Le mot du jour : mine patibulaire

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Jeudi, 12 juillet 2012

Source de la recherche :
Le paragraphe suivant tiré d’un texte de Pierre-Étienne Paradis publié dans la revue Force d’été 2012 : « Le propriétaire Geoff Molson n’avait pas droit à l’erreur. Depuis 10 ans, des dirigeants aux mines patibulaires, des transactions douteuses et des communications bâclées ont terni l’image de la Sainte-Flanelle, de plus en plus assimilée à une équipe comme les autres. »

Définition :
Nous avions défini l’adjectif patibulaire dans nos pages le 8 décembre 2010. Nous citions alors le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française en y allant de la définition suivante : « Relatif à un homme qui semble digne de la potence. »

Cette définition ne semble pas s’appliquer au contexte du paragraphe cité ci-dessus.

L’encyclopédie en ligne Lintern@ute définit, quant à elle, l’adjectif patibulaire comme suit : Qui inspire la crainte, la méfiance. »

Le dictionnaire « Lettres modèles », lui aussi retrouvé sur la grande toile, offre une série de synonymes pour l’adjectif patibulaire. Il me semble qu'il y en a peu qui se rapporte aux derniers dirigeants du Canadien de Montréal : « sombre, angoissant, effrayant, menaçant, sinistre, affreux, horrible, macabre, mauvais, triste, funeste, lugubre, terrifiant, austère, froid, cruel, désagréable, hostile, agressif, dur, sévère. »

Toutefois, le dictionnaire du correcteur électronique Antidote définit l'expression mine patibulaire comme suit : "Mine sinistre."

Photo ci-dessus : Caricatures amusantes publiées par « Garnotte » dans Le Devoir du 30 mars 2012.