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Un saut loin d’être évident

Revue de presse

Charles-Antoine Gagnon, Le Journal de Québec, le 18 juillet 2014

Samuel DomingueQUÉBEC - Les Québécois à s'établir chez les Capitales de Québec et les Aigles de Trois-Rivières dès leur arrivée chez les professionnels sont peu nombreux, puisque ces équipes de la Ligue Can-Am ne peuvent pas se permettre d'accorder trop de temps à leur développement.

Samuel Domingue fait partie des joueurs ayant eu l'occasion de se faire valoir cette saison. Après avoir porté l'uniforme des Castors de Charlesbourg dans la Ligue de baseball junior élite du Québec jusqu'à l'été dernier, il a saisi sa chance au dernier camp d'entraînement des Capitales. Il a toutefois été libéré par l'équipe au début du mois de juillet après avoir frappé sept coups sûrs en 48 apparitions au bâton.

Photo ci-dessus : Samuel Domingue (Photo Charles-Antoine Gagnon / Agence QMI)

«Le monde pense que c'est vraiment l'étape après le junior, mais ce n'est pas ça du tout. Quand tu vas dans les estrades, tu dis que c'est fort, c'est super bon. Mais quand tu es un joueur tu dis : ''crime je l'essaye, je pourrais''. Et quand tu te mets à jouer avec les gars, c'est une méchante coche. C'est sûr que c'est ''rough'' pour moi», avouait le joueur d'avant-champ quelques jours avant de subir le couperet.

Solution possible
En ce moment, les organisations du circuit comptent sur un alignement de 22 joueurs, ce qui les force à tous les utiliser de façon régulière pendant leur longue saison. «C'est quasi impossible de garder quelqu'un qui n'est pas encore prêt à ce niveau-là parce qu'il faut que tout le monde joue et il faut que tout le monde tire parce qu'évidemment, notre travail c'est de gagner des matchs de baseball», considère le gérant des Capitales Patrick Scalabrini.

Selon lui, l'ajout d'un 23e joueur par équipe laisserait plus de place au développement : «Pierre-Luc Laforest (son homologue des Aigles) en parle beaucoup depuis quelque temps d'essayer de trouver une façon d'avoir un 23e gars sur le ''roster'', précise-t-il. Ça, ça nous permettrait de garder un jeune et de l'aider à grandir et à se développer pour qu'ultimement il puisse potentiellement devenir un joueur d'impact ou, à tout le moins, un bon joueur dans l'équipe.»

Efforts importants
«Je pense que, dans les deux villes, on fait un gros effort pour trouver les meilleurs Québécois disponibles, a mentionné le gérant des Capitales. De là, c'est de voir qui on peut trouver et c'est à eux de saisir leur chance.»

Présentement, rares sont les Québécois qui évoluent dans le baseball affilié, ce qui rend l'avenir plus qu'incertain. «C'est clair que d'ici quelques années, ça va être difficile de trouver de bons Québécois pour performer jour après jour dans notre équipe», constate Scalabrini.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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