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Le mot du jour : stupre et soufre

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Examen de la vue

Lundi 21 janvier 2013

Source de la recherche :
Le titre suivant coiffant un texte François Lévesque publié dans le quotidien Le Devoir du 16 janvier 2013 : «Nagisa Oshima, 1932-2013 - De stupre et de soufre ».

« Cannes, 1976. Dans le Palais des festivals, les spectateurs écarquillent les yeux devant l’audace de la proposition. Précédé d’échos sulfureux, le film est interdit presque partout. Sexe, violence et poésie : L’empire des sens fait d’office accéder le réalisateur Nagisa Oshima à l’immortalité cinématographique. Diminué depuis plusieurs années, le célèbre cinéaste nippon a succombé à une pneumonie le 15 janvier. Il avait 80 ans. »

Définition :
Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin stupre comme suit : «Débauche honteuse, humiliante; souillure. »

Le Robert mentionne que le nom stupre est utilisé de nos jours plutôt dans le sens de débauche dans un sens atténué.

Quant au nom soufre, il désigne l’Élément chimique jaune pâle, inodore, insipide (symbole S, numéro atomique 16.

Toutefois, utilisé au sens figuré dans la locution « sentir le soufre, le Grand Robert lui donne la signification suivante : « Sentir le soufre, se dit d'écrits ou de propos peu orthodoxes, dont la liberté paraît diabolique. »

Photo ci-dessus : Œuvre présentée dans le cabinet privé du Musée archéologique national de Naples (Photo Jacques Lanciault, Naples, automne 2008).

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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