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Patrick Scalabrini emballé de sa visite à Cuba

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 14 janvier 2015

Patrick Scalabrini

(Québec) Les Capitales ne connaissent toujours pas l'identité des joueurs qui obtiendront la permission des autorités cubaines de s'amener à Québec pour la prochaine saison de baseball. Même si un petit grain de sable s'est glissé dans l'engrenage, le gérant Patrick Scalabrini est revenu emballé de sa récente visite sur l'île communiste.

Photo ci-dessus : Le gérant des Capitales, Patrick Scalabrini, devra se faire à l'idée qu'il ne pourra pas aligner quatre joueurs de l'équipe nationale cubaine, du moins en 2015, en raison des Jeux panaméricains. (PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL, CAROLINE GRÉGOIRE)

Là-bas, il y a rencontré les dirigeants de la Fédération de baseball de Cuba en marge du premier camp organisé la semaine dernière à Varadero entre celle-ci et l'équipe de la ligue Can-Am de baseball indépendant, où il était notamment accompagné par le président des Capitales, Michel Laplante, et par le lanceur Karl Gélinas.

«La rencontre a été encore mieux que je l'espérais. J'ai remis ma liste de candidats, et je me suis gâté. Lorsqu'ils l'ont vue, ils ont souri. Ça ressemble à notre équipe nationale, qu'ils m'ont dit», racontait Scalabrini, à peine de retour de ce voyage important pour la composition de l'alignement 2015.

Ce n'est pas avant la mi-mars que les Capitales sauront quels joueurs viendront à Québec, cet été. Si le retour de Yuniesky Gurriel est assuré, ses trois compatriotes qui l'accompagneront restent encore inconnus.

«Selon ce qu'on m'a dit, j'aurai le choix parmi tous ceux qui n'auront pas signé un contrat au Japon. On m'a répété qu'ils voulaient venir à Québec. Avec l'ouverture du gouvernement avec les États-Unis, les joueurs se disent qu'ils auraient de la visibilité en venant ici. Et ce qui rassure la fédération cubaine, c'est qu'en étant sous contrat avec nous, leurs joueurs ne pourraient pas se sauver comme ça parce qu'ils nous appartiendraient», explique Scalabrini, en ajoutant qu'à Cuba, on a aussi apprécié le fait que les Capitales ont livré leur part du marché dans l'entente inédite.

Le gérant devra toutefois se faire à l'idée qu'il ne pourra pas aligner quatre joueurs de l'équipe nationale, du moins en 2015. La tenue des Jeux panaméricains, à Toronto, l'obligerait à se passer des services de ceux-ci pour une période de trois semaines du 10 au 26 juillet, soit en plein coeur de la saison.

«C'est le petit os dans le dossier. Je verrais mal que l'on se prive de trois joueurs pendant trois semaines. Ils m'ont dit pouvoir m'offrir le meilleur qui ne ferait pas partie de la sélection nationale. Ça changera un peu ma liste, mais si je pouvais en avoir deux qui resteraient à Québec et deux qui iraient à Toronto, je serais plus à l'aise avec ça. La bonne nouvelle, c'est que les Jeux ont lieu au Canada.»

Bien accueillis
À Cuba, la délégation québécoise a été bien accueillie. Plusieurs vedettes de l'endroit ont participé à ce premier camp de baseball. Scalabrini a passé un bon moment avec Lourdes Gurriel, légende de l'endroit, l'accompagnant même sur le terrain, dans l'abri des joueurs et dans le vestiaire à l'occasion d'un match de la Série Nacional de Béisbol, notamment à Matanzas, où il a découvert un gérant fort coloré et volubile. Au total, il a assisté à deux matchs, dont un de l'équipe Industriales.

«J'ai jasé avec Yuni, son père, son frère. Ils m'ont même aidé avec la liste de joueurs», ajoutait celui qui se met désormais à la tâche de façon plus intensive pour mettre sur pied l'alignement des Capitales en prévision de la prochaine saison.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault

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