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Une descente excitante en panier d’osier

Revue de presse

NDLR – En 2007, nous avons visité Funchal et des membres de notre groupe de Voyages Lambert ont effectué la descente évoquée par Bernard Brault dans son texte. En souvenir de ce merveilleux périple nous publions ce texte. Il est à lire !

Une descente excitante en panier d’osier

Bernard Brault, La Presse, le 19 janvier 2013

Funchal, Madère, Portugal.Madère - De passage à Funchal, notre photographe a tenté la descente en panier. Il nous raconte son aventure.

On peut tenter l’expérience d’une descente en bobsleigh à Whistler ou, plus près de Montréal, à Lake Placid. Le tout sur une piste glacée, dans un environnement contrôlé. Mais descendre une rue dans un panier en osier muni de patins de bois, en frôlant les voitures, c’est une autre façon d’obtenir des sensations fortes – dans un climat plus tempéré.

Photo ci-dessus : Deux membres de notre groupe de 2007 ont effectué la descente confortablement installés dans des toboggans de Monte. (Photo Jacques Lanciault)

On peut vivre cette expérience unique dans l’île portugaise de Madère. Plus précisément dans la commune de Monte, située en hauteur. Cet ancien moyen de transport datant des années 1850 était utilisé par les riches résidants de Monte, qui pouvaient ainsi accéder rapidement aux quartiers centraux de Funchal, en contrebas.

Aujourd’hui, moyennant 15 euros, les touristes peuvent expérimenter cette descente spectaculaire. Le parcours est de 2 km et la vitesse peut atteindre 48 km/h.

Deux préposés aux habits blanc et bleu, coiffés d’un canotier, accompagnent les courageux pour la durée du trajet. Au départ, près de l’église Nossa Senora de Monte, les deux Portugais, assez costauds, tirent le panier au devant découvert, ce qui enlève toute protection frontale pour les passagers et ajoute un sentiment d’insécurité! Une fois la descente amorcée, ils s’accrochent derrière et dirigent le panier en servant de contrepoids. Parfois, ils doivent revenir vers l’avant pour nous tirer, puis c’est encore une fois la descente.

Lors de notre expérience, le panier a glissé de côté, mais nos deux hommes connaissaient bien la rue mouillée en ce samedi pluvieux et, surtout, ses nombreuses courbes. Aucun danger, à part quelques frissons pour les passagers...

Une fois à destination, les deux guides, à bout de souffle, s’empressent de nous demander un pourboire pour leur bon travail. Surprise: un homme sorti de nulle part veut nous vendre une photo encadrée de notre descente! Nous avions bien vu un photographe prendre un cliché, mais nous ne nous doutions pas que la photo serait imprimée quelques minutes plus tard. Un beau souvenir pour 10 petits euros.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

Remplis sous: Portugal, Voyages Mots clés:
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