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Michel Laplante et Rodger Brulotte au Temple de la renommée de Baseball Québec

Revue de presse

Jean-François Tardif, Le Soleil, le 7 octobre 2014

Michel Laplante

(Québec) Michel Laplante n'aura pas eu à attendre d'être à sa retraite avant de voir sa contribution au baseball reconnue. Le 15 novembre, il sera intronisé au Temple de la renommée du baseball québécois, un honneur qu'il partagera avec Rodger Brulotte.

Photo ci-dessus : Le président des Capitales, Michel Laplante. (Photothèque Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve)

«Ma première réaction quand j'ai appris la nouvelle a été de me dire que j'étais un peu jeune pour être intronisé», a avoué Laplante, qui célèbrera en décembre son 45e anniversaire de naissance. «Mais en même temps, j'ai été très flatté. Je trouve ça pas mal le fun de recevoir un honneur comme celui-là. C'est très gros. Les gens qui sont intronisés sont des grands et quand on voit leur curriculum vitae, c'est toujours impressionnant.»

Originaire de l'Abitibi, Laplante a eu une carrière d'une vingtaine d'années dans le baseball professionnel. Il a notamment joué dans l'organisation des Pirates de Pittsburgh, des Expos de Montréal et des Braves d'Atlanta pour qui il a lancé dans le AAA en 2000. Il a aussi signé la première victoire de l'histoire des Capitales (1999), pour qui il a lancé avant d'en être le gérant (2005 à 2009), puis le président. Laplante est aussi à la tête de B45, le plus important fabricant de bâtons de baseball au Québec.

Questionné sur sa plus grande fierté dans sa carrière jusqu'ici, il a répondu que c'était la décision qu'il avait prise il y a 25 ans, quand il avait décidé de suivre ses intuitions et de foncer afin de ne pas perdre la chance de tenter de réaliser ses rêves.

«C'est arrivé tellement de fois que j'étais à contre-courant dans plein d'affaires. Que ça soit quand j'ai commencé à jouer au baseball et que j'ai décidé de quitter l'Abitibi pour aller vivre à Montréal puis par la suite, quand j'ai poursuivi ma route avec l'équipe nationale ou dans le baseball professionnel. Je l'avais fait parce que j'aimais le baseball, je pense que je suis un maniaque de sport en général, mais aussi pour la culture et l'opportunité d'apprendre une nouvelle langue, etc.

«Par la suite, j'ai toujours continué à me dire : Let's go, on y va, ça me mènera ou ça me mènera. Je suis content d'avoir suivi ce fil-là, car à plusieurs occasions, à cause d'un manque d'argent ou parce que des gens tentaient de me décourager en me disant que ça ne marcherait pas en tentant de me convaincre que les obstacles qui étaient devant moi étaient plus gros que je le pensais, tant au niveau de ma carrière, que du centre de développement à ExpoCité, des Capitales, de B45, etc., j'aurais pu abandonner. Mais mon feeling me disait que j'étais capable et j'ai persévéré. Je suis donc content d'avoir suivi mes intuitions. C'est ce qui me permet de recevoir ma nomination au Temple de la renommée.»

Encore au début
Laplante a mentionné que ce qui le surprenait dans l'honneur qu'on lui faisait, c'est qu'il n'avait accompli qu'une partie de tous les projets qu'il caressait. Pas question donc de profiter de la reconnaissance qu'on lui fera pour prendre sa retraite.

«J'ai l'impression que je ne suis pas encore rendu à 30 % de ce que je veux faire. J'ai tellement de projets, autant au niveau de la Ligue Can Am que du Stade municipal que du développement du baseball et du sport en général. Je m'en vais d'ailleurs à Cuba la semaine prochaine afin de monter ces projets-là. J'ai donc l'impression que je suis au début de mes réalisations. Pour moi, mon intronisation est donc quelque chose de spécial.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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