Mot du jour : apostolat

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Samedi 16 novembre 2013

Source de la recherche :
Le paragraphe suivant, tiré d’un texte de Josée Blanchette publié dans le quotidien Le Devoir du 8 novembre 2013 :

« Ils sont les assistants du Bon Dieu. Comme des marionnettistes qui tireraient sur les bons ou les mauvais fils. Mon père était médecin et son ego et lui répétaient à l’envi : « Nous sommes Dieu ! » Rien de mégalo dans cette déclaration si l’on considère qu’un médecin peut effectivement nous achever ou nous sauver. Seulement plus honnête que la moyenne des brancardiers. Et « Dieu », tout pneumologue qu’il fût, ne refusait jamais de soigner un fumeur. Pas plus, pas moins qu’un juif, un gai (il avait une clientèle de sidéens à l’époque), un obèse, un pauvre, un tuberculeux ou un étranger. Mon paternel avait failli être curé, a défroqué de la religion avec fracas. C’est peut-être pour cette raison qu’il avait fait de la médecine un apostolat.»

Définition :
Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote définit le nom masculin apostolat, au sens figuré, comme suit : «Activité à laquelle on se consacre de façon énergique et désintéressée, à la manière d’un apôtre.»