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Le mot du jour : tabloïde

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Les formats de journaux.

Mardi, 6 novembre 2012

Source de la recherche :
Le paragraphe suivant tiré d’un texte de Lorraine Fournier publié dans le magazine Trente du printemps 2012 :

« En 1993, André Gagnon avait d’abord fondé le journal Homo Sapiens (le bulletin de l’association des gais et lesbiennes de l’UQAM). Cette publication est devenue ensuite un tabloïde tiré à 15 000 exemplaires… »

Définition :
Je connaissais le sens du mot tabloïde, toutefois je ne l’avais jamais vu orthographier avec un e final.

L’Office québécois de la langue française (OQLF) définit le nom masculin tabloïde comme suit : « Journal publié dans un format correspondant à peu près à la moitié du grand format traditionnel des journaux. »

De plus, l’OQLF précise ce qui suit :
Les dimensions du format tabloïde sont habituellement de 37,4 cm x 28,9 cm. Le tabloïde s'oppose au grand format (74,8 cm x 57,8 cm) alors que le format dit berlinois est de dimensions intermédiaires (47 cm x 32 cm).

Bien que les deux graphies, avec ou sans e final, soient admises en français, la variante tabloïde s'intègre mieux à ce système linguistique. Il faut noter que le mot s'écrit, en français, avec un tréma sur le i.

Dans les pays anglo-saxons, tabloid peut avoir une connotation négative; ce format a longtemps été associé à des journaux à la recherche de sensationnalisme et destinés à un lectorat populaire. Cette connotation ne se trouve pas en français.

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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