Août/120
Le mot du jour : oulipien
Textes et recherches de Jacques Lanciault
Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...
Mercredi, 22 août 2012
Source de la recherche :
La phrase suivante, tirée d’un texte de Guylaine Massoutre, publiée dans le quotidien Le Devoir du 18 août 2012 : « Les écrivains aiment-ils le sport ? Que pensent-ils du dopage ? Ont-ils des héros ? Sont-ils nostalgiques des exploits passés ? Suivent-ils l’actualité, les Jeux olympiques ? À ces questions, une réponse enthousiaste et enlevée est apportée par la plume légère de l’oulipien Paul Fournel. »
Définition :
Le dictionnaire internet Reverso.net définit le nom oulipien comme suit : « Relatif à un groupe de recherche en littérature expérimentale, appelé Oulipo, «Ouvroir de Littérature Potentielle».
L’encyclopédie libre Wikipédia offre la définition suivante du groupe : « L'Ouvroir de littérature potentielle, généralement désigné par son acronyme OuLiPo, est un groupe international de littéraires et de mathématiciens se définissant comme des « rats qui construisent eux-mêmes le labyrinthe dont ils se proposent de sortir. »
L'OuLiPo se définit d'abord par ce qu'il n'est pas :
Ce n'est pas un mouvement littéraire.
Ce n'est pas un séminaire scientifique.
Ce n'est pas de la littérature aléatoire.
Premier d'une longue série d'ouvroirs rassemblés sous le terme Ouxpo — prononcé « Ou-X-Po », le X étant généralement remplacé par une syllabe articulable tel que OuMuPo (musique) ou OuBaPo (bande-dessinée) —, l'Oulipo est une association fondée en 1960 par le mathématicien François Le Lionnais, avec comme co-fondateur l'écrivain et poète Raymond Queneau. L'Ouvroir fut d'abord baptisé Sélitex (Séminaire de Littérature Expérimentale), puis Olipo, et trouva son nom définitif le 13 février 1961, grâce à l'un de ses membres, Albert-Marie Schmidt.
Bref, l'OuLiPo est un groupe de personnes qui s'inventent des contraintes d'écriture pour jouer avec la langue.
L’auteur du livre dont parle la journaliste Guilaine Massoutre est un des membres de la bibliothèque oulipienne.
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