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Albers se souvient

Revue de presse

Simon Cliche, Le Journal de Québec, le 4 août 2013

Andrew Albers

Même s’il a atteint les ligues majeures chez les Twins du Minnesota, Andrew Albers est loin de renier son passé.

L’artilleur de 27 ans a envoyé un courriel de remerciement au gérant Patrick Scalabrini, samedi.

«Je ne pourrai jamais te remercier assez de m’avoir donné l’opportunité de jouer chez les Capitales. Ma saison à Québec est probablement celle où j’ai eu le plus de plaisir. Je n’aurais jamais pu me rendre où je suis aujourd’hui sans les Capitales. Merci!»

Albers devrait obtenir son premier départ mardi, face aux Royals de Kansas City.

Photo ci-dessus : Andrew Albers avait passé la saison 2010 avec les Capitales.

Passion contagieuse
De son côté, le gérant Patrick Scalabrini, qui a dirigé Albers en 2010, à sa première saison comme gérant, se souvient qu’il est passé très près de le retrancher.

«La passion d’Andrew pour le baseball est contagieuse. Il est un de ceux possédant le plus de cran à avoir joué ici. Je me rappelle que, pendant les séries, il m’avait engueulé parce que je ne l’avais pas utilisé. De mon côté, je voulais seulement lui donner un jour de repos.

«À sa première sortie dans l’enclos, pendant le camp d’entraînement, il avait été horrible. Mais à sa deuxième, avant de se fouler la cheville, il avait été très bon. Étant une personne honnête, Andrew avait avoué qu’il ignorait si son coude tiendrait le coup. Pendant la dernière journée, avant les coupures, nous avions décidé de le garder parce qu’il avait dominé. En bout de ligne, son passage à Québec a été déterminant dans sa carrière.»

Dans le baseball affilié, l’artilleur canadien a été converti en partant.

«À Québec, Andrew ne maîtrisait que deux tirs. Lorsqu’il a été muté comme partant dans le AA, je n’étais pas très heureux, car j’étais certain qu’il dominerait comme releveur. Au fil des ans, il a sûrement développé d’autres lancers. Finalement, ça montre que je ne connais pas le baseball tant que ça», a lancé Scalabrini en riant.

Puisque les Twins ont rappelé Albers avant le 1er septembre, lorsque les équipes des majeures pourront faire passer leur alignement de 25 à 40, Scalabrini est d’avis qu’ils ont Albers en haute estime.

Un guerrier
De son côté, en plus d’avoir gardé des souvenirs d’un lanceur dominant, le receveur Patrick D’Aoust, qui se remet des symptômes liés à une commotion cérébrale, se rappelle d’un joueur très intelligent.

«Andrew savait tirer avantage de chaque situation. Venu en relève dans un match au New Jersey, il avait, sous son uniforme, un chandail avec une seule manche. Après un argument avec les officiels, il a été forcé de l’enlever. Les arbitres, pour une raison que nous ignorions, lui avaient ensuite interdit d’effectuer des tirs d’échauffement vers le marbre.

«Avec un coureur au premier but, Andrew avait donc pris l’initiative d’effectuer plusieurs tirs vers le coussin. À un certain moment, l’arbitre l’avait menacé de l’expulser s’il continuait. Se sachant dans son droit, il avait quand même continué. Il a donc pu contourner une directive de l’arbitre, celle de ne pas s’échauffer avec le receveur, tout en restant dans la légalité.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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