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L’humilité de Russell Martin

Revue de presse

Agence QMI, 25 novembre 2014

Russell Martin, père et fils

Le receveur québécois Russell Martin fait désormais partie des athlètes les mieux payés au Canada. Toutefois, cette réalité n’a rien pour l’énerver.

«Je suis resté terre à terre grâce aux gens qui m’entourent, a affirmé Martin, de passage à l’émission «Dave Morissette en direct» sur la chaîne TVA Sports. Mes parents ont de belles valeurs et je garde le même noyau d’amis depuis le secondaire. Ils m’ont connu avant l’argent. Ils sont ma fondation.»

Photo ci-dessus : Russell Martin et son père... Russell senior, lui qui l'a dirigé alors tout jeune joueur de baseball, notamment chez les Olympiques de Maisonneuve de la Ligue de baseball inter-cité métropolitaine.

L’athlète de 31 ans a conclu un contrat de cinq ans pour la somme de 82 millions $ avec les Blue Jays de Toronto, une entente qui a été officiellement annoncée mardi dernier.

«Je sens que j’ai pris la bonne décision, a continué Martin. J'ai grandi à Notre-Dame-de-Grâce, mais je suis né à Toronto et peu de gens ont la chance de jouer dans la ville où ils sont nés. J’ai célébré avec ma copine et mes amis, avec une petite bouteille de vin, mais je suis resté assez tranquille.»

Sur les traces de Jeter
L'attitude humble n'est pas sans rappeler celle du nouveau retraité Derek Jeter, futur membre du Temple de la renommée. Martin a admis s'être inspiré de son ancien éminent coéquipier chez les Yankees de New York, sa deuxième équipe après les Dodgers de Los Angeles et avant les Pirates de Pittsburgh.

«À Pittsburgh j’étais un vétéran. Une des choses que j’ai retenues de Derek, c’est d’avoir une belle éthique de travail, d’être là pour les jeunes et d'être ouvert et honnête avec les médias, a souligné Martin. J’ai apprivoisé ce style.»

Pour la partie médiatique, Martin n'a pas vraiment pris exemple sur un autre de ses ex-coéquipiers à New York, Alex Rodriguez.

«A-Rod est un peu moins à l’aise avec les médias, a-t-il confié. C’est le genre de personne qui fait tout pour que tout le monde l’aime. Il manque d’authenticité. Je ne sais pas si c’est de la gêne... Il n’est pas naturel.

«Mais quand même, c’est une bonne personne. Son éthique est excellente, il travaille super fort.»

Le coup raté des Expos
Pour les partisans canadiens, c'est un peu le juste retour des choses que de voir leur enfant prodigue revenir au pays.

Mais les fans québécois auraient peut-être pu voir leur favori jouer à Montréal bien avant le printemps prochain alors que les Jays et les Reds de Cincinnati s’affronteront en avril 2015 au Stade olympique dans le cadre de matchs hors-concours. Si les défunts Expos avaient pu convaincre Martin de jouer avec eux au début de sa carrière...

«Les Expos m'avaient offert un contrat, mais ça se résumait pas mal à me donner un bâton et un gant, a-t-il raconté. J'avais préféré continuer mes études sur le circuit universitaire américain.»

Le même style
Martin a indiqué que son arrivée dans la Ville Reine ne changera pas grand-chose à sa préparation strictement baseball.

«Avec le temps, tu commences à connaître les frappeurs, a-t-il commenté. Je vais passer de la Ligue nationale à la Ligue américaine en début de saison, donc je vais avoir à faire un peu plus de vidéo, mais sans plus.»

S’il gagnera 7 millions $ la saison prochaine, en vertu de la structure de son pacte, Martin aura un salaire de 15 millions $ en 2016, puis 20 millions $ par campagne de 2017 à 2019.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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