Août/140
Le mot du jour : Durandal (l’épée de)
Textes et recherches de Jacques Lanciault
Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...
Source de la recherche
Une question posée lors de l’émission quotidienne, Questions pour un champion, diffusée sur les ondes de TV5 Monde récemment: « Quel est le nom de l’épée du chevalier Roland, celui de la « Chanson de Roland »?»
Réponse : Durandal
Définition
L’encyclopédie libre « Wikipédia » nous informe de ce qu’est Durandal et de sa légende!
« Durandal est le nom de l’épée mythique qui a appartenu au chevalier Roland (736-778), personnage de la littérature médiévale et de la Renaissance.
La légende prend sa source dans la mort de Roland à Roncevaux dans une embuscade tendue par des Vascons est racontée dans la « Chanson de Roland » (où les Vascons sont remplacés par les Sarrasins).
C'est dans la geste du roi, composée au Xe siècle, que l'on retrouve la Chanson de Roland.
Ami d'Olivier, frère de sa fiancée la belle Aude, Roland est comte de la Marche de Bretagne, et surtout neveu de Charlemagne. Quand ce dernier passe les Pyrénées pour aller lutter contre les Sarrasins en Navarre, Roland commande l'arrière-garde qu'attaquent les Sarrasins au col de Roncevaux, à la suite de la trahison de Ganelon. Roland et ses hommes résistent jusqu'au dernier. Blessé à mort, il sonne enfin dans son olifant, appelant Charlemagne à son secours. La légende veut que Roland ait tenté de casser sur un rocher son épée Durandal pour qu'elle ne tombe pas aux mains des Sarrasins, mais c'est le rocher qui se brisa, ouvrant la brèche de Roland.
Une autre version de la légende veut que Roland ait alors appelé l'archange Michel à l'aide, puis lancé son épée vers la vallée. Celle-ci traversa alors miraculeusement plusieurs centaines de kilomètres avant de se ficher dans le rocher de Notre-Dame de Rocamadour.
La légende veut que Durandal ait été donnée à Charlemagne, alors qu'il était aux vallons de Maurienne, par un ange de Dieu, afin qu'il la remette à un comte capitaine. Charlemagne en ceignit alors Roland. »
Photo ci-dessus : Présentée depuis longtemps comme le monument fondateur de notre littérature, « La Chanson de Roland » offre un surprenant paradoxe : elle fut durant des siècles un monument invisible. Ni Ronsard, ni Corneille, ni sans doute Chateaubriand ne la lurent. Écrit aux alentours de 1100, ce texte, dont l’influence fut considérable en Europe (ne serait-ce que parce qu’il imposa le vers décasyllabique) se perdit par la suite et ne fut retrouvé qu’après 1830. Dès lors, les éditions et translations se multiplièrent, de Léon Gautier (1872) et Petit de Julleville (1894) à Maurice Bouchor (1899) et Joseph Bédier (1921). Jean Dutourd fait observer que la IIIe République, hantée par la défaite de 1870, exalta au cœur du récit national deux héros glorieux et vaincus : Vercingétorix et Roland, auxquels Edmond Rostand ajouta, en 1897, son inoubliable Cyrano. (Texte et photo tiré du Causeur.fr)
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1 mars 2019
Et on ne sait toujours pas si c’est celle de Roc-Amadour… ou pas!