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Malo y a cru jusqu’à la fin

Revue de presse

Maxime Aubry, Capitales de Québec, 11 mars 2013

Jonathan Malo (Photo Le Soleil)QUÉBEC, le 11 mars 2013 - Jonathan Malo et le Canada étaient à deux manches d’une qualification pour le deuxième tour de la Classique mondiale de Baseball. En avant 3-2 en début de 8e manche, les Canadiens se sont fait jouer un vilain tour alors que les Américains ont marqué sept points dans les deux dernières manches pour s’envoler avec une victoire de 9-4 dimanche après-midi en Arizona.

Une défaite qui a mis automatiquement fin au rêve canadien d’atteindre la deuxième ronde pour la première fois en trois participations à la Classique.

Pour Malo, il s’agissait d’une première présence au tournoi international, lui qui a aidé le Canada à se qualifier en novembre dernier. Le #15 des Capitales assure avoir cru jusqu’au bout à une victoire des siens contre les voisins du Sud. «On voulait tous avancer, on le voulait plus que les Américains, il n’y a pas de doute. On y a cru jusqu’à la fin. Les deux dernières manches ont fait mal, mais on a continué d’y croire!»

Dans les trois parties que le Canada a disputées, Malo a obtenu une présence au bâton, bon pour une marche gratuite au premier coussin. Il a d’ailleurs été le premier à se présenter à la plaque à la suite de la mêlée générale contre le Mexique. «Le lanceur était probablement plus nerveux qu’autre chose. En arrivant au premier but, Adrian Gonzalez m’a dit que les nombreux Mexicains dans la foule criaient au lanceur de m’atteindre aussi…», raconte Malo qui pesait les pour et les contre de la décision du receveur Robinson d’y aller d’un amorti avec une avance de 9 à 3.

Le Québécois ne se le cache pas, il aurait aimé contribuer davantage aux succès du Canada. «En arrivant, je savais que je ne jouerais pas beaucoup. J’ai été 4 à 5 jours sans frapper contre des lanceurs. Je comprends pourquoi je n’ai pas joué même si notre arrêt-court (Cale Iorg) en arrachait. Dans un tournoi court, tu essaies de garder le même alignement», ajoute Malo qui a l’impression d’avoir frappé un mur au lendemain de l’élimination du Canada

«Ça a été une belle expérience. J’ai rencontré bien des gars, dont Justin Morneau, même s’il n’a pas été longtemps avec nous.»

L’apport de Malo reconnu par Ernie Whitt
Même s’il n’a pu prendre part à autant de manches qu’il en aurait voulu, Jonathan Malo a su laisser une très bonne impression au gérant canadien Ernie Whitt.

«Pour moi, Jonathan est probablement le meilleur joueur d’avant-champ que le Canada a eu. C’est un joueur formidable défensivement. Il a des mains très fiables et un lancer précis. Il connaît la game et il fait tout ce qu’un gérant lui demande de faire. Il va déposer un amorti, frapper, courir. C’est un très bon joueur de baseball!», pouvait-on lire dans un article de Kevin Glew sur le site web du Canadian baseball network.

«J’aime bien Ernie, ça fait quelques années que je le connais. J’ai du respect pour ce gars-là.»

L’Italie et Mariotti toujours en vie
Pour sa part, l’ancien artilleur des Capitales, John Mariotti, poursuit sa route avec l’équipe nationale italienne. Cette dernière s’est approprié la deuxième et dernière place du Pool D qui donne accès à la ronde suivante grâce à des victoires contre le Mexique et le Canada en ronde préliminaire. En deux sorties, Mariotti a passé 2,2 manches au monticule, accordant 3 points mérités contre le Mexique avant de blanchir les Américains samedi. L’Italie affrontera la République-Dominicaine mardi en Floride.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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