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Le mot du jour : syncrétisme

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

ob_72deac_picnic-in-central-parcMardi, 30 décembre 2014

Source de la recherche
Le paragraphe suivant tiré d’un texte de Gary Lawrence publié dans le quotidien Le Devoir du 27 décembre 2014 :

«Quant à la cathédrale qui domine la Plaza Grande, on y voit une cène où le Christ et ses disciples se délectent de cochon d’Inde rôti — un mets encore prisé aujourd’hui —, tandis qu’un lama et un cheval réchauffent de leur souffle l’enfant Jésus dans une scène de la Nativité. Autant d’exemples de la célèbre École de Quito, un genre artistique majeur synonyme de réalisme et de syncrétisme religieux.»

Définition
Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote définit le nom masculin syncrétisme comme suit :

«Fusion de doctrines formant un tout cohérent.»

le Grand Robert de la langue française propose, quant à lui, les deux définitions suivantes :

«Combinaison relativement cohérente (à la différence de l’éclectisme), fusion, mélange de plusieurs doctrines religieuses ou de plusieurs systèmes philosophiques (surtout en parlant des religions et des systèmes d’explication du monde dans l’antiquité gréco-romaine et orientale, aux premiers siècles de notre ère).»

«Synthèse de deux éléments culturels ou de deux cultures différentes.»

Évidemment, l’encyclopédie libre Wikipédia ajoute plusieurs précisions à la définition :

«Un syncrétisme est un mélange d’influences.

Le terme de syncrétisme vient du mot grec (synkretismos) signifiant “union des Crétois”. Initialement appliqué à une coalition guerrière, il s’est étendu à toutes formes de rassemblement de doctrines disparates.

Le terme s’utilise surtout en histoire des religions, pour qualifier des confessions à part entière, mais dont plusieurs composants d’origine sont encore reconnaissables. C’est une religion dont la doctrine ou les pratiques sont un mélange d’éléments pris dans différentes croyances. On ne peut dénier à un syncrétisme le nom de religion, puisqu’il s’agit d’une relation au divin. Mais, dans la mesure où c’est une construction individuelle, il se place sur un plan très différent de celui des religions révélées qui sont, pour les croyants, l’expression d’une donnée d’origine.»

Photo ci-dessus : Tiré d’un texte du blogue de Thierry Robert, un artiste-peintre de Lorraine, relativement au syncrétisme en peinture!

« J’ai assez récemment fait la découverte de ce terme, appliqué à la peinture artistique. D’après le dictionnaire Larousse, il s’agit de “la synthèse de deux ou plusieurs traits culturels d’origine différente, donnant lieu à des formes culturelles nouvelles”. Il s’agit donc d’un mélange d’influences, que l’on peut étendre à pas mal de domaines.

C’est grâce au peintre américano-cubain César Santos (http://www.santocesar.com) que j’ai compris que je pouvais associer mon intérêt pour les copies et mes créations personnelles. De plus, intégrer une reproduction d’un tableau de maître dans ses propres tableaux s’avère particulièrement amusant, les combinaisons étant à peu près infinies !

Voici donc un exemple : “Picnic in Central Park” de Cesar Santos (d’après Le déjeuner sur l’herbe de Manet).

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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