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Russell Martin fébrile

Revue de presse

RDS.CA, le 22 février 2013

russell Martin BRADENTON, Floride - La balle roule sous le gant de Russell Martin en direction du champ extérieur, et l'instructeur au troisième coussin des Pirates de Pittsburgh Nick Leyva ne peut s'empêcher de taquiner le receveur qui a participé à trois matchs des étoiles en carrière.

« Il ne reste qu'un seul sac de balles », a dit Leyva, sourire aux lèvres, avant de lever une fois de plus son bâton afin de claquer un roulant en direction de Martin.

« Je vais capter la balle lorsqu'elle sera frappée un peu plus fort », a répliqué Martin.

Et bien, il marque un point.

Le receveur des Pirates, qui est habitué de capter des lancers qui atteignent constamment les 90 milles à l'heure, a confié avoir hâte d'apprendre de nouvelles choses en prévision de la Classique mondiale de baseball.

Martin passera du poste de receveur à celui d'arrêt-court lorsque le tournoi se mettra en branle le mois prochain. La transition ne devrait toutefois pas être trop longue.

C'est une décision rafraîchissante pour le joueur âgé de 30 ans, qui a entamé sa carrière au troisième coussin pour le club-école des Dodgers de Los Angeles avant de devenir un receveur.

« Je ne suis pas un receveur, je suis un athlète », a-t-il dit. « Je peux jouer n'importe où. »

Le joueur étoile a déclaré que son apprentissage à l'arrêt-court lui permettra de briser la monotonie du camp d'entraînement printanier. Il a déjà dit qu'il n'était pas intéressé par le poste de receveur pour l'équipe nationale canadienne parce qu'il ne voulait pas vraiment avoir à s'adapter à un groupe de lanceurs qu'il ne connaît pas tant que ça. Martin en a déjà plein les bras à tenter de s'adapter à la rotation des Pirates.

Martin a accepté un contrat de deux saisons d'une valeur de 17 millions $ US des Pirates durant la saison morte, et il a précisé qu'il considère que l'équipe peut finalement connaître une saison gagnante.

« Je ne vais pas m'amuser si je dois me retrouver dans un environnement compétitif et apprendre à travailler avec six ou sept nouveaux lanceurs que je ne connais pas et m'attendre à ce qu'ils se fient sur moi à l'aube d'un match, avant de se présenter sur le terrain et d'offrir une bonne performance », a commenté Martin. « Ce n'est pas amusant. »

Apprendre les rudiments à l'arrêt-court? Ça, c'est un autre enjeu complètement.

Et ce n'est pas une blague. Martin, qui mesure cinq pieds, dix pouces et 205 livres, a des pieds rapides pour un joueur de sa taille et son bras est suffisamment puissant - il a retiré 24 pour cent des coureurs en tentative de vol l'an dernier alors qu'il s'alignait pour les Yankees de New York.

Martin a de toute évidence capté l'attention de son coéquipier des Pirates Clint Barmes, qui connaît quelques trucs à propos de l'arrêt-court. Barmes a une théorie sur la facilité avec laquelle Martin s'adapte à sa nouvelle position, où il n'a jamais évolué sur une base régulière au cours de sa carrière professionnelle.

« Je lui ai demandé « À quelle fréquence tu travaillais avec (Derek) Jeter là-bas à New York? » Peut-être que tu peux m'aider à m'améliorer », a dit Barmes.

Martin minimise cependant la possibilité d'occuper l'arrêt-court de façon permanente. Il sait pourquoi les Pirates l'ont mis sous contrat, et il a hâte d'aider l'équipe à se hisser au sommet de sa section après deux décennies de médiocrité.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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