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Bédard a retrouvé ses moyens à Houston

Revue de presse

Marc Brassard, Le Droit, le 27 mars 2013

Erik BédardÉrik Bédard n'a jamais douté qu'il était toujours capable de lancer dans les majeures.

Remercié de ses services en fin de saison dernière par les Pirates de Pittsburgh, le gaucher de Navan a gagné son pari de se présenter au camp des Astros de Houston en tant que simple joueur invité muni d'un contrat des mineures.

Sa nouvelle équipe du Texas lui a confirmé lundi que le poste de cinquième partant de la rotation lui appartenait, à quelques jours de la fin de son camp d'entraînement à Kissimmee, en Floride.

«C'était le fun d'entendre ça, surtout en début de semaine, ça me donne un peu plus de temps pour préparer le départ vers Houston. Je me suis d'ailleurs déjà trouvé un appartement, en regardant des photos en ligne», a-t-il raconté lorsque je l'ai joint hier matin.

Bédard se préparait alors en vue d'une autre sortie au monticule, de deux manches seulement, dans un match des mineures. Il en avait lancé quatre vendredi dernier, pour environ 70 tirs, dans une autre partie d'un club-école des Astros. Des présences qui ne comptent pas dans ses statistiques de la Ligue des Pamplemousses, qui sont assez impressionnantes: une moyenne de points mérités de 0,00 avec seulement quatre coups sûrs et deux buts sur balles alloués, contre neuf retraits sur des prises, en six manches lancées. Il n'a pas eu de décision à sa fiche, mais il a protégé une victoire en relève, cependant.

Si Bédard n'a pas été utilisé plus souvent, c'est qu'il a été au rancart pendant une dizaine de jours en raison d'une élongation muscle glutéal (de la fesse), au beau milieu du camp.

Pour un lanceur de 34 ans qui voulait prouver qu'il n'était pas au bout de son rouleau, ce n'était pas le scénario idéal d'avoir un tel contretemps. Mais Bédard mentionne que ce n'était pas très grave.

«C'était par mesure de précaution plus qu'autre chose, ce n'était rien de majeur, dit celui qui a été blessé plus souvent qu'à son tour au fil de sa carrière. J'avais bien lancé avant ça, et j'ai continué à bien lancer depuis que j'ai recommencé. Je me sens vraiment bien, mieux que l'an passé. La vélocité de ma rapide est meilleure que l'an dernier, j'ai eu quelques parties où je lançais en moyenne 90-92 milles à l'heure, comparativement à 88-90 l'an passé. J'espère pouvoir continuer comme ça en saison régulière.»

L'ancien des Orioles, des Mariners, des Red Sox et des Pirates pense aussi que sa courbe a plus de mordant, ce qui pourrait lui permettre de recommencer à garder hors d'équilibre les frappeurs adverses, qui le frappaient solidement l'an dernier (fiche de 7-14, MPM de 5,01 à Pittsburgh).

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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