30
Déc/13
0

Le mot du jour : supplique

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Lundi 30 décembre 2013

supplique_hbergeSource de la recherche :
Le paragraphe suivant, tiré d’une lettre d’Yvan Allaire, publié dans le quotidien Le Devoir du 27 décembre 2013 :

«Tant à Ottawa qu’à Québec, les vérificateurs généraux sont devenus les gardiens platoniciens de la cité, l’équivalent moderne des preux sans peur et sans reproche. Leurs propos, surtout lorsqu’ils contiennent des bulles d’incrimination, sont reçus avec révérence et une médiatisation massive et instantanée. Leurs rapports annuels fournissent une manne aux partis d’opposition et des réactions souvent intempestives de gouvernants pris de panique. Pourquoi en est-il ainsi et est-ce sain ?

Or, en juin 2013, le gouvernement du Québec a accordé au VG, en réponse à sa supplique maintes fois répétée, l’autorité d’effectuer où bon lui semble des VOR sans accord préalable du conseil d’administration de l’entité (sauf pour la Caisse de dépôt et placement).»

Définition :
Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote définit le nom féminin supplique comme suit : «Requête d’une faveur à un supérieur.»

Le Grand Robert de la langue française propose, quant à lui, la définition suivante : «Demande par laquelle on sollicite une grâce, une faveur (d'un supérieur).»

Le Robert précise que le mot supplique vient du latin supplicare qui signifie supplier.

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant