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Le mot du jour : faraud

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Caricature de Garnotte, Le Devoir

Vendredi, 10 août 2012

Source de la recherche :
La phrase suivante tirée d’une caricature signée « Garnotte » et publiée dans le quotidien Le Devoir du 8 août 2012 : « Attendez qu'il voie mes armoiries, Sire François... Et ce dragon fera moins le faraud! »

Définition :
Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote définit l’adjectif faraud, qu’il qualifie de « vieux », comme suit : « Qui est plein de fatuité; fanfaron ».

Antidote propose l’exemple suivant : « Être tout faraud de son succès » : fier de façon déplaisante et quelque peu ridicule.

Le Grand Robert de la langue française propose quant à lui la définition suivante : « Personne qui affecte maladroitement l'élégance, le bon ton, qui cherche à se faire valoir. »

Photo ci-dessus : Une caricature superbe de Garnotte qui a été publiée le 8 août 2012 dans le quotidien Le Devoir. Cette caricature fait suite à un texte de Kathleen Lévesque, toujours du quotidien Le Devoir, publié la veille. Nous reproduisons intégralement ci-dessous le texte de madame Lévesque.

Jacques Duchesneau a ses propres armoiries

«Oser, risquer, agir». Ces trois mots constituent la devise de Jacques Duchesneau, qui apparaît sur ses armoiries officielles affichées sur un site internet.

En entrevue au Devoir aujourd’hui, le candidat vedette de la Coalition avenir Québec (CAQ) explique avoir obtenu ses armoiries du gouverneur général du Canada en 1997, et ouvert un site dans la foulée de son travail d’investigation en juin dernier. «J’ai eu des centaines de courriels à travers ce site-là. Je l’ai mis en place après avoir témoigné à la commission Charbonneau parce qu’il y a des gens qui essayaient de me joindre», souligne-t-il, y voyant d’abord et avant tout une utilité.

Les armoiries de M. Duchesneau prennent l’allure d’un lion bleu ailé et armé d’une épée dorée. Le lion porte sur l’épaule l’insigne du Service de police de la Vile de Montréal. Il surplombe le heaume d’un chevalier dont le blason est orné d’un lion blanc tenant dans ses griffes un parchemin.

L’homme dont la forte personnalité est mise à l’épreuve depuis son entrée dans l’arène politique balaie du revers de la main ce que d’aucuns interprètent comme une illustration de sa «mégalomanie». «Ça fait mille ans que ça se fait. Les armoiries de famille, c’est comme une marque de commerce que tu transmets à tes enfants. […] On ne peut pas empêcher les gens de penser. Je suis comme je suis, avec mes qualités et mes défauts», affirme-t-il.

Quant au site de M. Duchesneau, il s’ouvre sur des photos et un bref texte: «Nous vivons dans une époque où les espaces de parole et de réflexion sont sacrifiés au profit de la rapidité, de l’empressement, du divertissement et de l’à peu près. Ce site se veut un lieu d’échange sur la justice, l’éthique et le courage.»

On détaille également la devise de M. Duchesneau. Ainsi apprend-on qu'oser, «c’est définir ses combats», «c’est innover», «c’est être un peu fou», «c’est confronter des impossibilités» et «c’est travailler avec les meilleurs». Le verbe risquer est associé à la lucidité, au courage, à la capacité de faire face à des «univers instables» ainsi qu’à un combat intérieur. Quant à «Agir», M. Duchesneau le définit comme un engagement. «Celui qui agit doit se jeter dans la mêlée», écrit-il.

On retrouve également sur le site, une biographie de M. Duchesneau et un lien pour le contacter. L’onglet «Discours et textes» comporte un seul texte daté du 15 juin dernier et qui aborde des questions d’éthique.

Jacques Duchesneau est candidat pour la CAQ dans la circonscription de Saint-Jérôme. Il a été présenté par le chef caquiste François Legault comme le numéro 2 d’un éventuel gouvernement de la CAQ. M. Duchesneau, qui a dirigé l’Unité anticollusion du ministère des Transports et dont le rapport a forcé la création de la commission Charbonneau, serait le chef d’orchestre de la lutte à la corruption aux côtés de M. Legault. Il aurait le titre de vice-premier ministre.

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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