9
Oct/12
0

Une visite enchanteresse au Musée du Louvre!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 4e d’une série de reportages relatifs à une magnifique semaine de visites à Paris, qui même sous un ciel maussade est lumineuse!

Le Musée d’Orsay, Paris, France.

Paris, France, vendredi 5 octobre 2012 – Arrivés au Musée du Louvre dès 9 heures ce matin, nous avons amorcé notre visite par la toute petite section du Louvre consacrée aux Étrusques, et ce, parce que sous peu nous serons au cœur de leurs derniers vestiges en Toscane. Puis, nous avons déambulé parmi les sculptures du monde grec avant d'être transportés par les peintres français, italiens et flamands! Quatre heures d’enchantement!

Photo ci-dessus : Œuvre phare de la civilisation étrusque, « Le sarcophage des époux » est exposé au Musée du Louvre! Selon le site Internet du Musée, il a été trouvé en 1845 par le marquis Campana dans la nécropole de la « Banditaccia » à Cerveteri, un site qui est au programme de notre périple en Italie !

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Après avoir visité le magnifique Musée d’Orsay hier, nous optons, encore aujourd’hui, pour la visite d’un musée, cette fois-ci « Le Louvre », et ce, afin de rentabiliser notre Paris Museum Pass, bonne pour quatre jours!

Donc, après notre petit déjeuner au « Lakanal », un charmant petit bistro situé à un jet de pierre de notre hôtel, nous filons, dès 8 h 15, vers la station de métro Denfert-Rochereau en direction du Louvre!

Nous descendons du wagon du métro à 8 h 50 et suivons les indications qui nous mènent à une entrée souterraine du Musée… là où déjà attendent une trentaine de personnes pour l’ouverture des portes prévue pour 9 heures.

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : Lors de notre attente pour entrer au Musée du Louvre, nous étions vraisemblablement sous la pyramide du Louvre. C’est, selon nous, ce que nous indiquait la présence d’une structure de pyramide inversée partant du plafond.

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : Un étage plus haut, nous constations qu’effectivement lors de notre attente pour entrer au musée nous étions sous la pyramide du Louvre!, car par une fenêtre nous pouvions apercevoir la charpente de la pyramide. Cette fameuse pyramide de verre et de métal qui abrite le hall d’accueil du musée et a été inaugurée le 4 mars 1988 !

Nous entrons et louons deux audioguides (5 € chacun)

Nous montons au pavillon Sully pour voir la salle des antiquités grecques, puis celle de l’art grec classique.

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : La salle des antiquités grecques s’ouvre sur une frise soutenue par des cariatides

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : La Vénus de Milo est découverte en 1820 sur une île du sud-ouest des Cyclades, Mélos (Milo en grec moderne), sans bras. Elle daterait de 130 avant Jésus-Christ. Notre guide audio nous indique ceci quant à la célèbre sculpture : «Cette effigie divine fascine par sa grâce et par le mystère qui entoure son interprétation. Faut-il y reconnaître Aphrodite, souvent figurée à demi nue, ou Amphitrite, déesse de la mer vénérée à Milo ? »

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : La Vénus d’Arles, une oeuvre romaine de l'époque de l'empereur Auguste (fin du Ier siècle av. J.-C.) découverte en trois fragments en 1651 dans le théâtre antique d'Arles. Selon les experts du Louvre, elle pourrait reproduire l'Aphrodite de Thespies de Praxitèle, sculpteur du IVe siècle av. J.-C.

Nous arrivons dans une rotonde, dont le plafond est spectaculaire! Elle servait autrefois de passage entre les appartements d’été et d’hiver de la reine Anne d‘Autriche, mère de Louis XIV. En 1809, la rotonde devint l’entrée principale du musée.

Rappelons que le Louvre, c’est tout d’abord un ensemble de palais qui a été habité par les rois et les empereurs pendant plus de huit siècles.

Musée du Louvre, Paris, France.

Musée du Louvre, Paris, France.

Photos ci-dessus : Le magnifique plafond de la rotonde!

Puis, nous arrivons dans la salle des antiquités étrusques, notre véritable but en revenant au Louvre cette année, car après notre semaine de visites à Paris nous filons en Italie où nous irons bien évidemment à la rencontre des Étrusques, notamment en Toscane.

Musée du Louvre, Paris, France.

Musée du Louvre, Paris, France.

Photos ci-dessus : Le sarcophage dit « des époux » a été trouvé en 1845 par le marquis Campana dans la nécropole de la « Banditaccia » à Cerveteri, l'antique Caere de l’époque étrusque. Il daterait de 520 av. J.-C.

Il y a beaucoup d’objets, de bijoux, d’urnes cinéraires, dont plusieurs en albâtre datant de la fin du IIe siècle av. J.-C. et provenant, entre autres, de Volterra.

Musée du Louvre, Paris, France.

Musée du Louvre, Paris, France.

Musée du Louvre, Paris, France.

Photos ci-dessus : Des vestiges de la civilisation étrusque.

Nous passons maintenant à la salle romaine. Ici encore, il y a des sarcophages, dont un qui affiche les Muses, ces filles de Zeus qui étaient les divinités protectrices de la musique et des arts. Celui-ci daterait du IIe siècle de notre ère.

Musée du Louvre, Paris, France.

Musée du Louvre, Paris, France.

Musée du Louvre, Paris, France.

Photos ci-dessus : Le site Internet du Musée du Louvre nous nous apprend ceci quant au sarcophage : « Célébré depuis longtemps par les artistes, le décor de ce sarcophage illustre l'idéal de l'homme cultivé qui se manifeste dans l'art funéraire romain entre le IIe et le IVe siècle. Les neuf Muses sont dotées chacune d'un attribut qui la distingue. Selon une croyance attestée en Grèce dès le IVe siècle avant J.-C., la pratique des Arts et des Lettres, soutenue par l'inspiration des Muses, favorisait le passage des morts dans l'au-delà et assurait le salut de l'âme. »

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : Ce sarcophage créé vers 180 après J.-C. a été retrouvé à Thessalonique en Grèce en 1836. Le couvercle, grossièrement traité, représente un lit funéraire sur lequel sont étendus les défunts. La cuve met en scène le combat légendaire des Grecs contre les Amazones ; le revers est orné de guirlandes et de griffons.

Dans certaines salles, il y a peu de monde alors que dans d’autres c’est tellement bondé que la visite en est désagréable.

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : Dans un corridor, par une fenêtre, nous apercevons une toile qui sert de toiture à la nouvelle section du Musée du Louvre consacrée à l’art islamique, une section qui a ouvert ses portes le 22 septembre 2012 dans des espaces entièrement nouveaux et repensés.

Nous montons à l’étage et arrivons dans la salle des peintres français, que nous avions déjà visitée, mais il y a un tel nombre d’œuvres qu’il n’est pas inutile de s’y promener de nouveau.

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : La toile intitulée « Portrait de madame Récamier » de Louis David. « Juliette Récamier, nous apprend notre audio guide, est l’épouse d'un banquier parisien et fut l'une des femmes les plus en vue de son temps. Ce portrait, qui la présente vêtue "à l'antique", dans un cadre dépouillé, entourée de meubles pompéiens est en 1800 à l'avant-garde de la mode. »

Il y a beaucoup d’Asiatiques et ils prennent toute la place, se photographiant, eux et tous les membres de leur famille devant chacune des toiles. Nous changeons de salle et arrivons dans celle des peintures italiennes où on aperçoit rapidement la Joconde.

Nous l’avons déjà vue et passons notre chemin, pour nous arrêter devant une toile du Titien, « L’allégorie conjugale ».

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : Une œuvre réalisée par Le Titien en 1530, « L’allégorie conjugale ».

Puis, nous revoici dans la section des peintres français où nous pouvons admirer la célèbre toile « La liberté guidant le peuple » d’Eugène Delacroix.

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : Le site Internet du Musée du Louvre nous présente ainsi « La liberté guidant le peuple : « L'insurrection populaire du 27, 28 et 29 juillet 1830 à Paris, ou Les Trois Glorieuses, suscitée par les républicains libéraux contre la violation de la Constitution par le gouvernement de la seconde Restauration, renverse Charles X, dernier roi bourbon de France et met à sa place Louis Philippe, duc d'Orléans. Témoin de l'événement, Eugène Delacroix, y trouve un sujet moderne qu'il traduit méthodiquement en peinture. »

Nous nous arrêtons pour une pause dans un petit café au fond d’un étage, « Le Café Mollien », il est 11 heures, Céline y va d’un café crème, tandis que je savoure un double expresso!

Nous continuons du côté des artistes italiens :

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : « La diseuse de bonne aventure », du Caravage, une œuvre de 1595.

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : «Puis, « Le sommeil de l’enfant Jésus », de Benvenuto Tisi, dit « Il Garofalo ».

Nous arrivons dans l’escalier où prend place la « La victoire de Samotrace »!

Musée du Louvre, Paris, France.

Musée du Louvre, Paris, France.

Photos ci-dessus : «La Victoire de Samothrace » une sculpture grecque représentant la déesse Niké, personnification de la victoire, posée sur l'avant d'un navire. On la voit dans l’escalier où elle est mise en valeur !

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : «Le Christ au mont des Oliviers », en terre cuite émaillée de Lucas della Robbia

Nous cherchons en vain durant plusieurs minutes un escalier pour atteindre le deuxième étage. Rien à faire, nous revenons sans le vouloir à l’endroit où nous avons pris un café!

Un peu déçus, nous ressortons par l’entrée que nous avons utilisée plus tôt ce matin et nous nous rendons au pavillon Richelieu. Nous montons un escalier mécanique et nous aboutissons dans « la cour Puget », une cour intérieure avec un toit de verre où il y a des sculptures tout autour, dont Hercule combattant Achéloüs, métamorphosé en serpent, une sculpture en bronze de François Joseph Bosio datant de 1814.

Musée du Louvre, Paris, France.

Musée du Louvre, Paris, France.

Photos ci-dessus : Vue de la Cour Puget.

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : Dans les « Métamorphoses d'Ovide », nous apprend-on sur le site Internet du Musée du Louvre, Achéloüs était le rival d'Hercule pour l'amour de Déjanire ; au cours du combat, Achéloüs se transforma en serpent, mais fut vaincu par Hercule. Ainsi Hercule se fit-il aimer de Déjanire.

Nous reprenons un autre escalier mécanique qui nous mène au deuxième étage.

Nous pénétrons dans une salle consacrée à la peinture française où sont exposés des portraits, dont plusieurs proviennent de l’atelier de François Clouet.

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : Portrait d’Élisabeth d’Autriche, épouse de Charles IX et reine de France, une œuvre attribuée à François Clouet.

Puis, nous entrons avec grand plaisir dans une salle réservée aux peintres « Caravagesques français »!

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : « Réunion dans un cabaret », de Valentin de Boulogne, réalisée par l’artiste vers 1625. Impossible de nier l’influence de Caravage!

Nous poursuivons notre tournée et arrivons dans la salle des peintres du XIXe siècle où nous pouvons admirer :

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : « La Lecture », d’Auguste Renoir !

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : « Les Religieux du mont St-Gothard », de Louis Hersent (1824).

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : « Esther se parant pour être présentée au roi Assuérus», de Théodore Chassériau (1841).

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : « Diane de Poitiers chez Jean Goujon», d’Alexandre Évariste Fragonard.

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : « Jeune fille en buste », du Baron Pierre-Narcisse Guérin.

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : « Madame Molé-Reymond », une œuvre d’Élisabeth Vigée Lebrun qui a été reprise sur un timbre-poste de la République française pour commémorer la Journée de la femme 2012.

Musée du Louvre, Paris, France.

Photo ci-dessus : Un auto-portrait d’Élisabeth Vigée Lebrun, qui pose pour l'occasion avec sa fille.

Nous nous dirigeons vers la sortie où il y a un spectaculaire ensemble sculptural dans le hall. Il s’intitule «Quatre captifs », dits aussi « Quatre Nations vaincues : l'Espagne, l'Empire, le Brandebourg et la Hollande ». L’œuvre est de Martin Van den Bogaert.

Musée du Louvre, Paris, France.

Musée du Louvre, Paris, France.

Musée du Louvre, Paris, France.

Photos ci-dessus : Le site Internet du Musée du Louvre décrit ainsi ! Les quatre captifs » : «Ces captifs représentent les nations vaincues à la paix de Nimègue (1679). Chacun exprime un sentiment différent dans l'épreuve de la captivité : la révolte, l'espérance, la résignation ou l'abattement. Après avoir été conservés aux Invalides (1804 - 1939), ils furent attribués au Musée du Louvre en 1960 et déposés dans le parc du château de Sceaux de 1961 à 1992. »

Nous sortons du musée à 13 h 45. Wow, le soleil brille, malgré les nombreux nuages et le vent qui souffle avec force.

À suivre :
Poursuite de notre balade : du Musée du Louvre à la Place de la Concorde… puis l’église Sainte Marie-Madeleine et le pont Alexandre III!

Place de la Concorde, Paris, France.

Photo ci-dessus : L’obélisque de Louqsor de la place de la Concorde provient du temple de Ramsès II à Thèbes. Des hiéroglyphes chantent les louanges du pharaon.

Bibliographie
Atlas en fiches (Paris, la Seine), Éditions Atlas, 2008;

Encyclopédie libre Wikipédia, Paris, la tour Eiffel, l’École militaire, le Mur de la paix et une foule d’autres pages;

Guide Voir, Paris, Éditions Libre Expression, 2009, 446 pages;

Paris, le guide Vert, Éditions Michelin, 2009, 468 pages;

Tout Paris, Casa Editrice Bonechi, Florence, 2012, 128 pages.

Monuments et musées de Paris, Edition First-Gründ, 2012, 160 pages.

Remplis sous: France, Voyages Mots clés: ,
Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant