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La locution du jour : tenir le dé

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

DSCN8852Mardi, 2 septembre 2014

Source de la recherche
La phrase suivante tirée du roman «Le Rouge et le Noir» de Stendhal à la page 51 :

«Pour lui (Julien Sorel), il n’éprouvait que haine et horreur pour la haute société où il était admis, à la vérité au bas bout de la table, ce qui explique peut-être la haine et l’horreur. Il y eut certains dîners d’apparat, où il put à grande peine contenir sa haine pour tout ce qui l’environnait. Un jour de la Saint-Louis entre autres, M. Valenod tenait le dé chez M. de Rênal…»

Définition
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit la locution tenir le dé comme suit : «Être maître de quelque chose. Exemple : Tenir le dé dans la conversation : se rendre maître de la conversation et garder la parole.»

Le Robert ajoute que cette locution est vieillie ou littéraire.

Le dictionnaire Le Littré précise ce qui suit que tenir le dé signifie au sens propre : «Au jeu de dés, tenir les dés, avoir le cornet en main, avoir la main pour jeter les dés.»

Le dictionnaire ajoute qu’au sens figuré le locution Tenir le dé dans la conversation signifie : «être, dans une conversation, celui qui la dirige et qui a la parole».

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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