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Le mot du jour : mainstream

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

aidainterSamedi, 18 octobre 2014

Source de la recherche
Les paragraphes suivants d’un texte d’Odile Tremblay publié dans le quotidien Le Devoir du 18 octobre 2014:

«Premier film hollywoodien de Philippe Falardeau, adoubé là-bas après sa nomination à l’Oscar du meilleur film en langue étrangère pour Monsieur Lazhar, The Good Lie est un film qui oscille entre les styles, le sien étant souvent masqué par les impératifs du cinéma américain qui réclament d’appuyer la note.

Il s’agit de l’oeuvre la plus « mainstream » du cinéaste de Congorama et de La moitié gauche du frigo, même si sa signature demeure visible et si le thème du film — un regard sur les jeunes orphelins soudanais de la guerre civile de 1983 à 2005, certains recueillis aux États-Unis — rejoint ses préoccupations sur l’immigration et les figures d’altérité. Quant au choix éclairé des acteurs d’origine soudanaise, certains d’ex-enfants soldats, il aide à apporter un poids de vérité.»

Définition
Le dictionnaire de l’encyclopédie libre « Wikipédia » propose deux sens pour la locution anglaise mainstream :

Une première va dans le sens de : «Massivement populaire, grand public, suivi et accepté par la masse», tandis que la deuxième, qui qualifie le terme de péjoratif, dit ce qui suit : «Conformiste, promu outrageusement, consensuel, sans saveur ou originalité.»

Pas certain du sens dans lequel madame Tremblay a utilisé le terme.

Photo ci-dessus : Grand Public, le nom de l'émission, reflète bien ses goûts. À moins que ce ne soit l'inverse. La télévision « d'État » renouerait-elle avec sa mission originelle d'« informer », de « distraire », et de « cultiver » le téléspectateur ? Aïda Touihri en fait le pari. Depuis Bouillon de culture de Bernard Pivot, elle n'a plus regardé ce genre d'émission, jure-t-elle. Elle veut « donner envie aux gens d'aller voir un film, découvrir une exposition, lire un livre, sans trop de bla-bla ».

« Le but de l'émission est de rendre la culture accessible non pas seulement à ceux qui habitent entre le boulevard Saint-Germain et le XVIe arrondissement, mais accessible à mon voisin, ma mère, ma belle-mère, la personne que je vais croiser dans la rue », martèle Aïda Touihri.

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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