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Victoire des Capitales: l’attaque ne perd pas de temps

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 11 juin 2014

Jean-Luc Blaquière(Trois-Rivières) «Il faudrait répliquer tôt dans le prochain match», disait le partant de la veille, Karl Gélinas. Ses coéquipiers l'ont pris au mot, mardi soir au stade Fernand-Bédard, en inscrivant six points dans les trois premières manches à l'occasion d'une victoire de 10-5 des Capitales de Québec aux dépens des Aigles de Trois-Rivières.

Photo ci-dessus : "Au bâton, j'ai eu de bonnes présences. Mon circuit, je ne l'ai pas manqué, ça fait du bien», a raconté le receveur Jean-Luc Blaquière, qui a ajouté un simple productif dans une septième manche de trois points.

Contrairement au premier match de cette série de quatre contre l'autre formation canadienne de la ligue Can-Am, les Capitales (9-10) n'ont pas échappé leur avance, affichant beaucoup de vigueur au bâton, comme en témoignaient leurs 14 coups sûrs au tableau.

Pendant que Mike Provencher frappait quatre fois en lieu sûr, Jean-Luc Blaquière et Rene Leveret y allaient de leur premier circuit. «Nous avons eu un meeting offensif avant le match, ç'a porté fruit. Après la défaite de lundi, on s'est dit : "Let's go!" faut se battre, on n'a jamais assez de points. Au bâton, j'ai eu de bonnes présences. Mon circuit, je ne l'ai pas manqué, ça fait du bien», a raconté le receveur, qui a ajouté un simple productif dans une septième manche de trois points.

Le partant Shawn Sanford (3-1) a été le bénéficiaire de toute cette production. Il en avait bien besoin, puisque le droitier a donné cinq points, six coups sûrs et trois buts sur balles en six manches avant d'être relevé au profit de Sheldon McDonald, en septième, et de Joel Pierce, pour les deux dernières.
Jeu défensif «laid»

Les Capitales ont réussi à empêcher les Aigles (6-12) de s'envoler comme ceux-ci l'avaient fait, lundi. La visite de Québec a plutôt répliqué avec un point en sixième manche et trois autres en septième, dont deux sur un simple opportun de Jonathan Malo après deux retraits. Blaquière (2/4, 1 circuit, 2 pp), Provencher (4/5, 1 pp), Malo (2/4, 2 pp), Peley (2/4, 2 pp) et Leveret (circuit en solo) ont malmené les lanceurs adverses, abandonnés par les cinq erreurs de la défensive.

«Le message était simple, on voulait mettre de la pression offensivement. On a été fatigant au bâton à chaque manche. J'avais aussi parlé aux gars de mes cheveux gris, que je trouvais qu'ils poussaient trop vite dans les fins de partie», badinait le gérant Patrick Scalabrini, qui a cependant qualifié le jeu défensif de deux équipes de «laid», avec huit erreurs combinées.
Leveret plus léger

Dans le vestiaire, Leveret, un frappeur de 270 livres (et peut-être plus), semblait plus léger... «On est sur le point de revoir le bon vieux Rene, je m'en approche! Ce circuit m'enlève beaucoup de pression. J'ai connu un lent début de saison, mais je retrouve graduellement mon rythme. Cette soirée est bonne pour la confiance», soulignait celui qui a l'habitude d'être régulier comme une horloge au bâton depuis quatre ans.

Les Aigles ont réduit l'écart à un point en cinquième manche, mais ils n'ont pas été en mesure de refaire le coup de lundi soir. «Ça nous prenait encore une grosse manche. Le signe des grandes équipes, c'est d'être capables de le faire souvent», soulignait Pierre-Luc Laforest.

Mercredi, duel entre François Lafrenière du côté des Aigles et Zach Staniewicz, l'artiste de la balle papillon des Capitales.

Étincelle recherchée
Une fiche sous la barre de ,500, on n'a pas vu cela souvent avec les Capitales, qui cherchent encore la combinaison gagnante en ce début de saison. Mardi, le voltigeur Mike Provencher a été utilisé pour la première fois au deuxième coussin, où le régulier Bobby Haney présente une famélique moyenne offensive de ,080. «Avec [Josué] Peley au premier et Rene [Leveret] comme frappeur désigné, c'est notre meilleur alignement de frappeurs, même si on le fait un peu au détriment de la défensive. Je ne suis pas satisfait de notre départ, il nous manque une petite étincelle. Idéalement, ça nous prendrait un coup de bâton de plus et un releveur droitier d'expérience», a confié le gérant Patrick Scalabrini.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault

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