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L’héritage architectural de Frédéric II à Castel del Monte et à Trani dans les Pouilles!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 2e d'une série de reportages relatifs à un formidable voyage réalisé dans «l’autre Italie» à l’automne 2012.

Castel del Monte, Pouilles, Italie

Castel del Monte, Trani, Italie, mercredi 10 octobre 2012 – Dans la Bari Vecchia ce matin, nous avons admiré un château de Frédéric II de Souabe, l’empereur du Saint-Empire romain germanique. Et bien cet après-midi nous verrons deux autres de ses châteaux, dont un tout à fait exceptionnel, celui de Castel del Monte. Puis, à Trani, nous verrons un autre de ses châteaux en plus d’une cathédrale qu’a fait ériger celui que notre guide a qualifié, avec raison semble-t-il, d’empereur bâtisseur !

Photos ci-dessus : Le mystérieux château « Castel del Monte » érigé par Frédéric II au XIIIe siècle. Ce monument a été inscrit à la liste du patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO en 1996.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Au terme de notre matinée de balade dans la vieille ville de Bari, nous partageons, Céline et moi, un léger repas dans notre chambre de l’Hôtel Palace de la capitale des Pouilles. Puis, nous rejoignons les membres de notre groupe à 13 heures. Sans plus attendre, nous grimpons dans l’autocar qui nous mènera sur les lieux de nos deux dernières visites du premier jour de notre périple en Italie.

Première destination, « Castel del Monte », pour y visiter un château construit sur une colline, loin de toute ville. Pour nous y rendre, nous filons vers l’ouest, c’est-à-dire vers l’intérieur des terres, en nous éloignant de la mer Adriatique. Le château est situé dans la chaîne des Murges à quelque 70 kilomètres de Bari.

La sortie de la ville de Bari est lente, car la circulation est lourde. C’est normal, car, à cette heure, un peu partout en Italie la majorité des commerces ferment pour la sieste! Qui plus est, ici à Bari, cela coïncide avec la fin de la journée de classe des étudiants.

Finalement, le tout se dégage et notre chauffeur engage son véhicule sur une petite route de campagne. Nous voyons des oliviers de chaque côté de la route. « L’olivier est le symbole des Pouilles », nous lance notre guide locale dans la région, Grazia.

Nous traversons une grande plaine, la Tavoliere delle Puglie, nommée ainsi à l’époque romaine.

Nous pouvons apercevoir, çà et là dans les champs, des trulli. Un trullo (le singulier de trulli) est une petite maison en pierre sèche en forme de cône. « Ces maisons ont longtemps été habitées par des familles », nous précise notre guide. « Puis, à compter des années 1950, leur utilisation a grandement décliné. Nous en verrons en très grand nombre lorsque nous visiterons la petite ville d’Alberobello », nous annonce-t-elle.

Trullo, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : Un trullo isolé près du château de Castel del Monte.

Le Castel del Monte
Soudain, nous apercevons un château au loin sur une colline. C’est celui où nous nous rendons. Pourtant, une affiche nous indique que nous sommes encore à 8 kilomètres de l’endroit.

Le château de Castel del Monte est un des monuments les plus connus du sud de l’Italie. Sa construction aurait commencé en 1240 selon les volontés de Frédéric II de Souabe, que notre guide locale dans les Pouilles surnomme alors « l’empereur bâtisseur »!

« C’est un château unique du point de vue de l’architecture militaire médiévale », nous précise-t-elle. « Dominant une colline haute de 540 mètres, il est parfaitement octogonal, comptant évidemment huit côtés surmontés de huit tours octogonales elles aussi; il affiche également huit fenêtres et offre huit salles communes! »

« Beaucoup de châteaux et de tours ont été construits sur la côte de la mer Adriatique pour défendre la région. Mais, ici, le château n’avait rien à défendre. D’ailleurs, il n’y a ni fortifications, ni douve, ni pont-levis, ni meurtrière! De plus, il n’aurait jamais été habité. Personne, même aujourd’hui, n’a encore percé le mystère des raisons de la construction de ce château! »

« Certains affirment que Frédéric II, un homme très cultivé, aurait fait construire ce château en référence à des constellations astrologiques, dont il était friand », insinue notre guide.

Le château fut inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité de l’UNESCO en 1996, pour la perfection de ses formes et pour l'union harmonieuse d'éléments culturels de l'Europe du Nord, du monde islamique et de l'antiquité classique.

L’image du château se retrouve sur les pièces italiennes d’un centime d’euro émises en 2002.

Nous descendons du car à 14 h 30, sur une sorte d’esplanade. De là, nous grimpons dans une navette pour monter au château. De fait, il s’agit d’un car en tout point semblable au nôtre. L’idée étant d’éviter que plusieurs véhicules ne se retrouvent au sommet de la colline où l’espace est restreint. Mais pour l’heure, nous sommes les seuls touristes présents!

Nous arrivons en haut cinq minutes plus tard.

Castel del Monte, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : Un portail du style de l’époque romaine.

Castel del Monte, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : Une fenêtre, et une seule, sur chacun des huit murs!

Castel del Monte, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : Une des huit imposantes tours octogonales. Le chiffre « 8 » est omniprésent.

Trois matériaux ont été utilisés pour la construction du château : la pierre calcaire, le marbre et la brèche coralline ombragée (un agrégat fait de pierres recueillies dans la région).

En 1850, l’état a racheté l’édifice, pour la somme de 25 000 lires! Le château était depuis longtemps tombé en désuétude, en fait il a été laissé à l’abandon peu après la mort de Frédéric II… en 1250!

Castel del Monte, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : Devant la porte du château, il y a de superbes pins parasols! La vue sur la plaine tout en bas est superbe.

Nous montons plusieurs marches et franchissons le portail d’entrée.

Nous arrivons tout d’abord dans une cour intérieure où les murs sont octogonaux rappelant des fonds baptismaux. Au centre de cette cour, il y a un puits qui servait à recueillir les eaux de pluie.

« Une légende raconte que le Saint Graal aurait été caché dans ce puits », affirme notre guide.

Nous pénétrons au rez-de-chaussée du château et déambulons d’une tour à l’autre. Sur les murs, il y a des affiches présentant les travaux de restauration du château.

Nous empruntons un escalier en colimaçon et arrivons au deuxième étage dans une salle où il y a plusieurs superbes colonnes.

Castel del Monte, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : Une colonne dans un matériau semblable à du porphyre.

Castel del Monte, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : Une autre affichant un beau chapiteau.

Notre guide attire notre attention sur d’anciennes latrines dans un coin de la pièce. Elles sont surmontées de sièges en forme de trône.

Nous continuons à passer d’une tour à l’autre. Les salles se ressemblent étrangement. Il y a plusieurs vestiges d’anciennes cheminées.

Nous sortons du château et y allons d’une petite balade tout autour où une promenade a été aménagée. La vue est magnifique.

Castel del Monte, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : Un château vraiment fascinant.

Contrairement à ce matin, les nuages ont disparu et le soleil brille de tous ses feux. Cette superbe température nous incite à redescendre à pied!

Castel del Monte, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : À un jet de pierre du Castel del Monte, tout près du stationnement où nous allions retrouver notre car, sur un rang isolé, une charmante jeune fille équeutait des petits poivrons... des petits piments qu'elle a qualifiés de « piquante »!

Nous repartons en car à 16 h.

En cours de route, nous voyons des amandiers et des vignobles.

Nous nous dirigeons vers Trani, une ville sise en bordure de l’Adriatique.

Trani : la mer, un château et une superbe cathédrale!
À Trani, nous mentionne Grazia, nous visiterons la cathédrale qui est dédiée à Saint-Nicolas. Mais attention, il ne s’agit pas du même Saint-Nicolas que celui dont nous avons vu les reliques ce matin à Bari. Il s’agit plutôt de Saint-Nicolas-le-Pèlerin, San Nicola Pellegrino.

Celui-ci était un jeune pèlerin venu de Grèce… sur un dauphin, dit-on! Il a prêché, une croix de bois à la main, sur les lieux saints de Grèce, de Dalmatie et de la côte Adriatique italienne.

À 19 ans, en juin 1094, peu après son arrivée à Trani, il mourut. Des miracles, grâce à son intercession, auraient eu lieu après son décès. Le pape Urbain II le canonisa et on édifia, en bordure de mer à Trani, une basilique qui lui fut dédiée.

La cathédrale de Trani est la plus belle des cathédrales de style roman des Pouilles. Elle aussi a été construite par Frédéric II de Souabe. Sa construction au-dessus d’une église déjà existante commença en 1097 et se termina au XIIIe siècle.

Quant à l’église inférieure, qui a été conservée, elle datait de 854, de l’époque des Sarrazins.

Nous arrivons à Trani à 16 h 50.

Nous descendons du car alors que le mercure affiche 23 degrés Celsius. Quel beau revirement!

Notre guide nous mène en direction de la mer. Nous y rendant, nous croisons le « palazzo Lambert », un bâtiment construit en 1420.

Nous empruntons une petite ruelle et nous arrivons devant le château de Frédéric II, un bâtiment datant de 1233.

Trani, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : Le château de Frédéric II à Trani a servi de prison et par la suite de tribunal. Aujourd’hui, c’est la mairie de Trani qui l’habite.

Le château est situé tout en face de la mer… qui est à perte de vue devant nous, sous un ciel d’un bleu magnifique.

Trani, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : Trani offre une belle vue sur la mer Adriatique.

Tout près du château, la façade de la cathédrale et sa rosace décorée d’animaux dominent une large place.

Cathédrale Saint-Nicolas, Trani, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : Nous voici devant la façade de la cathédrale de Trani. De cet angle, elle semble toute petite!

Cathédrale Saint-Nicolas, Trani, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : Alors que de côté, elle est imposante.

Cathédrale Saint-Nicolas, Trani, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : La rosace et des sculptures d’animaux, dont des éléphants pourtant des géants absents de la faune du sud de l'Italie.

Nous entrons tout d’abord dans l’église inférieure, elle qui est dédiée à Santa Maria. C’est une petite église. Il y a d’anciennes fresques près de l’autel.

Cathédrale Saint-Nicolas, Trani, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : Une des magnifiques fresques qui décorent l’église inférieure de la cathédrale Saint-Nicolas de Trani.

Nous descendons au sous-sol de l’église de Santa Maria, encore plus âgée et encore plus petite.

Cathédrale Saint-Nicolas, Trani, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : La crypte, qui est une véritable forêt de colonnes.

Cathédrale Saint-Nicolas, Trani, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : Dans la crypte, sous l’autel, un reliquaire renferme les ossements du Saint.

Nous montons dans la cathédrale Saint-Nicolas-le-Pèlerin en repassant par la petite église Santa Maria. La cathédrale est plus vaste et mieux éclairée, mais elle est tout de même sobre. Le toit est en bois foncé. De belles pierres blanches nous indiquent qu’elle a été restaurée récemment. Alors que nous constatons qu'il n’y a pas de vitraux de couleurs, Grazia nous précise qu’il n’y en a pas dans les églises des Pouilles.

Cathédrale Saint-Nicolas, Trani, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : L’intérieur de la cathédrale Saint-Nicolas le Pèlerin.

Cathédrale Saint-Nicolas, Trani, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : Une statue représentant Saint-Nicolas le Pèlerin.

Cathédrale Saint-Nicolas, Trani, Pouilles, Italie.

Cathédrale Saint-Nicolas, Trani, Pouilles, Italie.

Photos ci-dessus : Et une statue de la Vierge qui ressemble fort étrangement à celle que nous avons vue ce matin dans la cathédrale San Sabino de Bari!

L'ancienne porte principale de la cathédrale est en bronze vert remarquablement sculptée. Pour protéger cette porte quasi millénaire des intempéries et des vents de la mer, elle est maintenant exposée à l'intérieur de la cathédrale.

Cathédrale Saint-Nicolas, Trani, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : La porte de bronze a été réalisée au XIIe siècle par le maître-artisan Barisano da Trani

Nous sortons par une porte latérale.

Il y a des murs de protection tout autour. Ils ont été construits par Frédéric II. C’est la forteresse San Antonio, située près des jardins publics.

Nous marchons tout autour de la cathédrale alors que nous sommes seuls sur place. Nous avons de belles vues latérales sur le bâtiment.

Cathédrale Saint-Nicolas, Trani, Pouilles, Italie.

Cathédrale Saint-Nicolas, Trani, Pouilles, Italie.

Cathédrale Saint-Nicolas, Trani, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : La cathédrale de Trani vue d’angle divers.

Le soleil commence à descendre. Il est 17 h 35. Nous regagnons le car et repartons dix minutes plus tard. Pour le retour, le chauffeur délaisse la petite route de campagne que nous avions empruntée à l’aller au profit de l’autoroute qui longe la mer.

Nous arrivons à l’hôtel quelques minutes avant 19 heures… et notre guide accompagnateur nous indique que le souper sera servi à 19 h 30. Tout juste le temps de se rafraîchir!

Le repas a de nouveau lieu à l’hôtel. Nous avons droit ce soir à une entrée de pâtes, à une assiette de poulet servie avec pommes de terre et à un gâteau à la vanille pour dessert. Un excellent vin blanc nous est servi. Un agréable repas en charmante compagnie.

Nous sommes de retour à la chambre à 21 h 15. Nous préparons nos valises, car demain nous changeons d’hôtel.

Méli-mélo
Grazia, notre guide locale dans les Pouilles, nous a expliqué que, contrairement à la croyance populaire, nous devrions dire « La Pouille » pour désigner la région et non « Les Pouilles ». Mais, l’appellation « Les Pouilles » est passée dans l’usage et aujourd’hui peu de gens parlent de la Pouille.

Pour elle toutefois, il y a plusieurs Pouilles dans la Pouille, car il y a des différences importantes entre chaque ville de la région, par exemple la langue en usage, outre l’italien. On y note plusieurs dialectes. Ainsi, nous confie-t-elle, une personne parlant le dialecte de Tarente ne serait absolument pas comprise par un résident de Bari!

La région des Pouilles est habitée depuis au moins le VIIIe siècle av. J.-C. Les premiers habitants seraient arrivés des Balkans.

Puis, des exilés de Sparte s’y seraient installés fondant la ville de Tarente, devenue un port important de la Grande Grèce. Ce sont d’ailleurs des héros grecs qui ont colonisé et donné leur nom aux villes des Pouilles.

Toutefois, au troisième siècle av. J.-C. les Romains ont conquis la région, et ce, village par village.

Après la chute de l’Empire romain d’Occident, au IVe, différentes peuplades ont occupé les Pouilles. Puis, les Sarrazins créèrent un émirat à Bari dans la seconde partie du IXe siècle.

Après une période byzantine (871 à 1071), ce sont les Normands qui s'y établirent. Ils furent suivis par les Souabes, dont Frédéric II, qui mena la région à son apogée.

Frédéric II de Hohenstaufen régna sur le Saint-Empire romain germanique de 1220 à sa mort en 1250. Il fut : roi des Romains, roi de Germanie, roi d'Italie, roi de Sicile et roi de Jérusalem.

Homme très cultivé, il parlait au moins six langues : le latin, le grec, le sicilien, l'arabe, le normand, l'allemand. Il s’intéressait aux mathématiques et aux beaux-arts, se livrait à des expériences scientifiques et édifiait des châteaux dont il traçait parfois les plans.

Durant tout son règne, il s’opposa à la papauté. Les cités italiennes qui lui furent fidèles, les Gibelins, luttèrent farouchement face à leurs opposants fidèles au pape, les Guelfes.

Il fut le dernier empereur de la dynastie des Hohenstaufen.

Son tombeau est conservé dans la cathédrale de Palerme en Sicile.

Le drapeau italien
Lors d’un déplacement en autocar, notre guide nous a indiqué la symbolique du drapeau italien. Selon elle, le drapeau célébrerait le plat national italien: le blanc pour les pâtes, le rouge pour la sauce tomate et le vert pour le basilic.

Toutefois, une petite recherche sur la « Grande toile » nous amène rapidement plusieurs autres théories :

« À la suite de la campagne d'Italie par Napoléon, les Italiens se seraient inspirés du drapeau français pour dessiner leur drapeau national en partant des couleurs des uniformes des Lombards ralliés à Napoléon;

Le 18e chant du Purgatoire de Dante décrit Béatrice en utilisant les couleurs des trois vertus théologales (le blanc pour la foi, le vert pour l'espoir et le rouge pour la charité). Le drapeau aurait repris ces couleurs pour désigner cette nation catholique;

Une autre, que l'on apprend aux enfants dans les écoles, référerait au vert pour les collines des Apennins, au blanc pour la neige des Alpes et au rouge pour le sang des martyrs des trois guerres d'Indépendance du XIXe siècle.

Mentionnons également que la pizza Margherita présente les trois couleurs du drapeau italien!

À suivre
Deux magnifiques cathédrales, celle de Bitonto et celle d’Altamura!

Porte de la vieille ville de Bitonto, Pouilles, Italie.

Photo ci-dessus : Porte de la vieille ville de Bitonto.

Bibliographie
Atlas en fiches (Italie, Régions du Sud et les Apennins), Éditions Atlas, 2008;

Encyclopédie libre Wikipédia, Italie, Pouilles, Bari et de nombreuses autres pages;

Guide Voir, Italie, Éditions Libre Expression, 2007, 720 pages;

Lonely planet, Italie, Lonely Planet Publication, 2010, 836 pages;

Patrimoine mondial de l’UNESCO, Éditions UNESCO, 2009, 832 pages ;

Les Pouilles, civilisation, art et histoire,, Edizioni Kina Italia, 96 pages.

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  1. Enfin un témoignage fourni sur « les lieux de Frédéric » que j’ai eu le bonheur de voir en 2006.Pour approfondir le thème il faut poursuivre vers la Sicile et les ouvrages de Kantorowicz et Benoist Méchin,puis l’histoire des croisades et du Moyen-âge et de l’Italie.Frédéric me passionne!

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