Duguay a savouré le moment

Revue de presse

Louis-Simon Gauthier, Le Nouvelliste, le 23 août 2013

(Trois-Rivières) Guillaume Duguay a lancé pendant trois manches et un tiers, allouant six coups sûrs et trois points aux Bears de Newark, mais le Trifluvien pouvait quand même dire mission accomplie, lui qui a quitté le monticule du stade Fernand-Bédard en saluant la foule.

Photo ci-dessus : La soirée a été chargée en émotions pour Guillaume Duguay qui effectuait son premier départ dans l'uniforme des Aigles. (Photo: François Gervais)

Dans une rencontre où la pluie a encore joué les trouble-fêtes, le numéro 16 d'un jour a blanchi les frappeurs adverses lors des deux manches initiales, avant de connaître des passages plus difficiles en troisième, puis en quatrième. Il a d'ailleurs laissé sa place à Dan Britton-Foster au milieu du quatrième tour au bâton, avec deux Ours sur les sentiers.

«Je me sentais bien. J'ai lancé beaucoup de prises, mais les Bears ont été capables de mettre la balle en jeu. Sur les deux derniers coups sûrs, les lancers étaient hors de la zone des prises, ils ont pris de bons élans.»

Se produisant devant une vingtaine de ses proches, Duguay avouait être passé par toute la gamme des émotions. De retour à Trois-Rivières dans les derniers jours à la suite du décès de son père, le match d'hier signifiait beaucoup pour l'athlète de 26 ans, qui avait offert ses services au gérant Pierre-Luc Laforest en début de semaine.

«Le baseball a toujours eu un rôle rassembleur dans ma famille et dans les circonstances, disons que c'était assez émotif. Mais je vais partir du stade heureux: je n'ai pas empiré ma blessure au dos et je me sens encore très bien, même si c'est évident que j'ai perdu de la vélocité dans mes lancers!»

«Avec un dos cassé, j'estime qu'il a très bien fait, souriait quant à lui Laforest. Il n'a pas lancé de l'hiver, mais en parvenant à faire 53 lancers ce soir (hier), je crois qu'il peut être fier de lui.» Duguay retournera en Australie mercredi prochain.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.