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Blaquière derrière le marbre… sauve le match !

Un relais canon en point d'exclamation

Revue de presse

Olivier Bossé, Le Soleil, le 25 juillet 2013

Jean-Luc Blaquière(Québec) Les Capitales n'ont eu besoin que de quatre coups sûrs pour vaincre les Boulders de Rockland 3-2, mercredi. Le brio des lanceurs et un relais canon au marbre du voltigeur de gauche Royce Consigli en point final ont fait le reste.

«Quelle façon de mettre fin au match!» s'est exclamé Consigli, après être rentré à l'abri sous les acclamations des 3385 spectateurs réunis au Stade municipal de Québec. «Dès que la balle a été frappée, je savais que le coureur irait au marbre et que c'était mon travail de l'arrêter. Au moment où j'ai lancé la balle, j'ai senti que mes chances étaient bonnes.»

Sur un simple de Donnie Webb, avec deux retraits, Billy Alvino est parti du deuxième coussin avec comme seule idée de créer l'égalité. Les Boulders venaient de faire 3-2 grâce au frappeur précédant et la menace était plus vive que jamais.

Le relais de Consigli a bondi juste devant Jean-Luc Blaquière. Le receveur des Capitales a été assez patient pour cueillir la balle et étendre ses bras jusqu'à Alvino, qui glissait à sa gauche. Blaquière en était à son premier match derrière le marbre depuis près d'un mois. Il vient de rater trois semaines à cause d'une commotion cérébrale.

«Comme le relais était par terre, j'ai perdu le focus sur le coureur pendant quelques secondes. Quand j'ai vu qu'il glissait tête première, je savais que je n'étais pas dans le trouble. Je savais que je ne devais pas aller chercher le relais et le laisser venir, sinon il aurait été sauf», explique Blaquière, disant avoir anticipé la collision sans la craindre.

Son patron aussi a pensé au choc. «Ça m'est passé par la tête, mais à voir la façon qu'il l'a retiré, c'est l'autre qui va avoir plus mal», glisse le gérant Patrick Scalabrini.

Blaquière s'est avoué fatigué, «après avoir rien fait pendant tout ce temps». Neuf manches accroupi, ça tombe dans les jambes. Jeudi, la présence de Karl Gélinas sur la butte commandera celle de Josué Peley derrière le marbre.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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