Gladu

BASEBALL. Le Trifluvien Raphaël Gladu a du talent. Et le talent rapporte des dividendes. C'est d'ailleurs pourquoi il s'est entendu avec le réseau universitaire américain pour une période de quatre ans. Il a aussi connu une très bonne première saison.

Cet hiver, Gladu s'est dirigé au Texas pour le Collège Galveston et il poursuivra sa carrière de baseballeur la saison prochain avec l'Université de Louisiana Tech.

«J'avais plusieurs offres sur la table du côté américain. Un Québécois leur avait parlé de moi. J'ai discuté avec les gens et l'opportunité était bonne du côté du Texas. J'adore la place, le campus est parfait et ils m'ont fait une offre difficile à battre», lance-t-il.

Photo ci-dessus : Raphaël Gladu vit son rêve au baseball américain. (Photo TC Media Jonathan Cossette)

«C'est plus difficile pour un jeune joueur Québécois de se retrouver aux États-Unis alors on peut choisir l'option de faire deux années au niveau collégial et deux années au niveau universitaire. C'est ce que je fais en ce moment. Il est important de maintenir de bonnes notes pour avoir de meilleures bourses par la suite.»

Gladu, utilisé au 3e coussin, a terminé au premier rang de son équipe pour la moyenne au bâton et pour s'être compromis le moins souvent sur des prises.

«Ma première saison s'est bien déroulée. Notre équipe a terminé au premier rang de la conférence. Je frappais majoritairement au 5e rang. Mais lors des séances d'entraînements avant les Fêtes, j'ai gagné en vitesse alors je devrais me retrouver au 1e ou 3e rang des frappeurs cet hiver», confie-t-il.

Déménager en bas âge
Il peut parfois s'avérer difficile pour un jeune étudiant de quitter sa ville natale pour aller étudier seul loin des siens. Ce ne fut pas le cas pour Raphaël…

«Je n'avais pas de problème avec ça et je n'ai pas eu de difficulté à m'adapter. Même étant plus jeune, je quittais pour l'extérieur sur de longues périodes sans problème.»

Le rêve de la LMB?
Bien qu'il ait peu connu les Expos de Montréal, l'athlète de 19 ans a tout de même grandi en étant fan du «Baseball majeur».

«Je suivais de près les Blue Jays de Toronto et les Yankees de New York. J'ai toujours admiré Derek Jeter. C'est certain qu'atteindre le baseball majeur est un rêve et un désir pour moi. Je suis éligible à chacune de mes saisons aux Texas alors on verra ce qui adviendra.»

Atteindre le baseball majeur peut s'avérer un long parcours puisqu'il d'abord passer par les réseaux de filiales de niveaux A, AA et AAA des équipes professionnelles. Par contre, il est aussi possible de sauter des étapes.

«Je conserve toujours une bonne attitude. Je ne suis pas quelqu'un qui se fâche facilement. Si je fais une erreur, il faut tout de suite l'oublier et ne pas traîner ça mentalement. Dans les moments les plus difficiles, il ne faut jamais lâcher. C'est pareil lors des matchs. Tu peux connaître un match difficile et faire gagner ton équipe en fin de rencontre. C'est ça le baseball!»

Entraînement, Entraînement et Entraînement,

L'athlète de 6 pieds et 2 pouces doit passer des heures en gymnases et sur le terrain de baseball.

«Habituellement, nous avons un congé par semaine, soit le dimanche si on ne joue pas. Sinon, on fait trois à quatre heures par jour de baseball, en plus des entraînements en salle. On joue environ quatre rencontres par semaine.»

La session automnale sert au développement des joueurs et est réservée aux entraînements. La période hivernale se veut une saison de baseball complète incluant des séries éliminatoires.

Ceux qui voudraient le Trifluvien à l'oeuvre auront l'occasion de le faire puisqu'il sera de retour avec les Aigles de Trois-Rivières – formation junior – l'été prochain

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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