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Gubbio: bien plus qu’une simple fontaine pour les fous

Texte et photos de Céline et Jacques

Voici le 39e d’une série de reportages relatifs à un formidable voyage réalisé dans « l’autre Italie » à l’automne 2012.

Gubbio, Ombrie, Italie.

Gubbio, Ombrie, Italie, jeudi 25 octobre 2012 – C’est sous un soleil qui resplendissait sur les murs de pierre des superbes édifices médiévaux que la petite ville de Gubbio, accrochée à la montagne, s’est offerte à nous! Notre périple à grimper ses petites rues jusqu’au sommet de la montagne nous a permis de découvrir la fontaine des fous sur la Piazza Bargello, la Piazza Grande, le Palazzo dei Consoli et finalement le duomo, la Cattedrale dei Santi Mariano e Giacomo. Un après-midi magnifique!

Photo ci-dessus : C’est à Gubbio que j’ai été décoré du titre de « Fou honoraire de la fontaine de Gubbio »! Notre guide locale nous ayant raconté qu'en courant trois fois autour de la fontaine tout en criant « je suis fou » et en étant baptisé avec l'eau de ladite fontaine... on se méritait automatiquement le titre de « Fou honoraire de la fontaine de la ville », je me suis donc prêté au jeu et j'ai accompli les trois tours en courant et en criant « je suis fou »! Puis, après avoir été aspergé avec l'eau de la fontaine... et on m'a remis mon certificat attestant que je suis maintenant un « Fou honoraire de Gubbio ».

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Au terme de notre visite de la tombe du singe dans une nécropole de Chiusi, nous reprenons l’autocar à 11 h 30 et nous filons en direction de Gubbio, une cité ombrienne construite sur les flancs d’une montagne, le Monte Ingino, dans les Apennins.

De Chiusi en Toscane, d’où nous partons, à Gubbio en Ombrie, le trajet nécessite deux bonnes heures.

Durant ce parcours, notre guide locale dans la région, Anne-Claire, nous donne quelques clés pour comprendre la ville de Gubbio… et elle nous raconte « La légende du loup de Gubbio », une belle histoire propre à cette ville qui fut un temps le lieu de résidence de Saint-François d’Assise!

« Cette légende, nous précise-t-elle, tire probablement sa source dans le fait que la construction de la ville de Gubbio a privé les loups vivant dans la montagne de leur habitat naturel, une situation qui a eu pour conséquence de pousser les méchants carnivores à s’approcher de plus en plus souvent des maisons de la nouvelle ville pour apaiser leur faim. »

Lors de nos recherches relatives à la rédaction de ce texte, nous avons retrouvé sur « la grande toile » (http://enviedailleurs.forumpro.fr/t3300-le-loup-de-gubbio), un beau texte relatant cette légende que nous a racontée, avec grande expressivité, notre guide locale. Il était une fois…

« Au temps où François demeurait dans la ville de Gubbio, il y avait un grand loup affamé, très méchant et féroce, qui dévorait les animaux et s'attaquait même aux gens. Tous les habitants de Gubbio en avaient peur et, chaque fois qu'ils devaient sortir en dehors des murs de la ville, ils s'armaient comme s'ils partaient à la guerre. Un jour, les gens en eurent assez et voulurent se débarrasser du loup. Ils demandèrent à François de les aider. François répondit qu'il irait rencontrer le loup. Avec ses compagnons, il sortit donc de Gubbio, sans apporter aucune arme avec eux et mettant toute sa confiance en Dieu.

Et le loup arriva à la rencontre de François en courant vers lui la gueule grande ouverte. Dès qu'il le voit, François dit : " Viens ici, Frère Loup, et ne fais aucun mal à personne maintenant." Aussitôt le loup arrête de courir, ferme sa gueule et vient se coucher aux pieds de François.

- On m'a raconté bien des choses sur toi, lui dit François. Je comprends que les gens de Gubbio te détestent, car tu as tué leurs bêtes et tu as même attaqué des personnes créées à l'image de Dieu. Mais je sais que c'est la faim qui t'a poussé à commettre ces crimes. Je veux faire la paix entre toi et les gens de Gubbio. Tu ne leur feras plus aucun mal, ils te pardonneront tous tes crimes, et ni les hommes ni les chiens ne te poursuivront plus.

En entendant François, le loup se met à remuer la queue et les oreilles, incline sa tête comme pour mieux écouter les propositions de François.

- Frère Loup, continue François, si tu acceptes de faire la paix, je te promets que les habitants de Gubbio te nourriront tous les jours jusqu'à la fin de ta vie. Et toi, promets-tu de ne plus faire de mal ni aux bêtes ni aux gens?

Et le loup, en inclinant la tête, fait signe qu'il promet. François étend alors la main et le loup met sa patte dans la main de François en signe de promesse. Puis François revient à Gubbio avec le loup et il rassemble tout le monde sur la grande place. Il dit aux gens de Gubbio : " Mon frère loup promet de ne plus jamais vous attaquer si vous vous engagez à le nourrir tous les jours." Et les gens de Gubbio, contents de faire la paix, promettent de nourrir le loup.

À partir de ce jour-là, le loup vécut encore deux ans à Gubbio. Il venait dans la ville, entrait dans les maisons sans faire de mal à personne et sans qu'on lui fasse aucun mal. Il était nourri par les habitants. Jamais plus personne ni aucun chien ne le poursuivit jusqu'à la fin de sa vie. »

Quelle belle histoire à raconter à nos petits enfants!

Nous approchons maintenant de Gubbio. Nous montons une route en lacet. Elle est étroite, mais la vue sur la vallée en contrebas est superbe.

« Saint-François, nous mentionne Anne-Claire, mettait une journée et demie pour monter cette route, à pied, pour se rendre à Gubbio, lui qui partait de Pérouse! »

« Mais, même si Saint-François d’Assise est souvent associé à la ville de Gubbio, il n’en est pas le saint patron. C’est plutôt San Ubaldo, un prêtre né et décédé à Gubbio. Il fut l’évêque de la ville. À sa mort en 1160, il céda tous ses biens à la cité. »

« La Basilica di Sant’Ubaldo, que nous ne visiterons malheureusement pas, abrite le corps du saint… de qui, dit notre guide, la barbe pousse encore! »

« La veille de la fête du saint, le 15 mai, se tient à Gubbio une compétition où de gros cierges de bois, pesant pour certains jusqu’à 400 kg et s’allongeant sur plus de 2 mètres, sont transportés dans le cadre d’une grande course à relais, jusqu’au sommet de la montagne en courant à travers les ruelles tortueuses de la ville, c’est la Corsa dei Ceri ».

« Malgré le poids et la distance, la course fait généralement un gagnant en moins de 8 minutes et 30 secondes! », ajoute-t-elle.

« C’est une belle course, un peu comme celle du Palio à Sienne », nous lance notre guide.

Après la compétition il y a une procession menant à l’église de San Ubaldo. Pour l’occasion, les habitants de la ville portent des chandelles. Cette fête des cierges, une activité folklorique très importante pour Gubbio, réunit une grande foule. »

Notre guide attire notre attention sur des habitations sur les flancs d’une montagne à notre droite : « C’est Gubbio et le mont Chauve, le Monte Calvo. On nomme ainsi la montagne, car il n’y a pas d’arbres sur son sommet. »

Tout en haut, Anne-Claire nous indique une église. « C’est la cathédrale de Gubbio, nous nous y rendrons plus tard en après-midi. »

« Pour les fêtes de Noël, ajoute-t-elle encore, la ville dresse un immense arbre de Noël éclairé par quelque 800 petites lumières et avec, à son sommet, une étoile. C’est le plus grand au monde », affirme notre guide!

Arbre de Noël, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Voici le fameux arbre de Noël, dont nous avons retrouvé une photo sur Internet. C’est vrai qu’il est particulièrement grand.

Nous apercevons un ancien théâtre romain. « Il peut accueillir quelque 3 000 personnes l’été, alors que des pièces de théâtre y sont présentées », nous indique notre guide.

La Piazza di quaranta Martiri
Nous descendons du car à 13 h 20, sur la place des Quarante martyrs, la Piazza di quaranta Martiri.

Chiesa di San Giovanni, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Sur la place des Quarante martyrs, nous avons l’occasion d’admirer la façade de la « Chiesa di San Giovanni ».

Chiesa di San San Francesco, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Tout comme la « Chiesa di Francesco.

Monument aux morts de la Grande Guerre, Gubbio, Ombrie, Italie.

Monument aux morts de la Grande Guerre, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photos ci-dessus : Sur la place des Quarante martyrs se dresse le monument aux morts de la Grande Guerre de 1914-1918. Le monument est l’œuvre du sculpteur pérugin Enrico Cagianelli. Il représente un fantassin en bronze, adossé aux tours, surplombé en hauteur par une tour médiévale. Il fut inauguré le 16 mai 1924, en présence du Roi d’Italie Victor-Emmanuel III. Le 14 mai 1927, une couronne de bronze fut ajoutée.

Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Un beau panorama sur la montagne.

Palazzo dei Consoli, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Et une magnifique vue sur le Palazzo dei Consoli.

Dès notre descente du car, notre accompagnateur de Voyages Lambert, Jean-Marc Lechat, nous indique qu’il est l’heure de la pause repas, qui est libre. Il nous fixe rendez-vous sur la place des Quarante martyrs, à 14 h 30, pour le début de nos visites à Gubbio.

Anne-Claire nous offre de nous guider vers quelques restaurants. À sa suite, avec quelques membres du groupe, nous entrons au cœur de la ville fortifiée. Pour ce faire, nous empruntons une des petites rues qui aboutit sur la place des Quarante martyrs.

Après une courte promenade, nous entrons dans un endroit où après avoir traversé le restaurant en entier, on nous installe sur une terrasse… en plein soleil. C’est magnifique. L’endroit se nomme « Il Giordano di Don Matteo »! Nous sommes six du groupe.

Il Giordano di Don Matteo, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : La terrasse du restaurant « Il Giordano di Don Matteo ».

Promenade dans la ville médiévale
Nous terminons notre repas composé, pour notre part, de salades et nous quittons le restaurant à 14 h 20.

À l’heure du rendez-vous, nous entreprenons une promenade dans les petites ruelles de la ville.

Nous passons devant l’église des Franciscains et longeons une rivière complètement asséchée. Puis, nous empruntons un pont pour la traverser.

Gubbio, Ombrie, Italie.

Gubbio, Ombrie, Italie.

Photos ci-dessus : Une petite rivière asséchée!

Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : De belles maisons de pierres sont accrochées à la montagne.

« Les gens quittent leur maison, pour s’installer à l’extérieur de la vieille ville », nous mentionne notre guide. « Il y a beaucoup de maisons abandonnées à Gubbio. »

Les maisons que nous côtoyons datent du Moyen-Âge!

« Les maisons médiévales étaient des maisons-tour », dit Anne-Claire. « Souvent, ces maisons avaient deux portes. Une toujours utilisée pour entrer et une autre, plus étroite, souvent briquetée, la « porte de la mort ». C’est par là qu’à l’époque on sortait les cercueils. »

Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Une maison comportant une « porte de la mort », qui a été barricadée après le décès d’un de ses occupants…, et ce, afin que le mourant ne revienne pas.

« Dans les maisons-tours, ajoute notre guide, la cuisine était installée tout en haut. But premier de cette opération, éviter, en cas de feu, que toute la maison ne brûle. Puis, étant donné qu’il n’y avait pas de cheminée, cela évitait l’emboucannement! »

Nous continuons notre ascension en empruntant de petites ruelles qui n’ont de cesse de nous rapprocher du sommet de la montagne.

La fontaine des fous!
Nous arrivons sur la Piazza del Bargello où, tout au centre, il y a une belle fontaine datant de la fin du XVIIe siècle.

 Fontaine de la Piazza del Bargello, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : La magnifique fontaine de la Piazza del Bargello.

Anne-Claire nous mentionne que cette fontaine est particulière. « Selon le folklore populaire de Gubbio, si l’on en fait trois fois le tour en courant et en criant « Je suis fou! », puis qu’une personne nous baptise avec l’eau de la fontaine, nous acquérons automatiquement la Patente da Matto, le permis du fou! »

Comment résister à un tel titre? Je remets donc mon appareil photo à Céline et je me mets à courir autour de la fontaine en criant « comme un fou », et ce, au grand plaisir des autres membres du groupe!

Au terme de mon troisième tour, notre accompagnateur, Jean-Marc Lechat, me baptise en me versant sur la tête quelques gouttes d’eau de la fontaine… et l’on me remet un magnifique document me conférant, pour toujours, le titre de « Fou honoraire de Gubbio »!

Le fou de la fontaine, Gubbio, Ombrie, Italie.

Le fou de la fontaine, Gubbio, Ombrie, Italie.

Le fou de la fontaine, Gubbio, Ombrie, Italie.

Le fou de la fontaine, Gubbio, Ombrie, Italie.

Le fou de la fontaine, Gubbio, Ombrie, Italie.

Le fou de la fontaine, Gubbio, Ombrie, Italie.

Le fou de la fontaine, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photos ci-dessus : Me voici maintenant « Fou honoraire de Gubbio ».

Le fou de la fontaine, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Notre guide, Anne-Claire, traduisant aux membres du groupe le texte du certificat qui m’a été décerné!

Le Palazzo del Popolo… mieux connu sous le nom de Palazzo dei Consoli
Nous poursuivons notre promenade et arrivons sur la Piazza Grande, le centre névralgique de la vieille ville, la place qui unit les quatre quartiers de la ville entre eux.

Palazza dei Consoli, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Le magnifique « Palazzo dei Consoli », le palais des consuls, de son vrai nom, le « Palazzo del Popolo »

Le palais des Consuls était au Moyen-Âge le siège du parlement eugubin (1). Y vivaient les quatre consuls de la ville, un pour chacun des quartiers de la cité.

(1) : le mot eugubin vient du gentilé de Gubbio qui est Eugubin.

« En fait, ajoute Anne-Claire, les consuls étaient des échevins. Leur mandat était court : deux mois. Mais, durant celui-ci, ils étaient tenus de demeurer dans le palais, sans voir leur famille, pour bien mener leurs charges et éviter toute chance d’être corrompus. » Retrouvera-t-on une telle recommandation dans le rapport de la Commission Charbonneau?

Nous y entrons, en fait, nous y montons, car la porte d’entrée est au sommet d’un long escalier.

Sala Maggiore, Palazza dei Consoli, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Dès que nous franchissons la porte d’entrée du Palazzo dei Consoli, nous arrivons dans une grande salle, la « Sala Maggiore ».

Nous entrons dans une pièce adjacente qui abrite les célèbres « Tables eugubines ». Au total, il y a sept tablettes en bronze sur lesquelles des textes religieux sont écrits des deux côtés, certaines en alphabet étrusque, d’autres en latin, montrant ainsi leur évolution dans le temps.

« Ces « tables » ont été retrouvées en 1443 », souligne Anne-Claire. « Les spécialistes les ont datées de la période comprise entre 200 et 70 ans avant Jésus-Christ. »

« Elles racontent des rituels et elles prient des divinités. On croit que la fête des cierges a son origine dans les textes de ces tablettes », insinue notre guide.

Palazza dei Consoli, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Les tables eugubines!

Nous montons au deuxième étage, là où se trouvent la pinacothèque et la salle de la céramique.

Il y a de belles pièces de céramiques dans les vitrines. Ce sont des majoliques. Il y en a une de Mastro Giorgio Andreoli, seulement une de cet artiste né à Gubbio. « Il y en avait partout dans le monde, sauf à Gubbio, dans sa ville natale. Les autorités de la ville en ont donc acheté aux enchères, en Suisse, en 1992 », lance fièrement notre guide.

Palazza dei Consoli, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : La « caduta di Fetonte » de Mastro Giorgio Andreoli date de 1527. L’oeuvre représente une scène de la mythologie grecque où Phaéthon, qui est le fils d'Hélios, le Soleil, meurt foudroyé par Zeus pour avoir perdu le contrôle du char de son père…, et avoir failli embraser le monde.

Tout à côté, il y a une autre pièce importante. Celle-ci est en terre cuite et majolique. Elle représente Adam et Ève au paradis terrestre. Elle est de Aldo Ajo, un artiste né à Gubbio en 1901.

Palazza dei Consoli, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : L’œuvre du céramiste Aldo Ajo.

Nous montons encore un autre étage et arrivons dans une salle où il y a des restes de coffres de mariage sculptés et décorés à la feuille d’or.

Palazza dei Consoli, Gubbio, Ombrie, Italie.

Palazza dei Consoli, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photos ci-dessus : La devanture des superbes caissons!

Nous voyons une vierge… dont le bébé a été volé! Elle a les mains vides.

Palazza dei Consoli, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Une Vierge… ayant perdu l’enfant Jésus!

Nous sortons ensuite sur la terrasse d’où nous avons une vue superbe sur la ville en bas.

Au loin, nous apercevons, de chaque côté de la ville, les deux grandes cimenteries, dont notre guide nous a informés qu’elles avaient fusionné suite au mariage du fils du propriétaire de l’une avec la fille du propriétaire de l’autre! Autre temps, mêmes mœurs!

Palazza dei Consoli, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Vue de la ville de Gubbio du haut du « Palazzo dei Consoli ».

Nous sortons, il est 15 h 45!

La Cattedrale dei Santi Mariano e Giacomo
Anne-Claire suggère que nous montions au sommet de la montagne pour visiter la cathédrale en utilisant un ascenseur, une suggestion adoptée à la majorité!

Après la course de l’ascenseur, nous continuons à grimper à pied sur un sol pierreux… en plein soleil. C’est superbe!

 Cattedrale dei Santi Mariano e Giacomo, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Le but à atteindre!

 Cattedrale dei Santi Mariano e Giacomo, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Peu importe nos actions, Céline a toujours crayon et bloc-notes dans les mains. Sans son travail, nos textes seraient bien incomplets!

 Cattedrale dei Santi Mariano e Giacomo, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Probablement un ancien chemin de ronde!

 Cattedrale dei Santi Mariano e Giacomo, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : La nature a fait valoir ses droits!

 Cattedrale dei Santi Mariano e Giacomo, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Magnifique, mais difficile d’accès!

 Cattedrale dei Santi Mariano e Giacomo, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Un endroit idéal pour essayer le parapente!

 Cattedrale dei Santi Mariano e Giacomo, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Un bâtiment sur plusieurs étages!

Tout à côté de la cathédrale, nous voyons le palais des chanoines, avec son pont levis!

Notre guide nomme la cathédrale du nom de San Ubaldo. De fait, elle est la Cattedrale dei Santi Mariano e Giacomo.

Nous entrons dans la cathédrale, elle dont la construction a commencé en 1229. Comme mentionnée au paragraphe précédent, elle est dédiée aux Saints Jacques et Marien qui s’immolèrent en Afrique du nord.

Le soleil qui pénètre à l’intérieur donne une jolie lumière!

 Cattedrale dei Santi Mariano e Giacomo, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : L'église ne possède qu’une seule nef avec une abside rectangulaire. Le plafond est soutenu par dix arches en ogive!

Il y a de beaux vitraux dans le chœur derrière l’autel.

 Cattedrale dei Santi Mariano e Giacomo, Gubbio, Ombrie, Italie.

 Cattedrale dei Santi Mariano e Giacomo, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photos ci-dessus : Les vitraux du chœur!

 Cattedrale dei Santi Mariano e Giacomo, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Un autre beau vitrail sur lequel une inscription précise que Marie vient nous sauver du péché d’Ève!

Il y a un tableau représentant San Ubaldo sur le mur à notre gauche, tandis qu’un autre tableau nous montre une madone aux pieds nus, sur un tapis persan.

Il y a des tombeaux d’évêques de Gubbio, et il semble que leurs corps momifiés y soient enfermés.

 Cattedrale dei Santi Mariano e Giacomo, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Il y a également cette magnifique toile.

Nous sortons.

Juste en face de nous, il y a le palais ducal avec une superbe porte d’entrée récemment nettoyée.

C’est le palais de Federico de Montefeltro, une famille qui gouverna Gubbio durant une très longue période.

La troisième épouse de Federico était une Sforza. Elle lui a donné un fils, alors que ses deux premières femmes ne lui avaient donné que… onze filles!

Nous n’entrons pas, mais nous admirons sa façade.

Palazzo Ducale, Gubbio, Ombrie, Italie.

Palazzo Ducale, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photos ci-dessus : Une magnifique porte.

Palazzo Ducale, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Les armoiries de la famille sur le mur d’entrée.

Nous redescendons par des petites ruelles médiévales, jusqu’à la Piazza Grande, où nous y allons d’une courte pause.

Palazzo Ducale, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Dans notre descente, nous empruntons de magnifiques petites ruelles.

Palazzo Ducale, Gubbio, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Le magnifique ciel de Gubbio.

Puis, nous reprenons un ascenseur pour la descente et marchons jusqu’au car qui nous attend sur la place des Quarante martyrs! Nous sommes épuisés.

Nous repartons à 17 heures et arrivons à notre hôtel de Pérouse, le « Brufani Palace », moins d’une heure plus tard.

Toutefois, nous ne rentrons pas à la chambre immédiatement. Nous filons vers une boutique spécialisée dans la personnalisation de divers vêtements ou tissus, une boutique dont nous avions pris l’adresse en note à Bologne. Nous y achetons deux tabliers pour nos petits-enfants.

Pérouse, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Nos deux tabliers pour Chloé et Félix.

De retour à l’hôtel, nous déposons nos achats à la chambre et rejoignons le groupe au restaurant de l’hôtel où on nous sert des pennes à une sauce champignons et saucisses en entrée et des tranches émincées de bœuf avec choux-fleurs, brocolis et zucchinis en plat principal. Vin blanc et vin rouge accompagnent nos plats, au choix. Pour dessert, nous avons droit à une mousse au chocolat. Excellent souper.

De retour à la chambre vers 21 h 30, nous préparons nos bagages, car le lendemain nous quittons l’hôtel.

Méli-mélo
Il y a trois montagnes qui protègent Gubbio : le Monte Ingino et les monts Chauve et Saint-Jérôme.

La ville de Gubbio est construite sur des terrasses superposées. C’est une ville sise entre 500 et 600 mètres d’altitude. C’est la ville la plus froide d’Ombrie.

Un peu plus de 33 000 âmes vivent à Gubbio!

Gubbio est célèbre pour ses truffes blanches, récoltées en novembre, et aussi pour sa céramique et son fer forgé.

À suivre
Visite de Pérouse avec une nouvelle guide locale, Sarah. Puis, départ en après-midi à destination d’Orvieto!

Pérouse, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Le quartier médiéval de la ville de Pérouse offre de superbes images.

Bibliographie

Atlas en fiches (Italie, régions du nord et du Sud, Mezzogiorno, le Pô, l’Adige et les Apennins), Éditions Atlas, 2008;

Encyclopédie libre Wikipédia, Italie, régions d’Italie, villes d’Italie et de nombreuses autres pages;

Les Étrusques (1), Collection Les voyages d’Alix, Jacques Denoel et Jacques Martin, Casterman, 2004, 56 pages;

Les Étrusques (2), Collection Les voyages d’Alix, Jacques Denoel et Jacques Martin, Casterman, 2007, 56 pages;

Guide illustré de Gubbio, Éditions Sanipoli, 96 pages;

Guide Voir, Italie, Éditions Libre Expression, 2007, 720 pages;

Lonely planet, Italie, Lonely Planet Publication, 2010, 836 pages;

Mantoue et ses trésors d’art, Rosella Vantaggi, Casa Editrice Perseus, 127 pages.

Patrimoine mondial de l’UNESCO, Éditions UNESCO, 2009, 832 pages ;

Les Pouilles, civilisation, art et histoire, Edizioni Kina Italia, 96 pages.

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