Depuis 123 ans, la tour Eiffel domine Paris!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 1er d’une série de reportages relatifs à une magnifique semaine de visites à Paris, qui même sous un ciel maussade s'est révélée lumineuse!

Paris, France, lundi, mardi, mercredi 1er, 2 et 3 octobre 2012 – Évidemment, l’image d’Épinal de la ville de Paris depuis plus d’un siècle est la tour Eiffel. Pourtant, lors de notre premier séjour dans la Ville lumière, nous nous sommes contentés de l’observer de loin, et ce, en raison de la longue file de touristes, patientant pour y grimper, qui s’étirait très loin sous les piliers de l’immense structure métallique. Cette année toutefois, pas de demi-mesure, nous l’inscrivons à notre programme pour la première matinée de notre périple à Paris, certains ainsi de ne pas rater le coche! Puis, nous y allons d’une longue promenade dans les jardins du Champ-de-Mars, balade qui nous mène à la maison de l’UNESCO en passant par le Mur pour la paix de Clara Halter et par le collège militaire… Début de périple enchanteur!

Photo ci-dessus : L’impressionnante tour Eiffel qui culmine à 324 mètres dans les airs! Quant à nous, notre ascension nous mènera à 276 mètres de hauteur… d’où la vue sur Paris nous éblouira!

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Photo ci-dessus : Voilà, c’est parti, Céline est en file au comptoir d’Air Transat à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau de Montréal.

Comme tous les voyages en soirée à destination de l’Europe, le nôtre a été difficile physiquement. Arrivés à Paris à sept heures du matin alors qu’à l’heure du Québec il est une heure de la nuit et attendre jusqu’à 14 heures pour prendre possession de notre chambre d’hôtel est particulièrement éreintant.

Photo ci-dessus : Quelques heures plus tard, nous voici à Paris… où le jour se lève à peine!

Lorsque nous arrivons à Paris, il y a déjà plus de onze heures que nous avons quitté notre domicile lavallois!

Après avoir déambulé dans les longs corridors de l’aéroport Charles-de-Gaulle à la recherche du quai d’embarquement des autocars Air-France, nous y arrivons enfin.

Ici, il pleut. Après une longue attente sous le parapluie, nous grimpons finalement dans le bus à 7 h 45. Il nous en coûte 17 € chacun pour nous rendre à la gare Montparnasse. Un trajet qui est très long, en raison de l’heure de pointe du lundi matin. Nous descendons du véhicule à 9 h 50… épuisés!

Malheureusement, nous n’y trouvons pas notre hôtel! Normal, nous avons confondu la gare Montparnasse et la gare du RER du quartier Montparnasse!

Traînant nos deux lourdes valises, nous arrivons finalement à notre hôtel du 14e arrondissement à 10 h 35.

Comme prévu, nos chambres ne seront disponibles qu’en après-midi. Nous laissons donc nos bagages en consigne et repartons à pied en direction de la porte de Versailles, où se trouve, selon nos recherches, le bureau de l’Office du tourisme de Paris du 15e arrondissement… Nous ne le trouverons jamais, et ce, malgré nos interrogations à de nombreux Parisiens!

Photo ci-dessus : À la porte de Versailles prend place un immense parc des expositions où se tenait lors de notre visite, le « Mondial de l’automobile », une gigantesque foire où il y a foule.

Nous rebroussons donc chemin et reprenons la route en direction de notre hôtel, nous arrêtant en cours de route dans une brasserie pour prendre un léger dîner.

Finalement, nous sommes de retour à « l’Hôtel du Midi Paris-Montparnasse » à 14 h 10. Notre chambre est maintenant disponible et surprise, elle est beaucoup plus confortable que nous ne l’anticipions!

Photo ci-dessus : Notre hôtel à Paris est situé avenue René Coty dans le 14e arrondissement. Encore une fois, nous sommes impressionnés d’apprendre, grâce à la plaque de rue, une courte explication de la provenance du nom de cette avenue.

Nous pourrons donc amorcer notre prometteuse semaine de visites... après une bonne nuit de sommeil!

Mercredi 3 octobre 2012

Évidemment, nous nous réveillons tôt, décalage horaire oblige.

Nous sortons dès 6 h 45 à la recherche d’un petit bistro pour prendre le petit déjeuner. Nous en trouvons un tout à côté de notre hôtel, un petit café nommé Lakanal. La nourriture y est excellente, le service et l’ambiance très agréable et le tout pour un coût de 7 € inférieur au «petit-dèj» offert à notre hôtel (13 € au lieu de 20 €).

Nous profitons de notre pause-déjeuner pour revoir notre planification de visites pour la journée, car, comme nous l’avons mentionné précédemment, nous sommes assez loin de la tour Montparnasse. Pour notre première visite du périple, nous nous rendrons à la tour Eiffel!

Nous partons finalement à 8 heures en direction de la station de métro Denfert-Rochereau, située en fait à un jet de pierre de notre hôtel.

Photo ci-dessus : Dans le quartier Montparnasse, nous sommes sous la protection d’un magnifique lion, réplique au tiers de celui de Belfort. Celui-ci trône tout au centre de la place Denfert-Rochereau sur l’avenue du Colonel Henri-Rol-Tanguy. L’encyclopédie libre Wikipédia nous apprend que ce lion symbolise la résistance du colonel Denfert-Rochereau lors du Siège de Belfort pendant la guerre franco-prussienne de 1870.

Il y a foule dans le métro ce matin étant donné l’heure de pointe. Nous filons sur la ligne 6 jusqu’à la station Bir-Hakeim où nous descendons à 8 h 40.

Nous devrons patienter, l’ouverture de la tour Eiffel n’étant prévue que pour 9 h 30. Malgré l’heure hâtive, il y a déjà une cinquantaine de personnes en file devant nous!

Photo ci-dessus : À peine descendus du métro, tout au bout d’une petite rue perpendiculaire à celle où nous nous trouvons, nous apercevons la fameuse tour Eiffel.

Étant donné les nuages et le vent, c’est frais, pour ne pas dire froid, ce matin.

Il y a des soldats armés de mitraillettes qui se promènent sur le site de la tour Eiffel. Devrions-nous nous inquiéter, ou nous sentir en sécurité?

Photos ci-dessus : Je profite de l’attente de l’ouverture des guichets de la tour Eiffel pour faire le tour de la grande place sise sous les piliers de l’immense tour où l’on peut admirer ce buste de Gustave Eiffel, sculpté par Antoine Bourdelle en 1929.

Photo ci-dessus : La structure de la tour Eiffel est des plus complexe… elle sert à assurer la stabilité de l’édifice!

Photo ci-dessus : Les ascenseurs de la tour Eiffel, ceux que nous utiliserons pour grimper au sommet de la tour!

Les guichets ouvrent finalement à 9 h 35. Le coût pour grimper au sommet est de 28 € pour nous deux.

Et comme dans de nombreux endroits ouverts au public, nous devons nous plier à de longs contrôles de sécurité… puis nous empruntons un ascenseur jusqu’au deuxième étage et un autre jusqu’au dernier étage, d’où la vue est impressionnante.

Heureusement l’endroit est à l’intérieur. Il doit faire passablement froid à l’extérieur à cette altitude, car où nous nous trouvons, le chauffage fonctionne. Sous nos pieds, nous sentons un léger tangage.

Puis, nous empruntons un escalier qui nous mène au sommet… au grand vent, où malgré le froid nous nous régalons de la vue sur Paris!

Photos ci-dessus : La vue de Paris du sommet de la tour Eiffel est fantastique.

Nous redescendons à 10 h 45 et marchons jusqu’à une brasserie, le Café Castel où nous prenons une pause-café! Un excellent cappuccino pour Céline, un expresso allongé pour moi. Un peu dispendieux, mais délicieux!

Méli-mélo
Le grand projet de Gustave Eiffel fut érigé pour l’Exposition universelle de 1889.

La tour Eiffel, dont la construction débuta le 29 janvier 1887, a été jusqu’à l’érection de l’Empire State Building de New York le plus haut bâtiment au monde.

Vingt-deux mois furent nécessaires à la construction de la tour Eiffel.

L’antenne de la tour Eiffel culmine à 324 mètres de hauteur.

La structure métallique de la tour Eiffel pèserait dit-on plus de 10 100 tonnes!

Soixante tonnes de peinture sont nécessaires aux sept ans pour la rafraîchir.

Le Champ-de-Mars
Nous repartons à 11 h 25 pour amorcer une balade sur le Champ-de-Mars, un ancien champ de manœuvres militaires qui prend place sous la tour Eiffel. Notre promenade, où nous croisons fontaines, monuments et jardins, nous mènera au «Mur de la paix de Clara Halter», à l’École militaire et finalement au siège de l’UNESCO.

Photo ci-dessus : En route pour le Champ-de-Mars, nous passons devant l’ambassade de l’Azerbaïdjan!

Photo ci-dessus : Devant nous, l’École militaire et en arrière-plan, la tour Montparnasse!

Photo ci-dessus : Même pour un voyage que nous réalisons par nos propres moyens, par opposition à nos voyages de groupe, Céline n’a de cesse de consigner par écrit ce que nous voyons.

Nous croisons un couple de nouveaux mariés en pleine séance de photographie. Le dos de la jeune femme est dénudé, pas frileuse la mariée!

Le Mur de la paix de Clara Halter
Nous arrivons devant le monument du « Mur de la paix de Clara Halter ». Il s’agit d’une charpente métallique alliant le bois, l’acier inoxydable et le verre, érigée pour l’an 2000, s’inspirant du mur des Lamentations de Jérusalem. Il est une réalisation de l’artiste-peintre Clara Halter et de l’architecte Jean-Michel Wilmotte.

Ce mur a attiré notre attention lors de la préparation de notre périple, car l’initiatrice de l’édifice, Clara Halter, est l’épouse de l’écrivain Marek Halter, dont j’ai lu quelques livres fort intéressants.

Comme pour défier la nature humaine, le « Mur pour la Paix » a été érigé sur un lieu faisant référence à la guerre… devant l’École militaire, sur le Champ-de-Mars.

Photos ci-dessus : Sur les grandes façades de verre du Mur de la paix, le mot « paix » est écrit en 49 langues différentes.

Photo ci-dessus : Le Mur de la paix… et en arrière-plan, la tour Eiffel.

L’École militaire
Tout juste derrière le « Mur de la paix de Clara Halter » se trouve l’École militaire, un bâtiment, dont la construction s’amorça en 1751 et qui ne fut achevée qu’en 1773. Napoléon Bonaparte y fit ses classes en 1784!

Photos ci-dessus : L’École militaire et sa coupole!

La grande place qui sépare le Champ-de-Mars de l’École militaire porte le nom du maréchal Joffre, et ce, depuis le 25 avril 1933.

L’encyclopédie libre Wikipédia nous apprend que Joseph Joffre a été l’artisan de la victoire alliée lors de la bataille de la Marne et de la stabilisation du front nord au début de Première Guerre mondiale. Il a été nommé maréchal de France en 1916.

Photos ci-dessus : Devant l’École militaire prend place une statue équestre du maréchal Joffre.

Derrière la bâtisse de l’École militaire, une somptueuse cour d’honneur prend place. Malheureusement, lors de notre passage, il était impossible d’y pénétrer.

Photos ci-dessus : Toutefois, nous avons pu en admirer le portail grillagé.

Siège social de l’UNESCO
Nous poursuivons notre route en contournant par la droite l’École militaire. Nous arrivons alors sur la place de Fontenoy, là où se trouve le siège social de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture. L’accès y est interdit… et bien gardé.

Photos ci-dessus : Le site du siège social de l’UNESCO à Paris est immense.

En contournant l’immense immeuble de l’UNESCO, nous apercevons, à l’intérieur des grilles, une petite place composée d’une monticule de terre où il y a un olivier et, tout à côté, un mur de pierre avec une inscription en plusieurs langues. Il s’agit du «Square de la Tolérance», inauguré le 1er mai 1996 en hommage à l’ancien Premier ministre israélien Yitzhak Rabin assassiné le 4 novembre 1995.

Photo ci-dessus : Le square de la Tolérance érigé en hommage à l’ancien Premier ministre israélien Yitzhak Rabin, un don de l’État d’Israël.

Photo ci-dessus : Un mur de pierre sur lequel sont gravées en dix langues les premières lignes du préambule de l’Acte constitutif de l’UNESCO.

Il pleut légèrement. Il est maintenant l’heure de prendre une pause dîner. Nous rebroussons chemin et retraversons sur toute sa longueur le magnifique Champ-de-Mars.

Photo ci-dessus : Un superbe immeuble parisien en bordure du Champ-de-Mars.

Photos ci-dessus : Le parc du Champ-de-Mars regorge de monuments, pas toujours identifiés, mais souvent très jolis.

Photo ci-dessus : Et toujours devant nous, la tour Eiffel!

Nous nous arrêtons finalement à 12 h 30 sur la terrasse « chauffée » d’un petit bistro nommé « le Zinc ». Un endroit fort agréable où Céline savoure une quiche parisienne avec une salade, tandis que je déguste un burger Cantal avec frites et salade!

Excellent et reposant repas.

À suivre :
Le quartier de Chaillot et le cimetière de Passy.

Photo ci-dessus : Un des monuments des Jardins du Trocadéro!

Bibliographie
Atlas en fiches (Paris, la Seine), Éditions Atlas, 2008;

Encyclopédie libre Wikipédia, Paris, la tour Eiffel, l’École militaire, le Mur de la paix et une foule d’autres pages;

Guide Voir, Paris, Éditions Libre Expression, 2009, 446 pages;

Paris, le guide Vert, Éditions Michelin, 2009, 468 pages;

Tout Paris, Casa Editrice Bonechi, Florence, 2012, 128 pages.

Monuments et musées de Paris, Edition First-Gründ, 2012, 160 pages.