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Les Aigles, un job à temps plein

Revue de presse

Le Nouvelliste, le 11 juillet 2013

Jean-François Picard(Trois-Rivières) « Si tu commences à compter tes heures dans ce domaine-là, oublie ça! Tu n'es pas un entrepreneur et ton projet est voué à l'échec. »

Jean-François Picard s'est toutefois assuré que ses Aigles ne se transforment pas en pétard mouillé. Lui le premier admet s'être bien entouré afin de garantir la pérennité du baseball de la Ligue Can-Am, bien qu'on en soit seulement à la première moitié de saison de l'an 1.

Photo ci-dessus : Le président des Aigles, Jean-Francois Picard. (Photo Stéphane Lessard)

« Nous sommes encore en mode démarrage de franchise, mais nous regardons aussi à plus long terme. »

Tout le monde met la main à la pâte dans l'entourage de la nouvelle franchise. On parle d'une soixantaine d'employés, qu'ils soient permanents, saisonniers ou à temps partiel, en plus des actionnaires qui, selon Picard, demeurent à l'affût de tout ce qui se passe dans le bureau des dirigeants.

De nombreux bénévoles sont aussi inclus dans l'équation. «Ça implique beaucoup de gens, c'est vrai. J'estime qu'on en a un peu plus que le minimum requis. »

Cette main-d'oeuvre a évidemment un coût et Picard admet qu'au mois de mai, par exemple, le club a perdu de l'argent. «On ne peut pas rattraper toutes ces soirées perdues en raison de la météo. Ce serait faux de dire que nous n'avons pas atteint nos résultats financiers pour la demi-saison, mais ce serait tout aussi faux d'affirmer que les reports n'ont pas eu d'impacts. »

Quand il se compare à Québec cependant, au prorata, le président s'enthousiasme.

«Dans une ville d'environ 130 000 habitants, on attire 30 000 personnes au stade, ce qui veut dire 23 % de la population environ. À Québec, on parle de 10 %. Ceci dit, je ne pense pas qu'on va avoir 3000 à tous les jours. Mais si on considère l'offre touristique du début de l'été et la température défavorable du début de l'année, la réponse du public demeure très encourageante. »

Le milieu corporatif s'intéresse aussi davantage aux Aigles. Les entreprises souhaitent s'associer au club, plusieurs pourraient voir leur logo sur une affiche de la clôture, peinte en rouge au cours des dernières semaines.

« De un, la clôture était laide! De deux, on tenait absolument à ce qu'elle devienne l'une de nos marques de commerce. La terrasse, aussi, est beaucoup plus facile à vendre en juillet qu'en décembre! Une fois que les gens viennent assister aux matchs, ils réalisent à quel point nous sommes chanceux d'avoir ça au stade. »

Bientôt, les amateurs auront aussi la chance de lire la vitesse des balles lancées grâce à un radar, qui sera installé dans le stade.

« Ça va nous coûter environ 7000 $, mais c'est un plus pour nous. On n'a pas la capacité de tout faire ce qu'on souhaite développer à court terme, mais nous essayons de nous améliorer à chaque jour. »

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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