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Le mot du jour : éphèbe

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Éphèbe

Samedi, 12 janvier 2013

Source de la recherche :
Les deux paragraphes suivants, tirés d’un éditorial de Josée Boileau publié dans le quotidien Le Devoir du 10 janvier 2013 :

« Il a, d’un côté, des collègues soulagés qu’il soulève un tabou et d’autres résignés aux modes du jour ; de l’autre, un employeur qui déplore “l’ampleur de cette polémique” en lui reprochant d’être encore “insatisfait”. Tout cela parce que Marc Hervieux s’oppose à la stratégie publicitaire de l’Opéra de Montréal, qui a opté sur ses affiches pour l’apparence, sexy de préférence, plutôt que la réalité. Les jolis mannequins sont plus vendeurs que les vrais chanteurs ? Dont acte, même s’ils n’ont rien à voir avec le spectacle. C’est ce qu’on appelle “établir une image de marque et développer le public de demain”, comme s’en défend l’Opéra dans un communiqué.

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On peut décliner le concept à l’envi puisque seul compte le rendement. Les jeunes ne votent plus ? Mettons des éphèbes et des quasi-déesses sur les affiches ! Ça renouvellera l’électorat dans les bureaux de vote. Dans ce monde d’images, c’est même quand la vraie vie s’insère que se crée l’événement : comment la moche Susan Boyle peut-elle avoir une si jolie voix ? Son cas devient… irréel, et c’est ce qui a fait d’elle une vedette instantanée. »

Définition :
Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote propose la définition suivante pour le nom masculin éphèbe : « Jeune homme très beau. »

Antidote précise que dans l’Antiquité, chez les Grecs, un éphèbe était un jeune garçon pubère.

Aujourd’hui, souligne par ailleurs le dictionnaire ce mot est souvent utilisé ironiquement.

Photo ci-dessus : Une sculpture du jeune dieu Hermès que nous avons pu admirer au Musée archéologique national de Naples en 2008 (Photo Jacques Lanciault).

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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