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Maxim St-Pierre retourne auprès des siens

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 22 juillet 2012

Maxime St-PierreQuébec) L'appel de la famille était plus fort que tout! Maxim St-Pierre a mis fin à son aventure chez les Capitales après le match de vendredi, avisant le gérant Patrick Scalabrini qu'il retournait auprès des siens, au Nouveau-Mexique.

Les Capitales ont confirmé son départ, hier en fin d'après-midi. Sa position de recrue est désormais occupée par Normand Gosselin, qui était sur la touche depuis quelques semaines. «Plus je parle à ma femme et que je vois mes enfants sur Skype, plus je m'ennuie. C'est assez, je rentre chez moi. Ils sont à un âge [quatre ans, deux ans et neuf mois] où ils ont besoin de leur père, et leur mère en a fait assez, toute seule depuis trois mois. Je l'aime et je dois être là», disait St-Pierre dans le vestiaire avant d'enfiler l'uniforme une avant-dernière fois.

St-Pierre s'était joint aux Capitales après avoir écopé d'une suspension de 50 matchs pour utilisation de marijuana, une drogue proscrite par le baseball majeur. Le receveur de carrière s'était cependant converti en lanceur, mais il n'a jamais été efficace sur la butte, bouclant son séjour avec une moyenne de points mérités de 10,80 et de 10 buts sur balles en 11,2 manches.

«J'en ai assez du baseball pour cette année, et, en plus, j'ai été mauvais. Ce n'est pas comme si j'étais dominant. Je ne voulais pas nuire à l'équipe non plus. Ça me prendrait trop de temps pour devenir un lanceur. Sur le plan baseball, c'est une année perdue, mais pas du côté humain Il n'y a pas une journée où je n'avais pas le sourire en arrivant au stade.»

St-Pierre ne fait pas une croix sur le baseball et sera à la recherche d'une invitation à un camp des majeures, le printemps prochain, en qualité de receveur. «Je pense être capable de faire réduire ma suspension de moitié», espérait celui qui a joué avec les Tigers de Detroit, en 2010.

Son départ n'a pas surpris le gérant, qui savait que St-Pierre songeait à retourner chez lui. Il ne regrettait pas de lui avoir donné la chance de se transformer en lanceur. «Il avait du potentiel, mais n'a pas été capable de faire la transition. Il a réalisé qu'il s'en allait nulle part comme lanceur et que je ne pouvais pas l'utiliser souvent. Il part, mais il n'y personne d'amer, ni lui ni nous», commentait Scalabrini.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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