Déc/120
Le mot du jour : messeoir
Textes et recherches de Jacques Lanciault
Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...
Mercredi, 5 décembre 2012
Source de la recherche :
Le paragraphe suivant tiré d’un texte de Gary Lawrence publié dans le quotidien Le Devoir du 1er décembre 2012 :
«Dès le premier jour, Saji y a lui-même défait mes valises et tout rangé dans l’immense penderie, avant de me demander lequel des neuf types d’oreillers offerts siérait à mes lobes.»
Définition :
Lors de mes recherches sur la définition du verbe seoir, j’ai découvert le verbe messoir… que je ne connaissais vraiment pas.
Le site Internet « Le Garde-mots (legarde-mots.fr) propose la définition et l’explication suivantes pour le verbe messoir: « Ne pas être convenable. »
« Ce verbe, littéraire et vieilli, ne s'emploie qu'à la forme négative et à la 3e personne du présent, de l'imparfait, du futur de l'indicatif et du conditionnel présent. Exemple : "Un peu de jalousie, même injuste, ne messied pas à un amant" (Marivaux, Les fausses confidences). «
Étymologie : de seoir, être convenable, correct, normal, lui-même du latin sedere, être assis, siéger.
S'écrit aussi messoir.
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